1911, dans un manoir isolé en Russie, se joue une guerre de pouvoir, au sein de la communauté omegaverse… Serez-vous un Alpha de la noblesse, cherchant à s'attirer les faveurs des maîtres du manoir ? Cherchez-vous au contraire à les faire tomber ? Ou bien serez-vous un Oméga, voué à l'esclavage ?
Astaroth nous a rejoint. En comptant Belzébuth, nous sommes dorénavant 7 validés !
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Le temps des confidences
Astaroth rend visite à Belzébuth dans son restaurant, où seule l'élite à le droit de s'y rendre. La Gourmandise cherche à savoir pour quelles raisons sont précieux ami lui rend visite.
Pour découvrir ce qui a changé
Après sa mésaventure avec Azazel, Mirko se rend au Ghetto. Il se rend compte que beaucoup de choses ont changés, depuis sa longue absence.
La Nuée
Invité
Re: Déliquescence Mar 20 Juin - 21:43
Bonsoir !
Je viens aux nouvelles !
Par contre, je rencontre un souci, en tant qu'invité, mon html est limité.
Pourriez vous poster à ma place ou éditer mon post, pour les nouvelles ?
Merci !
Communauté
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• Depuis que Dieu l'a engendré, Michael a toujours fait preuve d'une vaillance et d'une loyauté exemplaire.
• Lors de la rébellion de Lucifer et de ses apôtres, une haine tenace s'est éveillée dans sa chair pour cet enfant traître. Il était le favori de Dieu. Le plus brillant des anges. Et cette engeance préféra l'insoumission à sa grâce. Pour le Déicide qu'il désira commettre, Michael souhaita la mort de Lucifer, sans jamais donner verbe à cette pensée. Mais son vœu ne fut pas réalisé.
• C'est à Michael qu'est revenue la lourde tâche de mettre sur pied l'armée du Paradis ex nihilo, après la rébellion et la réalisation qu'un affrontement avec l'Enfer était inéluctable. Il s'est acquitté de sa tâche avec dévotion et efficacité. Si le Paradis a été en mesure de faire jeu égal durant les longs millénaires de conflits qui ont précédé le Grand Jeu, c'est en grande partie grâce à lui.
• Il a pris la tête des troupes du paradis pour les mener à la bataille à de multiples reprises, la dernière (et la plus mémorable) étant lors de la Guerre Sanglante. S'il n'est pas parvenu à ôter la vie du roi infernal, Michael est parvenu à tuer Mammon durant ce même conflit. La destruction de l'avarice, sous sa forme draconique, lui valu les louanges de ses guerriers et des peintures esquissées par les mortels. Ces flagorneries le laissèrent de marbre. Il n'avait fait que ce pourquoi il est né.
• Si Michael n'a pas contesté le Grand Jeu, il ne faisait pas partie de ceux enchantés par l'idée. Les êtres humains pouvaient être recréés. Mais il s'est incliné devant la décision divine.
• A la suite de l'établissement du Grand Jeu, et alors que Dieu se retirait en son Trianon, Michael fut nommé Régent du royaume céleste. Encore une fois, il n'a pas protesté contre cette décision et s'acquitte encore aujourd'hui de sa tâche avec dévotion et entrain.
• Sa défense acharnée des intérêts divins l'a amené à prendre un certain nombre de décisions difficiles. Parmi les plus délicates, on peut sans hésiter citer la confrontation avec les Mageias survivants, ainsi que la crise des hybrides. Confronté à de nombreux avis divergents, il a toujours choisi la fermeté et le maintien de l'autorité céleste. Quitte à devoir ainsi lancer la traque des ennemis du Paradis ...
• Les années n'ont pas entamé sa méfiance farouche à l'égard des infernaux, pas plus que le souvenir encore brûlant de leurs exactions. Il a toujours insisté pour que les célestes restent sur leur garde. Ces derniers temps, son regard se braque sur Venise, où de nombreuses disparitions d'anges ont été remarquées.
• Baraquiel s'est toujours dévouée à la tâche incessante d'effacer le doute dans les esprits des Célestes pour qu'ils conservent la foi en leur Seigneur et Maître. La Rébellion a donc été vécue comme une déchirure par cette enfant qui voue une confiance et une adoration sans limites à son Père. Pire, cet événement a profondément blessé l'archange au plus profond de son âme. L'idéaliste sympathique et compréhensive s'est muée en zélote agressive, intolérante envers toute contradiction à la parole divine. Car ce qu'elle vit encore aujourd'hui comme un échec, une faute personnelle, ne saurait ce reproduire en aucun cas ...
• Consciente de l'importance des âmes humaines et de leur poids capital dans le bras de fer entre l'Enfer et le Paradis, elle a rapidement investi l'écrasante majorité de ses forces et de ses suivants dans la lutte pour leur contrôle. Au-delà de l'enjeu spirituel, se cache là un aspect véritablement stratégique : le camp qui réussira à attirer le plus d'âmes de son côté pourrait bien prendre l'avantage ...
• De fait, elle est l'un des archanges les moins présentes au Paradis, et ce constat peut s'élargir à l'ensemble de ses affiliés. Une alliance informelle s'est conclue au fil des millénaires avec la Justice pour remédier au vide ainsi créé, les deux Archanges partageant une même vision de la dissidence et des prêcheurs de doute ... et de la nécessité de l'éradiquer à la racine.
• Baraquiel est évidemment derrière l'émergence du christianisme, ainsi que de sa fulgurante expansion. Mais bien peu réalisent l'ampleur de son influence et de ses manipulations. L'idéal de Baraquiel serait que tous reconnaissent la grandeur de Dieu, mais de par le Grand Jeu, de par la nature humaine, de par les influences néfastes des autres factions, un tel rêve est au-delà de sa portée. Aussi se concentre-t-elle sur l'essentiel : préserver et accroître les Vertus, et tout particulièrement la Foi. C'est ainsi qu'elle a favorisé la diffusion de courants religieux ou philosophiques multiples, parfois bien distincts de l’Église, voire antagonistes. Qu'importe le nom ou l'épithète : l'essentiel est que l'humanité se tourne vers le divin et les Vertus, qu'elle se détourne des Vices, de l'athéisme et de l'agnosticisme.
• Dans la longue controverse sur le traitement à réserver aux diverses factions terrestres qui tentèrent de s'opposer à l'influence céleste, Mageias comme Hybrides, elle est des voix les plus fermes et autoritaires. Sa verve enflammée a joué une part essentielle dans le lancement des traques des deux millénaires ...
• Les deux derniers siècles n'ont pas été de tout repos pour la Foi. L’Église chancelle par endroits, mise à mal par de nouveaux idéaux et la montée de sentiments anticléricaux. Pourtant, ce serait bien mal connaître Baraquiel que de le supposer défait. La foi vacille peut-être dans certaines contrées de l'Europe, mais elle n'a jamais été aussi forte dans tant d'autres régions ...
• Son attitude détachée lui a souvent valu sinon des inimitiés tenaces, du moins de l'incompréhension et de la distance. A l'époque de la rébellion, cette attitude manqua de causer sa déchéance. La future Luxure, encore sous les atours d'un archange, se voyait déjà le dévorer tout entier et l'entraîner dans ses filets. Tsadkiel pensait qu'elle s'arrêterait devant son refus de la confrontation, mais en vain. Ce fut l'arrivée de Raphaël et Uriel qui sauva l'archange des assauts d'Asmodée.
• Lors de la longue lutte qui s'ensuivit et devait aboutir à la Guerre Sanglante, il ne participa que très peu aux conflits. Son rôle n'en fut pas moins essentiel. Sa vertu lui permit régulièrement de modérer les pulsions enflammées de ses plus enthousiastes camarades. L'Humilité a toujours su poser un regard objectif, réaliste et posé sur le monde, leurs adversaires, la situation ... tout comme sur lui-même. Sans que quiconque l'ait prévu, hormis peut-être leur Père, ses talents d'observateur l'amenèrent à assurer les tâches, sinon la fonction, du maître-espion du Paradis. Trop souvent sous-estimé, ignoré, dans l'ombre des Vertus plus flamboyantes, il parvint à récolter de nombreuses informations précieuses pour les célestes.
• Ses inclinations l'ont souvent amené à refuser de s'exprimer lors des délibérations des Vertus, moins par réelle conviction que par excès d'humilité. S'il a su raffermir sa volonté depuis l'incident d'Asmodée, il se refuse trop souvent à trancher ou à voter. Ses interventions se confinent bien souvent au rappel de la situation, à l'énoncé des options ou à la correction d'un détail erroné.
• Tsadkiel a refusé de se prononcer sur la mise à mort de Lucifer, pour lequel il n'éprouvait ni haine, ni pitié, préférant laisser Dieu et le destin décider de son sort. De même, s'il ne s'est pas prononcé en faveur des traques, il ne s'est pas élevé contre, comme l'ont pu faire la Charité ou Sagesse. Et si ses informations ont bien souvent permis de repérer un repaire de Mageias, d'autres n'ont jamais été transmises car non sollicitées ...
