Hel, oméga régressive - Il y a quelque chose en elle qui offense le vulgaire.

Qualités : Douce, joueuse, à l'écoute, souriante, espiègle, honnête, courageuse, observatrice, cultivée, aimante -à sa façon-, élégante, gracieuse, responsable de ses actes.
Défauts : Provocatrice, arrogante, égoïste, subtilement sarcastique, légèrement sadique, parfois manipulatrice, indomptable, émotive, immature, ne connait pas la peur de la douleur physique, insouciante, insolente.
Préférences : Les livres, l'écriture, les promenades calmes où seul le silence règne, la nuit.
Antipathies : Les Adamovitch, les maîtres.se.s, la soumission, l'hypocrisie.

Taille : 1m74.
Corpulence : Élancée, voire svelte.
Cheveux : D'un blanc pur, voire grisâtre sous le reflet de la lune argentée.
Yeux : Turquoises.
Signes distinctifs : Rien qui ne vaille la peine d'être cité.
Style vestimentaire : Elle n'en a aucun en particulier, portant ce qu'elle reçoit sans rechigner.

Elle est née d'une union qui, à défaut de s'aimer, se tolérait. Son premier cri fut poussée, peut-être était-ce sa première crise de colère face à la vie, à cette chaleur perdue ? Elle avait criée, mais ce fut bien la dernière fois où elle avait haussé la voix. Grandissant avec un père qui voyait en elle un Alpha. Après tout, ce n'était pas impossible. Elle était grande, forte. Là où les autres enfants pleuraient quand ils tombaient, elle, elle se relevait comme si de rien était ! N'était-ce pas là un trait digne d'une future Alpha ? Elle reçut donc une bonne éducation, des précepteurs étaient ainsi mis à sa disposition. Elle avait soif d'apprendre, elle lisait tout ce qu'elle pouvait. Jouer dehors ? Il n'y aucun intérêt à cela. D'autant qu'elle comprit la haine viscérale de son père pour les Adamovitch. Bien qu'elle faisait semblant d'être d'accord avec ces idées, elle n'en restait pas moins indifférente. Après tout... Cela faisait des générations, pourquoi ressasser le passé ? Les adultes pouvaient être aussi puérils que des bambins parfois. Son opinion changea du tout au tout lorsque sa mère mourut au main d'un Adamovitch. La nature du sang coulé avait parlé, pour honorer la défunte, il faut vouer une haine viscérale à ces meurtriers. Ce qu'elle fit. Elle les détesta de loin, elle leur souhaitait le pire qu'il puisse arriver. Elle n'aimait pas particulièrement sa mère, et cette dernière ne semblait pas éprouver une grande affection pour sa seule fille mais qu'importe. Hel en fait fi, cela ne l'empêchera pas de vivre.

Malgré la confiance de son père en cette croyance concernant son enfant, les espoirs du paternel s'amenuisent peu à peu. Elle n'avait toujours pas eu de rut, sa croissance s'était arrêtée, était-elle une bêta... ? Elle en avait la carrure. Le doute était encore permis. Elle ne pouvait pas dire qu'il ne l'avait pas prévenue, ce serait un mensonge. Il lui avait dit que s'il advenait qu'elle se révélait Oméga, il la vendrait. Hochant simplement la tête avec un sourire dont elle seule connaissait le secret, elle n'ajouta rien. Après tout, tout était dit. Son père a été le premier à se voiler la face lorsqu'à 18 ans, elle eut ses premières chaleurs. Elle attendit, insensible, qu'il la vende. Ne lui avait-il pas fait cette promesse ? L'aimait-il vraiment en fin de compte ? Le jour venu, il lui annonça la nouvelle. Elle était vendue à un noble russe. Un dernier sourire, quelques larmes se profilant sur ses joues dont elle ne prêta même pas attention, ne cherchant même pas à les essuyer, elle quitta son père. Elle ne savait pas qu'elle serait à ce point atteint par cette perte. Il n'était pas mort pourtant. Elle avait pleuré, sa mère. Peut-être y était-elle plus attachée qu'elle ne se l'avouait ? Qu'est-ce que cela changerait de toute façon ? Elle rencontra ce noble, elle le trouvait dédaigneux, insupportable pourtant, gardant son calme, elle sourit à tout ce qu'il dit. Parfois, il avait des colères inexpliquées alors il la frappait mais pas une seule fois, elle n'hurla de douleur, de peur, le suppliant d'arrêter. Ironiquement, elle avait trouvé ses faiblesses en l'observant et elle lui faisait bien plus mal avec ses mots que lui avec ses coups. Son père n'était pas une vipère pour rien... Elle n'en avait peut-être pas hérité de son aura, mais certainement de sa langue acérée. Il est vrai que malgré son insensibilité à la douleur, elle frôla la mort à plusieurs reprises, bien qu'elle en soit ignorante. Pour être honnête, elle pouvait mourir, qu'est-ce que cela changerait ? Rien. Lassé de son attitude rebelle, son attitude angéliquement rebelle, son premier maître la donna à un autre. Auquel elle fit pareil. La troisième avait des penchants sadiques, lui ayant donné des cours de danse, pour la punir, il la faisait danser jusqu'à épuisement. Elle était divine, très belle, gracieuse, elle ressemblait à... Oui, c'est cela, un cygne ! Et puis cette innocence juvénile qui émanait d'elle... A croire qu'elle était un ange. C'est peut-être étonnant, mais plus les maîtres et maîtresses défilaient et plus sa confiance s'étendait, augmentait, évoluait. Chaque fois, elle repoussait les limites du champ des possibles. Frôlant d'autant plus la mort. Elle n'était pas enlaidit pour autant, son visage avait été immaculé de blessures au visage, comme s'ils s'accordaient à dire qu'ils ne fallaient pas y toucher. Le corps pouvait être sali, souillé, détruit mais le visage devait être préservé, conservé. Comme pour préserver cette innocence qui ne l'était véritablement que de nom. Un de ses maîtres est même jusqu'à aller lui faire du chantage. Elle ou cette autre esclave qu'elle avait côtoyé depuis deux mois. C'est sans hésiter qu'elle se choisit sans aucun scrupule. Elle l'avait entendu agoniser, pleurer, la suppliant de faire arrêter ce supplice parce qu'elle en avait le pouvoir, une phrase d'elle et tout serait fini... "Je serai docile", pitié personne ne croirait cela ! Alors elle n'avait rien et donc dû assister à ce spectacle digne d'une histoire d'épouvante. Elle avoue qu'elle trouvait les cris trop bruyants mais la vue, en soi... Ce n'était pas désagréable. Après 7 maîtres qui l'avaient rejetée et donnée sans chercher à négocier un prix, franchement, elle ne voyait pas pourquoi. C'était un ange ! Elle avait toujours un sourire aux lèvres et~ Et~ Et elle avait toujours un sourire aux lèvres ! Certes, elle est insolente, provocante, étant tantôt docile, tantôt rebelle, cela dépend de son humeur. Oui, peut-être. Elle peut également se montrer cruelle dans ses propos, voire très franche, voire trop même, mais ho, c'est pas comme si elle les battait non plus. Tsk. Bref, ce 7ème rejet était peut-être le rejet de trop car maintenant, elle a attiré l'attention de Matryona Adamovitch... ADAMOVITCH. Une Belevitch esclave d'une Adamovitch ! Elle aura tout vécu !

Hel se demande tout de même ce qu'il adviendra d'elle-même. Va-t-elle faire vivre un enfer à Matryona ou ou est-ce qu'elle vivra un enfer ? Quoique... Les deux ne sont pas incompatibles...