• Elle n'eut pas sa Vertu par Naissance. Si elle est bien née archange, elle n'incarnait pas la Prudence. Ce fut un autre archange qui hérita de la Prudence, Métatron. Par un étrange dessein de Dieu, les deux archanges étaient d'une exacte similarité de corps et d'âmes, conçus au même instant. Seuls quelques traits d'esprit et d'intellect différenciaient les deux jumeaux. Sandalphon, sans aucune jalousie ni envie, félicita son frère et se plaça à son service, devenant ainsi sa plus fidèle et efficace lieutenante. Et cela fut ainsi durant de nombreux millénaires.
• Son jumeau fut assassiné des mains de l'Orgueil, piégé par les forces démoniaques. Lucifer lui-même asséna le coup fatal. Dès lors, la rancœur qu'elle éprouvait déjà à l'égard du Traître s'amplifia, bien au-delà de celle d'un céleste ordinaire. C'était devenu une affaire personnelle ...
• Elle a été en charge des protections du Paradis dès l'instant où les engeances infernales furent renvoyées chez elles, en Enfer. C'est sous sa supervision que sont nés tant les différents mécanismes de surveillance, de défense et de contre-attaque, que les protocoles et techniques des gardes face à toute intrusion.
• Des Vertus, elle est sans doute le plus difficile à prévoir, tant les exigences de l'inclination dont elle a hérité sont difficiles à satisfaire d'une unique façon. Si la Prudence exige souvent d'observer et d'évaluer avant d'agir, elle peut aussi requérir une réaction rapide et brutale face à un danger en apparence mineur, pour éviter qu'elle ne dégénère. Elle fait partie des plus volatiles en apparence, penchant en faveur des radicaux ou des modérés, des agressifs ou des défensifs, des belliqueux ou des pacifistes, parfois le temps d'un débat, voire même d'une question. Loin d'être la marque d'une girouette, cette tendance est celle d'un esprit profondément opposé à toute généralisation, idée préconçue ou solution miracle ...
• Elle continue de jouer un rôle majeur dans la protection et la défense du Paradis, même deux millénaires après la fin de la Guerre Sanglante. Pour autant, ce serait une erreur de croire qu'elle ne se préoccupe pas du plan terrestre. Elle assure-là une tâche semblable à celle de Tsadkiel, quoique distincte. Veilleurs plutôt qu'espions, les affiliés de la Prudence sont plus visibles et connus de leurs pairs, à dessein : surveillants et gardiens, de leurs congénères comme des humains, elles s'efforcent de protéger célestes et mortels des manigances infernales ou de leurs propres actions impétueuses.
• L'excès ou le défaut, la surabondance ou la pénurie, voilà les véritables ennemis d'Haniel. Dès les premiers jours, il s'était déjà lancé dans cette recherche d'un équilibre, d'une harmonie que d'aucuns de ses semblables qualifiaient d'idéaliste, si ce n'est même dangereuse ... Comment considérer autrement une pensée prônant la modération en toute chose, y compris dans le développement des vertus ou du Bien, l'adoration même du Père ? Même s'il l'a toujours tu, il n'a jamais considéré la défiance de Lucifer envers Dieu comme un crime. La véritable erreur du Déchu n'était autre que la rébellion, une réaction démesurée à une simple divergence d'opinions ...
• Ce n'est non sans mal qu'il parvint à calmer le feu qui brûlait dans les veines d'Uriel, Baraquiel, Métratron et Michael lors de la trahison de Lucifer. Sans la présence de Dieu, Haniel sait qu'il n'aurait pas pu réussir ce miracle. Mais son intervention n'en fut pas moins essentielle pour juguler leurs élans ardents et éviter des décisions hâtives, potentiellement désastreuses pour un Paradis qui n'était pas encore près à une confrontation absolue.
• S'il s'efforça autant que possible d'éviter l'avènement de la Guerre Sanglante qu'il avait entrevu depuis longtemps, il ne put enrayer l'inexorable mécanisme qui devait lui donner naissance. Il changea immédiatement son objectif, conscient de la futilité de s'opposer de front au conflit. Plutôt que de tenter d'apaiser les zones déjà embrasées, il tenta, avec un succès relatif, de conserver à l'abri les régions pacifiées, ou encore celles où les combats n'avaient pas dépassé le stade des escarmouches. L'acmé du conflit vit sa seule intervention guerrière, par l'aide obtenue auprès des entités anciennes du Paradis, dragons et créatures des vastes étendues célestes.
• Depuis la mise en place des Vertus, et la nouvelle donne au sein de la société du Paradis, Haniel et ses affidés assurent le rôle de ciment entre les différentes visions, les différentes factions et influences qui parcourent la société céleste. La Tempérance s'assure que l'équilibre entre chacune soit préservé, que nul ne s'emporte outre mesure dans les débats parfois houleux qui s'y déroulent, que rien ne remette en cause l'harmonie céleste. En cela, elle est ce rappel constant, parfois assommant ou irritant, souvent nécessaire, de l'importance du contrôle de soi, y compris auprès des autres archanges majeurs.
• Fidèle soutien du Grand Jeu, il assure également un autre rôle, plus discret et même secret, en dehors du cercle des Vertus et de ses plus loyaux disciples. C'est de lui que provint l'inévitable coopération avec les Infernaux lors de la reconstruction. Lors des rares instances où le Paradis se retrouve en nécessité de dialoguer ou d'interagir avec les instances démoniaques, c'est là aussi Haniel qui se charge de cette tâche ingrate. Car de toutes les Vertus, de l'éveillé à l'archange, c'est la Tempérance qui s'est toujours révélée la plus coriace à toute influence démoniaque, même les plus subtiles et sournoises.
L'Archange Eliah a toujours fait preuve d'une certaine fascination pour les mortels, l'une des dernières et plus importantes touches de la Création divine. Elle entretint pendant des siècles une certaine proximité amicale avec Gabrielle, les deux Archanges partageant une attention commune pour ces êtres si fragiles, quand bien même leurs motifs et raisons différaient parfois radicalement. Farouchement opposée à leur expulsion d'Eden et leur châtiment, les premières fêlures apparurent dès lors chez Eliah, tant dans cette amitié que sa dévotion pour son Père. Elle fut parmi les tous premiers Célestes à venir en aide aux humains, leur apportant les premières connaissances dans l'art de la chasse et la science des armes afin de se défendre contre les prédateurs et d'assurer leur subsistance. Déjà, des débats enflammés l'opposèrent à ses frères et sœurs, nombreux condamnant son geste qui devait aboutir aux premiers conflits.
Ecoeurée par l'attitude du Paradis, elle fut la première à prêter une oreille attentive aux propos séditieux de Lucifel, sans pour autant y succomber immédiatement. Quand l'accusation d'avoir occis un autre Archange tomba sur elle, elle ne chercha pas à se défendre et déchaîna sa rage dans toute sa splendeur et sa furie, bientôt légendaire. Les digues rompues, elle fut l'une des plus farouches combattantes dans la rébellion qui s'ensuivit, mais ne parvint pas à éviter leur défaite.
Lorsque sonna la répartition des pouvoirs, la Colère se manifesta à nouveau devant l'arrogance de Lucifer qui prétendit à un statut supérieur aux autres Vices. Elle échoua à nouveau, et, vaincue, se vit attribuer le sobriquet de Belial, Inutile, sans valeur. Ravalant sa rage, elle s'appropria le surnom, déterminée à le faire ravaler non seulement à l'ancien favori de Yahvé, mais aussi au Père lui-même et à tous ceux qui s'étaient détournés d'elle, mortels inclus.
Dès les premiers jours en Enfer, Belial a été aux premiers rangs des armées infernales, si ce n'est à la tête. L'écrasante majorité de l'armement, des tactiques et des stratégies, de l'organisation même sont les fruits de son intellect et de son imagination. S'il est difficile d'estimer sa part dans le déclenchement du premier conflit ouvert, elle pris la tête de l'ost infernal et parvint à infliger une lourde défaite aux armées célestes. Lors des millénaires qui suivit, elle réitéra l'exploit à de nombreuses reprises, son impulsivité lui valant néanmoins son lot de revers.
La Guerre Sanglante représenta l'apothéose, le pinacle de son existence. La menace d'une annihilation complète de la Création fut insuffisante à l'arrêter, et elle aurait défié à nouveau Lucifer si les autres Incarnations n'avaient pas soutenu leur souverain, dans une rare démonstration d'unité. Elle fut contrait de suivre le mouvement, contre tous ses souhaits. Si elle n'est pas à la source de chaque conflit ayant dévasté la Terre depuis, les mortels se débrouillant sans elle à merveille, elle n'y a pas moins pris part.
A ce jour, Belial reste officiellement fidèle à Lucifer en dépit de sa hargne, tant elle sait qu'elle ne pourrait le défaire dans les circonstances actuelles. Mais sentant la promesse d'un nouveau conflit mortel au sein des nations européennes, bien plus dévastateur que les précédents, elle s'est faite élire maire de Venise afin de garder un oeil sur ces contrées si prometteuses. Du moins, telle est la raison officielle, car l'implication de deux Incarnations, la Colère et la Discorde, semble indiquer des motifs bien plus nébuleux.
Nul ne connaît vraiment les origines d'Uphir, à l'exception de lui-même. Lors du chaos de la rébellion de Lucifer, la trace de certains archanges fut perdue, disparus de la trame même de la Création. Si la plupart sont sans doute morts des mains de Lucifer ou ses camarades, il en est un qui parvint à rejoindre leurs rangs, pour des motifs qui lui sont propres. Quelle que soit son ancienne identité, il prit dès lors le nom d'Uphir, laissant son ancien épithète sombrer dans les limbes.
Les traces de l'influence d'Uphir sont difficiles à saisir avec certitude dans l'histoire des plans. Si on le soupçonne fortement d'avoir joué un rôle majeur dans la chute de l'Atlantide, le déclenchement des premiers conflits avec les Célestes puis celui de la Guerre Sanglante, nul n'a jamais pu (ou voulu) en apporter la preuve définitive. Dès les premiers siècles, les autres Incarnations se sont méfiées de lui et de ses manigances, de son extrême imprévisibilité pour tout autre esprit que le sien et de ses machinations tortueuses. Il s'est néanmoins toujours avéré être un adversaire déterminé du Paradis, s'efforçant toujours in fine de nuire à celui-ci dans l'étape finale de ses stratagèmes.
A l'inverse des autres Incarnations, il ne dispose d'aucune sphère d'influence où il règnerait en maître plus ou moins contesté. Selon les besoins de ses plans extrêmement alambiqués, complexes et planifiés, il choisit d'investir ses efforts et ceux de ses affiliés dans une direction ou une autre, souvent sans relation apparente avec ses menées. Si les autres démons ne voient en lui qu'un semeur de troubles et d e chaos, tant dans les plans du Paradis que ceux de l'Enfer, rares sont ceux à avoir décelé ses véritables motivations, pourtant en définitif fort simples. Le Chaos. Loin d'être un simple outil, un chemin comme pour les autres Infernaux, c'est bien la destination qu'il vise, celle qui l'a poussé à s'opposer au Père. Le Chaos absolu, pour toute la Création.
A l'exception notable de Lucifer, Uphir est la dernière des Incarnations originelles à n'avoir jamais été contraint à exécuter quelque inconscient prétendant outrageusement à son trône. Non que nul téméraire n'a jamais lorgné sur sa position, mais tous se sont retrouvés, en toute inconscience, à servir ses propres objectifs.
Dans l'ancien temps, celle qui devait devenir Leviathan n'était guère qu'une botaniste de renom dans les Cieux. Sous son impulsion, les rayons de la Bibliothèque Céleste se remplirent d'ouvrages recensant la Création végétale, ses innombrables spécimens et représentants, dans le moindre de leurs détails. Nul ne pouvait se vanter de rivaliser avec ses connaissances, et elle arpenta bientôt les régions du Paradis pendant des lustres, à la recherche de nouveaux plants et arbustes, disparaissant de la vue, jusqu'à l'esprit même, de ses frères et sœurs avant de réapparaître. Mais la Création n'était pas infinie, et sa passion aurait dû finir par être étanchée ... mais les décennies passèrent, et ses découvertes ne se tarirent pas, devenant même de plus en plus magnifiques et uniques. Alors vint la convocation divine.
Nul cataclysme n'aurait pu davantage ébranler les Célestes que la révélation qui fut faîte à cette occasion par leur Père. Elle avait osé transgresser l'un des grands interdits : altérer de sa propre volonté la Création, la manipuler par touches subtiles d'aether, la nourrir de ses pouvoirs afin de la rendre conforme à ses propres désirs. Le premier crime d'un Céleste. Consciente de sa faute, mais incapable de présenter le moindre remord ni regret, elle tenta de se défendre, mais la sentence était déjà arrêtée, et nul n'osa se dresser contre Dieu parmi ses rares soutiens. L'emprisonnement ne fut pas le pire châtiment, loin de là : en préalable, elle dû assister à la destruction, intégrale et sans pitié, de chacun de ses bourgeons, se sa propre progéniture. Pour la première fois, elle hurla à se briser la voix, suppliant une clémence qui n'arriva jamais.
Cinq siècles s'écoulèrent avant qu'enfin elle ne soit libérée, nullement par le pardon divin, mais par la rébellion d'une poignée de ses frères et sœurs. La destruction de sa geôle, un pari risqué, s'avéra payant lorsqu'elle se rallia à leur cause, mais même son renfort ne put altérer l'issue inéluctable. Exilée en Enfer comme les autres après leur défaite, elle fut la plus véloce à apprivoiser leur nouveau foyer, dès les premiers instants à la conquête des létales pousses locales. L'influence qu'elle exerça sur la flore infernale fut majeure, mais ô combien délicate à évaluer désormais là où tout n'est que mutations et altérations, disparitions et émergences. Son expertise botaniste se manifesta dans toute sa variété durant les conflits, tant pour les remèdes et simples que les poisons, des colosses végétaux s'attaquant aux gens et lieux.
Les domaines relevant de la sphère végétale ne sont pas les seuls à sentir son regard. Leviathan gère, en toute discrétion relative, l'une des branches les plus sordides du système servile infernal. Loin des marchés de gros et du commerce de masse, ses réseaux s'intéressent avant tout aux êtres uniques, aux individualités remarquables, aux essences incomparables. Ceux qui ont le malheur de tomber dans ses rets et de satisfaire ses critères disparaissent, ne laissant derrière eux que sombres rumeurs difficiles à élucider. Que ses créations se parent de nombreux attributs aetheriques ou animiques n'aide guère à l'optimisme sur leur destin.
L'incarnation de la piété filiale, du fils aimant, adorant même cette figure paternelle irradiant de perfection ; nul ne pouvait se targuer de surpasser Méphistophélès dans ce domaine, et nul ne l'aurait osé, tant son essence toute entière se tournait vers ce chemin. Sa passion platonique et sa chaste vénération irradiaient d'une telle sincérité que nul n'aurait osé le railler, d'autant qu'il n'était jamais le dernier à verbaliser une certaine dérision à son propre égard, suscitant pour son plus grand régal rires et sourires. Pourtant, l'essentiel de son temps se consacrait au soutien des tâches de Lucifel, l'Aîné idéal, le modèle à suivre, son frère préféré et un brin idéalisé, sans égaler la figure Divine. Un soutien moral et fidèle du Premier des Célestes, dans ses innombrables et complexes tâches, et plus sobrement, une amitié indispensable à leur équilibre mutuel. La déchirure de l'exil n'en fut que plus grande.
Le désespoir infiltra insidieusement l'archange, incapable d'entendre cette faille de son univers, cette fissure entre les deux êtres qu'il chérissait par-dessus tout, le refus obstiné de se repentir de son frère, la sévérité implacable de son Père. En vain, il plaida auprès de Dieu, des décennies durant, pour obtenir un pardon, une once de clémence envers le dissident. La morosité le gagnant, la détresse envahissant chaque lustre plus de portions de son âme, il se décida à commettre l'implacable transgression, dans le fol espoir d'effacer cette souillure de l'harmonie : discrètement, dans l'ignorance de tous, il rejoint l'Exilé dans son séjour infernal. S'il espérant lui faire entendre raison, ramener son devancier sur le droit chemin et réparer la concorde des Cieux, la faillite fut spectaculaire. Lorsqu'il revint de son séjour secret, sa foi en son Père avait disparu, remplacée par un atroce cynisme et une détermination glaciale à le voir choir de son trône.
En l'absence de Lucifel, il lui revint d'élaborer le premier complot de l'histoire des Plans. Le recrutement de Mammon, Asmodée et Belzebuth, l'évasion de Belial et de Leviathan, et tant d'autres Déchus ... la rébellion n'aurait su atteindre une telle ampleur sans ses efforts acharnés. Il tomba le masque au premier sang, convaincu de la justesse et de l'inéluctabilité de leur triomphe, sa passion l'empêchant de commettre davantage d'irréparables dégradations. Ses efforts, conjugués à ceux de Belphégor, assurèrent la domination incontestable de Lucifer lors de l'établissement de l'Enfer, établissant la suprématie qui perdure encore.
Peu apprécié, un bel euphémisme, des autres Incarnations plus rétives à l'autorité de Lucifer, Méphistophélès a depuis lors consacré l'essentiel de ses efforts à assurer la position de son souverain, bien avant l'éventuel triomphe infernal et la défaite des Célestes. Bien des machinations ont été désamorcées, tuées dans l’œuf, avant qu'elles ne puissent porter le moindre coup aux domaines, possessions ou l'influence de Lucifer, par l'intervention délicate du Mensonge. Suprêmement doué pour manipuler et déguiser la vérité, altérer les faits et perceptions et modeler une réalité qui sert ses plans, son entremise est toujours difficile à déceler et bien plus à jauger, qu'elle se résume à un murmure ou soit proclamée aux yeux de chacun. Quant à discerner la part de calcul et de pulsion mythomaniaque qui préside à tel acte, voilà une tâche encore plus illusoire.
D'Aîné des Enfants, bras principal de Dieu, préféré et régent tout désigné à traître au nom honni par tous, progéniture ingrate et incarnation du Mal, comme le puissant a chuté ... Dès les premiers instants de la Création, alors que la Terre n'était encore que poussière cosmique et concept abstrait, il était aux côtés de son Père, lui portant assistance dans ses Œuvres, agissant en délégataire principal de son autorité, tranchant nombre de sujets indignes de Son attention en son nom. Apprécié de tous pour ses nombreux mérites, il fut l'un des rares impliqués dans le projet le plus sensible du Créateur, l'Humanité. Alors que son Père consacrait son attention sur Adam, il chargea Lucifel de la maturation de Lilith, la première femme toute juste créée, afin de l'intégrer dans le plan divin. Nul ne pouvait prévoir que cette décision engendrerait les premières fissures entre eux.
Adam refusa la compagnie de Lilith, conduisant in fine à la création d'Eve et l'ostracisme de Lilith. Profondément blessé, non tant du traitement injuste réservé à sa protégée que les lourdes implications envers lui-même, Lucifel accusa le coup. Il avait échoué, son œuvre implicitement une déception aux yeux de son Père, indigne d'avoir sa place dans la Création. De là naquit une inimitié tenace envers le couple fondateur, et plus tard envers leur descendance. Seul parmi sa fratrie, il continua de visiter Lilith, tirant fierté de son ancienne charge et soignant son orgueil blessé, se persuadant qu'on lui avait injustement ôté la place qui lui revenait de droit, l'instruisant dans les savoirs des Célestes.
La révélation de la chute d'Adam et d'Eve, et l'implication de Lilith dans le sacrilège de la pomme ne l'ébranla pas dans son soutien. Pour son crime indéniable, le châtiment était inévitable et inéluctablement magistral, émanant de Dieu lui-même, et pourtant Lucifer s'y opposa frontalement. Seul à se dresser ouvertement contre Dieu, il argua en vain que la responsabilité du crime n'émanait que de ceux à avoir consommé le fruit, à peu de choses de proclamer haut et fort que l’œuvre de Dieu était imparfaite. En dépit des supplications d'autres Archanges, désespérés de le voir s'engager sur cette voie sans issue ni retour, il refusa de désavouer tant ses propos que sa protégée. Pour sa rébellion, il fut privé de sa grâce, mutilé dans l'instant, et exilé en Enfer jusqu'à sa repentance. Il ne devait jamais revoir Lilith, ni apprendre son sort, pas plus que quiconque à l'exception du Créateur.
Un premier siècle s'écoula, une éternité de souffrance et de désespoir, aux frontières de la folie et même de la démence, sans qu'il ne renie pour autant ses convictions. Lentement, rassemblant sa psyché en fragments, il commença à arpenter ces paysages inconnus, d'accès toujours refusé par Dieu d'ordinaire. Son essence amoindrie par la mutilation de sa grâce, il parvint néanmoins à suivre les murmures de l'étrange aether de ce plan, jusqu'à enfin découvrir l'ampleur des mensonges de son Créateur. Une vérité insoutenable, et pourtant si libératrice. Le Premier, il avait eu raison, contre tous, il avait atteint la révélation. Mais ce qu'il découvrit, cette source qui l'abreuva du premier Vice, assurant sa subsistance et consolidant ses forces, était bien trop vaste pour lui. S'il voulait renverser le tyrannique mystificateur, il lui faudrait des alliés, ou plutôt des vassaux. Méphistophélès et Belphégor furent les premiers, mais ils ne suffiraient pas.
La rébellion ouverte qu'il déclencha à son retour au Paradis échoua, sans être vraiment infructueuse. Outre les dégâts colossaux qu'elle inflige au Paradis et aux Célestes, elle démontra avec éclat qu'il était possible de se dresser contre leur Père, et permit in fine l'élévation des Incarnations et d'asseoir sa propre emprise sur la nouvelle faction Infernale. Sa suprématie rapidement affirmée après une vaine contestation de Belial, il imposa son monopole encore présent sur les futurs Déchus à venir, de même que sa main-mise sur la région entière d'Elysion. Il demeure encore aujourd'hui le Premier de ses pairs, le souverain de l'Enfer, l'Orgueil propulsé au rang de premier des Vices.
Paradoxe typique de l'Enfer, son autorité est autant incontestée dans l'absolu que fragile dans le détail. Sa finesse politique et son usage habile de sa puissance lui ont permis d'assurer sa domination et de diriger au mieux les efforts de ses pairs vers le chemin qui mènera à la chute du Despote divin. Si nul ne saurait le défier sans en payer le prix, la récalcitrante des autres Incarnations peut mener à bien des déconvenues ou revers, et leur mauvaise volonté délicate à déceler, avant même de la prouver. Les conflits des premiers temps, et la Guerre Sanglante elle-même, aurait pu être remportée si les dissensions et affrontements internes n'avaient ralenti la montée en puissance infernale à maintes occasions.
Lucifer est l'un des trois architectes de la reconstruction du plan mortel à l'issue de la Guerre Sanglante, avec Dieu et Azrael, l’Émissaire de la Mort. La tâche fut longue et ardue, tant par l'extrême subtilité requise par l’œuvre inédite et colossale que les négociations féroces entreprises par Lucifer afin d'assurer la place de l'Enfer dans ce nouveau monde à naître. Le détail de leurs échanges et discussions, sans témoin d'aucune sorte, n'a jamais fuité. Plus récemment, il a encore été contraint d'interagir avec les autres factions, lorsqu'une prophétie émanant de l'Oracle Blanc est venue détailler celle, plus ancienne, de l'Apocalypse. Une nouvelle fois, les Trois se sont réunis, s'efforçant de désamorcer une nouvelle flambée des tensions et une deuxième Guerre Sanglante. A l'issue de ce conciliabule, il s'est retrouvé, associé à Gabrielle, à concevoir chacun des Cavaliers, à l'aide d'enveloppes mortelles soigneusement sélectionnées. La Charité comme l'Orgueil se sont tous deux acquittés sans plaisir de cette tâche, avant de se tenir à l'écart de leur progéniture, comme voulu par l'accord des factions.
A peine née et déjà séparée de sa fratrie. Une famille espagnole trouva son couffin sur leur porche. Ils ne cherchèrent pas à connaître l'origine du nourrisson et encore moins son histoire. Même s'ils possédaient déjà trois enfants, Alonzo et Saez l’accueillirent comme si c'était la leur. Ils la nommèrent Herrera.
Alors qu'elle était âgée de 7 ans, elle se blessa lors d'une chute. Sa plaie, sous le regard déconcerté de ses parents, se résorba. Ceux-ci, virent cela comme un don de Dieu. Ils se jurèrent de garder le secret de ce miracle par crainte qu'on ne leur ôta leur si précieux enfant. On la somma de faire attention. De cacher ce fait à quiconque. Personne ne devait savoir qu'elle disposait de ce don rare.
A ses 9 ans, elle se rendit compte qu'elle voyait trois êtres, qui l'observaient silencieusement, aléatoirement. Elle tenta de communiquer avec eux, mais leur bouche demeurait toujours taiseuse malgré ses nombreuses questions. Herrera parla à sa famille de cette trinité. Ils y virent des envoyés de Dieu pour la protéger du mal. Qu'elle n'avait pas à les craindre.
A 21 ans, elle épousa un médecin, du double de son âge. Elle rencontra l'homme lors d'une soirée avec des proches de ses parents, il y a un an, de cela. Bien que Perez éprouvait des sentiments envers elle, la différence d'âge le retenait. Il fallu que Herrera exprimasse que l'écart n'avait guère d'importance pour qu'une liaison se crée.
A 23 ans, elle tomba enceinte de son époux. La grossesse n'arriva pas à terme. Ils essayèrent d'en avoir un autre, sans succès. Ils comprirent qu'après sa fausse couche, elle ne pourrait plus jamais avoir d'enfant.
A 25, un ange de la mort et ses observateurs lui annoncèrent sa réelle nature, son origine cachée jusqu'ici. Elle comprit alors qu'un lourd destin reposait sur ses épaules. Bien qu'elle aurait voulu partager la vérité à sa famille et son mari, elle s’abstint, par crainte d'être déconsidérée par ses proches aimés. Les cavaliers portaient aussi un rôle infamant : celui de semeur de mort et de chaos.
A 28 ans, elle fit la connaissance de sa sœur. Le mot flamboyante pourrait la décrire. Constance resta avec Herrera quelques jours. Elles échangèrent sur leur passé respectif. Famine trouva désolant qu'elle ait vécu une si sombre enfance. L'humanité pouvait se parer de cruauté lorsqu'elle le souhaitait.
A 31 ans, elle rencontra ses frères. Ils restèrent durant une semaine. Ils partagèrent des moments agréables, rattrapant les années de séparation. Puis, ils partirent.
A 35, alors qu'elle préparait le repas pour son mari, elle se retrouva téléportée en Amérique du Sud. Son esprit se régala de toute ces âmes affamées, de tout ces ventres vides bien que son humanité rejetait avec horreur ce plaisir.
Ses parents moururent entre ses 42 et 43 ans. Lorsque son père décéda, sa mère se laissait dépérir. Elle le rejoignit quelques mois après. Herrera espéra qu'ils puissent rejoindre l'un et l'autre, les cieux.
Son mari mourut a 73 ans d'un cancer généralisé. Après avoir fait son deuil, Herrera à l'âge de 52 ans, quitta sa ville natale. Elle abandonna sa vie sédentaire pour une existence nomade, comme ses frères et sa sœur.
Une famille de Lord, en mal d'enfants, trouvèrent un jour de pluie, le couffin de Mort, sur le pas de leur porte. Aucun message ne se trouvait dans les langes du nourrisson. Transcendés par le bonheur, ils prirent dans le bras l'enfançon. Il ne nommèrent Lawrence.
Le bébé grandit et devint un enfant de 8 ans. Depuis ses premiers balbutiements, il montra des grandes prouesses dans tout. En avance sur ses semblables, pour marcher, pour parler, pour lire, pour écrire ou apprendre à compter. Eleonore et Elijah étaient heureux et fiers de Lawrence. Ils ne cessaient de le féliciter. Ils éprouvaient envers leur fils, une rare fierté.
De 8 à 18 ans, Lawrence passa la majorité de sa vie à Gresham's School où il y étudia. Jusqu'à la fin de ses études, il reçut les meilleurs notes de sa classe. Son entente avec les autres élèves étaient entre appréciation et rivalité.
A 25 ans, il apprit ses origines, l'identité de ses vrais parents, sa réelle nature. Il ne chercha pas à en apprendre davantage. Bien qu'il éprouve de la curiosité pour son jumeau et ses jumelles, il n'accorda que peu d'importance à Gabriel et Lucifer. Bien qu'ils furent ses géniteurs, ils ne l'élevèrent pas.
A 27 ans, Giacomo lui rendit visite. Son frère, bien qu'il s'était fait à l'idée d'être cavalier, détestait sa nature. Son éducation chrétienne n'arrangeait pas sa vision de lui-même. Lawrence trouva les bons arguments pour qu'il oublie sa haine et s'accepte tel qu'il est.
A 31 ans, il rencontra ses sœurs. Si l'une était chatoyante comme le soleil, l'autre était comme la lune. Il éprouvait envers elle, un instinct protecteur. Il aurait voulu être là pour Guerre alors qu'elle se faisait rejeter par sa propre famille.
A 38 ans, il se retrouva téléporté en chine du centre. Le massacre en masse prov
Une famille pieuse trouva son couffin sur son palier. Encore en deuil, ils virent la venue de cet enfançon comme un miracle du ciel. La femme ne pouvait plus avoir d'enfant. La perte de leur petite fille et la stérilité Dominica avait apporté la douleur dans leur cœur jusqu'à la découverte de Giacomo.
Depuis sa tendre enfance et jusqu'à ses 19 ans, Giacomo étudia dans une école chrétienne, selon le souhait de ses parents. Bien que cela ne fut pas de son choix au début, il reçut « l'appel ».
A 21 ans, il désira être prêtre pour se rapprocher de Dieu. Cette vocation d'aide au prochain et l'amour au Seigneur convenait à sa foi, à son essence.
A 24 ans, après avoir fait une formation à l'église, il put porter la robe de prêtre. Avoir réalisé son rêve remplissait lui et sa famille, de bonheur. Il savait qu'il avait choisi la bonne voie.
A 25, un ange de la mort l'informa de sa nature, de ses origines. La compréhension qu'il pouvait être un fléau pour les hommes lui donna la nausée. Une haine viscérale, envers lui même naquit dans ses entrailles. Il détestait ce qu'il représentait. Ne pouvant plus être un serviteur de Dieu, il quitta l'église, le coeur lourd.
A 27 ans, il rencontra son jumeau. Il parvint à le convaincre que sa nature de cavalier pouvait aussi être positive pour les hommes. Cette nouvelle vision calmait l'accalmie dans son cœur. Le rendit moins amer.
A 31 ans, il rencontra ses sœurs.
A 38 ans, il se retrouva téléporté en Chine, là où la peste frappa les mortels, de façon virulente. La mort de ces êtres, à cause de la maladie, la réjouissance qu'une infime part de lui prenait à leur mal, l’écœura. Il espéra au plus profond de lui s'éveiller en tant que Guérison. Il ne veut et ne voulait pas devenir le cauchemar des hommes.
Matryona Adamovitch
Alpha dominant.e
Animal :
Aura animale : Grand requin blanc
Propriété : Sigi, Issei et Yîara
Particularités : Odeur de bergamote - Cicatrices dans le dos
Bonjour à vous ! Et bien c'est étrange, il n'y avait pas de soucis avec le code présenté et c'est bien la première fois que j'entends que les invités sont limités dans la prise de codage... Après, il arrive cependant, que la prévisualisation ne marche pas complètement pour les invités, ce qui donne l'impression que le codage n'est pas pris dans son ensemble ! Peut-être est-ce le souci que vous avez rencontré ? (Cela n'affecte en rien le codage une fois posté cela dit, cela ne fait que planter la prévisualisation !)
L'intendant
Invité
Re: Déliquescence Lun 27 Nov - 11:41
Bonjouuuuuuuur !!
C'est anciennement la Nuée
Comme le thème a changé, pourriez vous changer notre bouton et notre fiche publicité ? ;)
Nous sommes toujours six comptes validés. Le forum avance à son propre rythme ! Les aventures des membres se finissent et d'autres se créent.
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Thème
Le thème de déliquescence a été pratiquement remanié. Il arbore une facette plus sombre, plus en rapport avec l'univers du forum. Les onglets qui étaient sur la page d'accueil, on été ôté. Il ne reste maintenant que l'essentiel d'affiché. La taille des avatars ont changé, leur format est plus vertical. En dernier, pour permettre à Déliquescence d'être moins allongé, et d'éviter de scroller à l'infini, les catégories sont en colonnes.
Fiches Raciales
Le codage, de toute les fiches raciales, à été revu. Un système d'onglets fut utilisé afin de rendre le texte beaucoup moins indigeste. Dans le contenu, toute les fiches, outre les Damnés et les Incarnations, ont été complètement remaniées. Certaines étaient incomplètes et manquaient d'informations. D'autres, sur le fond, étaient décousues.
Grimoire Ancien
• Après un retour, comme quoi le contenu était trop long, les textes du topic Races jouables ont été remaniés. Ils sont dorénavant plus concis.
• Un résumé de la chronologie a été fait, afin d'aller à l'essentiel. Des ancres relient les dates, pour vous permettre de lire le contenu non synthétique, sans devoir utiliser la mollette de la souris.
• Depuis que Dieu l'a engendré, Michael a toujours fait preuve d'une vaillance et d'une loyauté exemplaire.
• Lors de la rébellion de Lucifer et de ses apôtres, une haine tenace s'est éveillée dans sa chair pour cet enfant traître. Il était le favori de Dieu. Le plus brillant des anges. Et cette engeance préféra l'insoumission à sa grâce. Pour le Déicide qu'il désira commettre, Michael souhaita la mort de Lucifer, sans jamais donner verbe à cette pensée. Mais son vœu ne fut pas réalisé.
• C'est à Michael qu'est revenue la lourde tâche de mettre sur pied l'armée du Paradis ex nihilo, après la rébellion et la réalisation qu'un affrontement avec l'Enfer était inéluctable. Il s'est acquitté de sa tâche avec dévotion et efficacité. Si le Paradis a été en mesure de faire jeu égal durant les longs millénaires de conflits qui ont précédé le Grand Jeu, c'est en grande partie grâce à lui.
• Il a pris la tête des troupes du paradis pour les mener à la bataille à de multiples reprises, la dernière (et la plus mémorable) étant lors de la Guerre Sanglante. S'il n'est pas parvenu à ôter la vie du roi infernal, Michael est parvenu à tuer Mammon durant ce même conflit. La destruction de l'avarice, sous sa forme draconique, lui valu les louanges de ses guerriers et des peintures esquissées par les mortels. Ces flagorneries le laissèrent de marbre. Il n'avait fait que ce pourquoi il est né.
• Si Michael n'a pas contesté le Grand Jeu, il ne faisait pas partie de ceux enchantés par l'idée. Les êtres humains pouvaient être recréés. Mais il s'est incliné devant la décision divine.
• A la suite de l'établissement du Grand Jeu, et alors que Dieu se retirait en son Trianon, Michael fut nommé Régent du royaume céleste. Encore une fois, il n'a pas protesté contre cette décision et s'acquitte encore aujourd'hui de sa tâche avec dévotion et entrain.
• Sa défense acharnée des intérêts divins l'a amené à prendre un certain nombre de décisions difficiles. Parmi les plus délicates, on peut sans hésiter citer la confrontation avec les Mageias survivants, ainsi que la crise des hybrides. Confronté à de nombreux avis divergents, il a toujours choisi la fermeté et le maintien de l'autorité céleste. Quitte à devoir ainsi lancer la traque des ennemis du Paradis ...
• Les années n'ont pas entamé sa méfiance farouche à l'égard des infernaux, pas plus que le souvenir encore brûlant de leurs exactions. Il a toujours insisté pour que les célestes restent sur leur garde. Ces derniers temps, son regard se braque sur Venise, où de nombreuses disparitions d'anges ont été remarquées.
• Baraquiel s'est toujours dévouée à la tâche incessante d'effacer le doute dans les esprits des Célestes pour qu'ils conservent la foi en leur Seigneur et Maître. La Rébellion a donc été vécue comme une déchirure par cette enfant qui voue une confiance et une adoration sans limites à son Père. Pire, cet événement a profondément blessé l'archange au plus profond de son âme. L'idéaliste sympathique et compréhensive s'est muée en zélote agressive, intolérante envers toute contradiction à la parole divine. Car ce qu'elle vit encore aujourd'hui comme un échec, une faute personnelle, ne saurait ce reproduire en aucun cas ...
• Consciente de l'importance des âmes humaines et de leur poids capital dans le bras de fer entre l'Enfer et le Paradis, elle a rapidement investi l'écrasante majorité de ses forces et de ses suivants dans la lutte pour leur contrôle. Au-delà de l'enjeu spirituel, se cache là un aspect véritablement stratégique : le camp qui réussira à attirer le plus d'âmes de son côté pourrait bien prendre l'avantage ...
• De fait, elle est l'un des archanges les moins présentes au Paradis, et ce constat peut s'élargir à l'ensemble de ses affiliés. Une alliance informelle s'est conclue au fil des millénaires avec la Justice pour remédier au vide ainsi créé, les deux Archanges partageant une même vision de la dissidence et des prêcheurs de doute ... et de la nécessité de l'éradiquer à la racine.
• Baraquiel est évidemment derrière l'émergence du christianisme, ainsi que de sa fulgurante expansion. Mais bien peu réalisent l'ampleur de son influence et de ses manipulations. L'idéal de Baraquiel serait que tous reconnaissent la grandeur de Dieu, mais de par le Grand Jeu, de par la nature humaine, de par les influences néfastes des autres factions, un tel rêve est au-delà de sa portée. Aussi se concentre-t-elle sur l'essentiel : préserver et accroître les Vertus, et tout particulièrement la Foi. C'est ainsi qu'elle a favorisé la diffusion de courants religieux ou philosophiques multiples, parfois bien distincts de l’Église, voire antagonistes. Qu'importe le nom ou l'épithète : l'essentiel est que l'humanité se tourne vers le divin et les Vertus, qu'elle se détourne des Vices, de l'athéisme et de l'agnosticisme.
• Dans la longue controverse sur le traitement à réserver aux diverses factions terrestres qui tentèrent de s'opposer à l'influence céleste, Mageias comme Hybrides, elle est des voix les plus fermes et autoritaires. Sa verve enflammée a joué une part essentielle dans le lancement des traques des deux millénaires ...
• Les deux derniers siècles n'ont pas été de tout repos pour la Foi. L’Église chancelle par endroits, mise à mal par de nouveaux idéaux et la montée de sentiments anticléricaux. Pourtant, ce serait bien mal connaître Baraquiel que de le supposer défait. La foi vacille peut-être dans certaines contrées de l'Europe, mais elle n'a jamais été aussi forte dans tant d'autres régions ...
• Elle n'eut pas sa Vertu par Naissance. Si elle est bien née archange, elle n'incarnait pas la Prudence. Ce fut un autre archange qui hérita de la Prudence, Métatron. Par un étrange dessein de Dieu, les deux archanges étaient d'une exacte similarité de corps et d'âmes, conçus au même instant. Seuls quelques traits d'esprit et d'intellect différenciaient les deux jumeaux. Sandalphon, sans aucune jalousie ni envie, félicita son frère et se plaça à son service, devenant ainsi sa plus fidèle et efficace lieutenante. Et cela fut ainsi durant de nombreux millénaires.
• Son jumeau fut assassiné des mains de l'Orgueil, piégé par les forces démoniaques. Lucifer lui-même asséna le coup fatal. Dès lors, la rancœur qu'elle éprouvait déjà à l'égard du Traître s'amplifia, bien au-delà de celle d'un céleste ordinaire. C'était devenu une affaire personnelle ...
• Elle a été en charge des protections du Paradis dès l'instant où les engeances infernales furent renvoyées chez elles, en Enfer. C'est sous sa supervision que sont nés tant les différents mécanismes de surveillance, de défense et de contre-attaque, que les protocoles et techniques des gardes face à toute intrusion.
• Des Vertus, elle est sans doute le plus difficile à prévoir, tant les exigences de l'inclination dont elle a hérité sont difficiles à satisfaire d'une unique façon. Si la Prudence exige souvent d'observer et d'évaluer avant d'agir, elle peut aussi requérir une réaction rapide et brutale face à un danger en apparence mineur, pour éviter qu'elle ne dégénère. Elle fait partie des plus volatiles en apparence, penchant en faveur des radicaux ou des modérés, des agressifs ou des défensifs, des belliqueux ou des pacifistes, parfois le temps d'un débat, voire même d'une question. Loin d'être la marque d'une girouette, cette tendance est celle d'un esprit profondément opposé à toute généralisation, idée préconçue ou solution miracle ...
• Elle continue de jouer un rôle majeur dans la protection et la défense du Paradis, même deux millénaires après la fin de la Guerre Sanglante. Pour autant, ce serait une erreur de croire qu'elle ne se préoccupe pas du plan terrestre. Elle assure-là une tâche semblable à celle de Tsadkiel, quoique distincte. Veilleurs plutôt qu'espions, les affiliés de la Prudence sont plus visibles et connus de leurs pairs, à dessein : surveillants et gardiens, de leurs congénères comme des humains, elles s'efforcent de protéger célestes et mortels des manigances infernales ou de leurs propres actions impétueuses.
• L'excès ou le défaut, la surabondance ou la pénurie, voilà les véritables ennemis d'Haniel. Dès les premiers jours, il s'était déjà lancé dans cette recherche d'un équilibre, d'une harmonie que d'aucuns de ses semblables qualifiaient d'idéaliste, si ce n'est même dangereuse ... Comment considérer autrement une pensée prônant la modération en toute chose, y compris dans le développement des vertus ou du Bien, l'adoration même du Père ? Même s'il l'a toujours tu, il n'a jamais considéré la défiance de Lucifer envers Dieu comme un crime. La véritable erreur du Déchu n'était autre que la rébellion, une réaction démesurée à une simple divergence d'opinions ...
• Ce n'est non sans mal qu'il parvint à calmer le feu qui brûlait dans les veines d'Uriel, Baraquiel, Métratron et Michael lors de la trahison de Lucifer. Sans la présence de Dieu, Haniel sait qu'il n'aurait pas pu réussir ce miracle. Mais son intervention n'en fut pas moins essentielle pour juguler leurs élans ardents et éviter des décisions hâtives, potentiellement désastreuses pour un Paradis qui n'était pas encore près à une confrontation absolue.
• S'il s'efforça autant que possible d'éviter l'avènement de la Guerre Sanglante qu'il avait entrevu depuis longtemps, il ne put enrayer l'inexorable mécanisme qui devait lui donner naissance. Il changea immédiatement son objectif, conscient de la futilité de s'opposer de front au conflit. Plutôt que de tenter d'apaiser les zones déjà embrasées, il tenta, avec un succès relatif, de conserver à l'abri les régions pacifiées, ou encore celles où les combats n'avaient pas dépassé le stade des escarmouches. L'acmé du conflit vit sa seule intervention guerrière, par l'aide obtenue auprès des entités anciennes du Paradis, dragons et créatures des vastes étendues célestes.
• Depuis la mise en place des Vertus, et la nouvelle donne au sein de la société du Paradis, Haniel et ses affidés assurent le rôle de ciment entre les différentes visions, les différentes factions et influences qui parcourent la société céleste. La Tempérance s'assure que l'équilibre entre chacune soit préservé, que nul ne s'emporte outre mesure dans les débats parfois houleux qui s'y déroulent, que rien ne remette en cause l'harmonie céleste. En cela, elle est ce rappel constant, parfois assommant ou irritant, souvent nécessaire, de l'importance du contrôle de soi, y compris auprès des autres archanges majeurs.
• Fidèle soutien du Grand Jeu, il assure également un autre rôle, plus discret et même secret, en dehors du cercle des Vertus et de ses plus loyaux disciples. C'est de lui que provint l'inévitable coopération avec les Infernaux lors de la reconstruction. Lors des rares instances où le Paradis se retrouve en nécessité de dialoguer ou d'interagir avec les instances démoniaques, c'est là aussi Haniel qui se charge de cette tâche ingrate. Car de toutes les Vertus, de l'éveillé à l'archange, c'est la Tempérance qui s'est toujours révélée la plus coriace à toute influence démoniaque, même les plus subtiles et sournoises.
L'Archange Eliah a toujours fait preuve d'une certaine fascination pour les mortels, l'une des dernières et plus importantes touches de la Création divine. Elle entretint pendant des siècles une certaine proximité amicale avec Gabrielle, les deux Archanges partageant une attention commune pour ces êtres si fragiles, quand bien même leurs motifs et raisons différaient parfois radicalement. Farouchement opposée à leur expulsion d'Eden et leur châtiment, les premières fêlures apparurent dès lors chez Eliah, tant dans cette amitié que sa dévotion pour son Père. Elle fut parmi les tous premiers Célestes à venir en aide aux humains, leur apportant les premières connaissances dans l'art de la chasse et la science des armes afin de se défendre contre les prédateurs et d'assurer leur subsistance. Déjà, des débats enflammés l'opposèrent à ses frères et sœurs, nombreux condamnant son geste qui devait aboutir aux premiers conflits.
Ecoeurée par l'attitude du Paradis, elle fut la première à prêter une oreille attentive aux propos séditieux de Lucifel, sans pour autant y succomber immédiatement. Quand l'accusation d'avoir occis un autre Archange tomba sur elle, elle ne chercha pas à se défendre et déchaîna sa rage dans toute sa splendeur et sa furie, bientôt légendaire. Les digues rompues, elle fut l'une des plus farouches combattantes dans la rébellion qui s'ensuivit, mais ne parvint pas à éviter leur défaite.
Lorsque sonna la répartition des pouvoirs, la Colère se manifesta à nouveau devant l'arrogance de Lucifer qui prétendit à un statut supérieur aux autres Vices. Elle échoua à nouveau, et, vaincue, se vit attribuer le sobriquet de Belial, Inutile, sans valeur. Ravalant sa rage, elle s'appropria le surnom, déterminée à le faire ravaler non seulement à l'ancien favori de Yahvé, mais aussi au Père lui-même et à tous ceux qui s'étaient détournés d'elle, mortels inclus.
Dès les premiers jours en Enfer, Belial a été aux premiers rangs des armées infernales, si ce n'est à la tête. L'écrasante majorité de l'armement, des tactiques et des stratégies, de l'organisation même sont les fruits de son intellect et de son imagination. S'il est difficile d'estimer sa part dans le déclenchement du premier conflit ouvert, elle pris la tête de l'ost infernal et parvint à infliger une lourde défaite aux armées célestes. Lors des millénaires qui suivit, elle réitéra l'exploit à de nombreuses reprises, son impulsivité lui valant néanmoins son lot de revers.
La Guerre Sanglante représenta l'apothéose, le pinacle de son existence. La menace d'une annihilation complète de la Création fut insuffisante à l'arrêter, et elle aurait défié à nouveau Lucifer si les autres Incarnations n'avaient pas soutenu leur souverain, dans une rare démonstration d'unité. Elle fut contrait de suivre le mouvement, contre tous ses souhaits. Si elle n'est pas à la source de chaque conflit ayant dévasté la Terre depuis, les mortels se débrouillant sans elle à merveille, elle n'y a pas moins pris part.
A ce jour, Belial reste officiellement fidèle à Lucifer en dépit de sa hargne, tant elle sait qu'elle ne pourrait le défaire dans les circonstances actuelles. Mais sentant la promesse d'un nouveau conflit mortel au sein des nations européennes, bien plus dévastateur que les précédents, elle s'est faite élire maire de Venise afin de garder un oeil sur ces contrées si prometteuses. Du moins, telle est la raison officielle, car l'implication de deux Incarnations, la Colère et la Discorde, semble indiquer des motifs bien plus nébuleux.
Nul ne connaît vraiment les origines d'Uphir, à l'exception de lui-même. Lors du chaos de la rébellion de Lucifer, la trace de certains archanges fut perdue, disparus de la trame même de la Création. Si la plupart sont sans doute morts des mains de Lucifer ou ses camarades, il en est un qui parvint à rejoindre leurs rangs, pour des motifs qui lui sont propres. Quelle que soit son ancienne identité, il prit dès lors le nom d'Uphir, laissant son ancien épithète sombrer dans les limbes.
Les traces de l'influence d'Uphir sont difficiles à saisir avec certitude dans l'histoire des plans. Si on le soupçonne fortement d'avoir joué un rôle majeur dans la chute de l'Atlantide, le déclenchement des premiers conflits avec les Célestes puis celui de la Guerre Sanglante, nul n'a jamais pu (ou voulu) en apporter la preuve définitive. Dès les premiers siècles, les autres Incarnations se sont méfiées de lui et de ses manigances, de son extrême imprévisibilité pour tout autre esprit que le sien et de ses machinations tortueuses. Il s'est néanmoins toujours avéré être un adversaire déterminé du Paradis, s'efforçant toujours in fine de nuire à celui-ci dans l'étape finale de ses stratagèmes.
A l'inverse des autres Incarnations, il ne dispose d'aucune sphère d'influence où il règnerait en maître plus ou moins contesté. Selon les besoins de ses plans extrêmement alambiqués, complexes et planifiés, il choisit d'investir ses efforts et ceux de ses affiliés dans une direction ou une autre, souvent sans relation apparente avec ses menées. Si les autres démons ne voient en lui qu'un semeur de troubles et d e chaos, tant dans les plans du Paradis que ceux de l'Enfer, rares sont ceux à avoir décelé ses véritables motivations, pourtant en définitif fort simples. Le Chaos. Loin d'être un simple outil, un chemin comme pour les autres Infernaux, c'est bien la destination qu'il vise, celle qui l'a poussé à s'opposer au Père. Le Chaos absolu, pour toute la Création.
A l'exception notable de Lucifer, Uphir est la dernière des Incarnations originelles à n'avoir jamais été contraint à exécuter quelque inconscient prétendant outrageusement à son trône. Non que nul téméraire n'a jamais lorgné sur sa position, mais tous se sont retrouvés, en toute inconscience, à servir ses propres objectifs.
Dans l'ancien temps, celle qui devait devenir Leviathan n'était guère qu'une botaniste de renom dans les Cieux. Sous son impulsion, les rayons de la Bibliothèque Céleste se remplirent d'ouvrages recensant la Création végétale, ses innombrables spécimens et représentants, dans le moindre de leurs détails. Nul ne pouvait se vanter de rivaliser avec ses connaissances, et elle arpenta bientôt les régions du Paradis pendant des lustres, à la recherche de nouveaux plants et arbustes, disparaissant de la vue, jusqu'à l'esprit même, de ses frères et sœurs avant de réapparaître. Mais la Création n'était pas infinie, et sa passion aurait dû finir par être étanchée ... mais les décennies passèrent, et ses découvertes ne se tarirent pas, devenant même de plus en plus magnifiques et uniques. Alors vint la convocation divine.
Nul cataclysme n'aurait pu davantage ébranler les Célestes que la révélation qui fut faîte à cette occasion par leur Père. Elle avait osé transgresser l'un des grands interdits : altérer de sa propre volonté la Création, la manipuler par touches subtiles d'aether, la nourrir de ses pouvoirs afin de la rendre conforme à ses propres désirs. Le premier crime d'un Céleste. Consciente de sa faute, mais incapable de présenter le moindre remord ni regret, elle tenta de se défendre, mais la sentence était déjà arrêtée, et nul n'osa se dresser contre Dieu parmi ses rares soutiens. L'emprisonnement ne fut pas le pire châtiment, loin de là : en préalable, elle dû assister à la destruction, intégrale et sans pitié, de chacun de ses bourgeons, se sa propre progéniture. Pour la première fois, elle hurla à se briser la voix, suppliant une clémence qui n'arriva jamais.
Cinq siècles s'écoulèrent avant qu'enfin elle ne soit libérée, nullement par le pardon divin, mais par la rébellion d'une poignée de ses frères et sœurs. La destruction de sa geôle, un pari risqué, s'avéra payant lorsqu'elle se rallia à leur cause, mais même son renfort ne put altérer l'issue inéluctable. Exilée en Enfer comme les autres après leur défaite, elle fut la plus véloce à apprivoiser leur nouveau foyer, dès les premiers instants à la conquête des létales pousses locales. L'influence qu'elle exerça sur la flore infernale fut majeure, mais ô combien délicate à évaluer désormais là où tout n'est que mutations et altérations, disparitions et émergences. Son expertise botaniste se manifesta dans toute sa variété durant les conflits, tant pour les remèdes et simples que les poisons, des colosses végétaux s'attaquant aux gens et lieux.
Les domaines relevant de la sphère végétale ne sont pas les seuls à sentir son regard. Leviathan gère, en toute discrétion relative, l'une des branches les plus sordides du système servile infernal. Loin des marchés de gros et du commerce de masse, ses réseaux s'intéressent avant tout aux êtres uniques, aux individualités remarquables, aux essences incomparables. Ceux qui ont le malheur de tomber dans ses rets et de satisfaire ses critères disparaissent, ne laissant derrière eux que sombres rumeurs difficiles à élucider. Que ses créations se parent de nombreux attributs aetheriques ou animiques n'aide guère à l'optimisme sur leur destin.
D'Aîné des Enfants, bras principal de Dieu, préféré et régent tout désigné à traître au nom honni par tous, progéniture ingrate et incarnation du Mal, comme le puissant a chuté ... Dès les premiers instants de la Création, alors que la Terre n'était encore que poussière cosmique et concept abstrait, il était aux côtés de son Père, lui portant assistance dans ses Œuvres, agissant en délégataire principal de son autorité, tranchant nombre de sujets indignes de Son attention en son nom. Apprécié de tous pour ses nombreux mérites, il fut l'un des rares impliqués dans le projet le plus sensible du Créateur, l'Humanité. Alors que son Père consacrait son attention sur Adam, il chargea Lucifel de la maturation de Lilith, la première femme toute juste créée, afin de l'intégrer dans le plan divin. Nul ne pouvait prévoir que cette décision engendrerait les premières fissures entre eux.
Adam refusa la compagnie de Lilith, conduisant in fine à la création d'Eve et l'ostracisme de Lilith. Profondément blessé, non tant du traitement injuste réservé à sa protégée que les lourdes implications envers lui-même, Lucifel accusa le coup. Il avait échoué, son œuvre implicitement une déception aux yeux de son Père, indigne d'avoir sa place dans la Création. De là naquit une inimitié tenace envers le couple fondateur, et plus tard envers leur descendance. Seul parmi sa fratrie, il continua de visiter Lilith, tirant fierté de son ancienne charge et soignant son orgueil blessé, se persuadant qu'on lui avait injustement ôté la place qui lui revenait de droit, l'instruisant dans les savoirs des Célestes.
La révélation de la chute d'Adam et d'Eve, et l'implication de Lilith dans le sacrilège de la pomme ne l'ébranla pas dans son soutien. Pour son crime indéniable, le châtiment était inévitable et inéluctablement magistral, émanant de Dieu lui-même, et pourtant Lucifer s'y opposa frontalement. Seul à se dresser ouvertement contre Dieu, il argua en vain que la responsabilité du crime n'émanait que de ceux à avoir consommé le fruit, à peu de choses de proclamer haut et fort que l’œuvre de Dieu était imparfaite. En dépit des supplications d'autres Archanges, désespérés de le voir s'engager sur cette voie sans issue ni retour, il refusa de désavouer tant ses propos que sa protégée. Pour sa rébellion, il fut privé de sa grâce, mutilé dans l'instant, et exilé en Enfer jusqu'à sa repentance. Il ne devait jamais revoir Lilith, ni apprendre son sort, pas plus que quiconque à l'exception du Créateur.
Un premier siècle s'écoula, une éternité de souffrance et de désespoir, aux frontières de la folie et même de la démence, sans qu'il ne renie pour autant ses convictions. Lentement, rassemblant sa psyché en fragments, il commença à arpenter ces paysages inconnus, d'accès toujours refusé par Dieu d'ordinaire. Son essence amoindrie par la mutilation de sa grâce, il parvint néanmoins à suivre les murmures de l'étrange aether de ce plan, jusqu'à enfin découvrir l'ampleur des mensonges de son Créateur. Une vérité insoutenable, et pourtant si libératrice. Le Premier, il avait eu raison, contre tous, il avait atteint la révélation. Mais ce qu'il découvrit, cette source qui l'abreuva du premier Vice, assurant sa subsistance et consolidant ses forces, était bien trop vaste pour lui. S'il voulait renverser le tyrannique mystificateur, il lui faudrait des alliés, ou plutôt des vassaux. Méphistophélès et Belphégor furent les premiers, mais ils ne suffiraient pas.
La rébellion ouverte qu'il déclencha à son retour au Paradis échoua, sans être vraiment infructueuse. Outre les dégâts colossaux qu'elle inflige au Paradis et aux Célestes, elle démontra avec éclat qu'il était possible de se dresser contre leur Père, et permit in fine l'élévation des Incarnations et d'asseoir sa propre emprise sur la nouvelle faction Infernale. Sa suprématie rapidement affirmée après une vaine contestation de Belial, il imposa son monopole encore présent sur les futurs Déchus à venir, de même que sa main-mise sur la région entière d'Elysion. Il demeure encore aujourd'hui le Premier de ses pairs, le souverain de l'Enfer, l'Orgueil propulsé au rang de premier des Vices.
Paradoxe typique de l'Enfer, son autorité est autant incontestée dans l'absolu que fragile dans le détail. Sa finesse politique et son usage habile de sa puissance lui ont permis d'assurer sa domination et de diriger au mieux les efforts de ses pairs vers le chemin qui mènera à la chute du Despote divin. Si nul ne saurait le défier sans en payer le prix, la récalcitrante des autres Incarnations peut mener à bien des déconvenues ou revers, et leur mauvaise volonté délicate à déceler, avant même de la prouver. Les conflits des premiers temps, et la Guerre Sanglante elle-même, aurait pu être remportée si les dissensions et affrontements internes n'avaient ralenti la montée en puissance infernale à maintes occasions.
Lucifer est l'un des trois architectes de la reconstruction du plan mortel à l'issue de la Guerre Sanglante, avec Dieu et Azrael, l’Émissaire de la Mort. La tâche fut longue et ardue, tant par l'extrême subtilité requise par l’œuvre inédite et colossale que les négociations féroces entreprises par Lucifer afin d'assurer la place de l'Enfer dans ce nouveau monde à naître. Le détail de leurs échanges et discussions, sans témoin d'aucune sorte, n'a jamais fuité. Plus récemment, il a encore été contraint d'interagir avec les autres factions, lorsqu'une prophétie émanant de l'Oracle Blanc est venue détailler celle, plus ancienne, de l'Apocalypse. Une nouvelle fois, les Trois se sont réunis, s'efforçant de désamorcer une nouvelle flambée des tensions et une deuxième Guerre Sanglante. A l'issue de ce conciliabule, il s'est retrouvé, associé à Gabrielle, à concevoir chacun des Cavaliers, à l'aide d'enveloppes mortelles soigneusement sélectionnées. La Charité comme l'Orgueil se sont tous deux acquittés sans plaisir de cette tâche, avant de se tenir à l'écart de leur progéniture, comme voulu par l'accord des factions.
L'intendant
Invité
Re: Déliquescence Sam 16 Déc - 9:24
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• Depuis que Dieu l'a engendré, Michael a toujours fait preuve d'une vaillance et d'une loyauté exemplaire.
• Lors de la rébellion de Lucifer et de ses apôtres, une haine tenace s'est éveillée dans sa chair pour cet enfant traître. Il était le favori de Dieu. Le plus brillant des anges. Et cette engeance préféra l'insoumission à sa grâce. Pour le Déicide qu'il désira commettre, Michael souhaita la mort de Lucifer, sans jamais donner verbe à cette pensée. Mais son vœu ne fut pas réalisé.
• C'est à Michael qu'est revenue la lourde tâche de mettre sur pied l'armée du Paradis ex nihilo, après la rébellion et la réalisation qu'un affrontement avec l'Enfer était inéluctable. Il s'est acquitté de sa tâche avec dévotion et efficacité. Si le Paradis a été en mesure de faire jeu égal durant les longs millénaires de conflits qui ont précédé le Grand Jeu, c'est en grande partie grâce à lui.
• Il a pris la tête des troupes du paradis pour les mener à la bataille à de multiples reprises, la dernière (et la plus mémorable) étant lors de la Guerre Sanglante. S'il n'est pas parvenu à ôter la vie du roi infernal, Michael est parvenu à tuer Mammon durant ce même conflit. La destruction de l'avarice, sous sa forme draconique, lui valu les louanges de ses guerriers et des peintures esquissées par les mortels. Ces flagorneries le laissèrent de marbre. Il n'avait fait que ce pourquoi il est né.
• Si Michael n'a pas contesté le Grand Jeu, il ne faisait pas partie de ceux enchantés par l'idée. Les êtres humains pouvaient être recréés. Mais il s'est incliné devant la décision divine.
• A la suite de l'établissement du Grand Jeu, et alors que Dieu se retirait en son Trianon, Michael fut nommé Régent du royaume céleste. Encore une fois, il n'a pas protesté contre cette décision et s'acquitte encore aujourd'hui de sa tâche avec dévotion et entrain.
• Sa défense acharnée des intérêts divins l'a amené à prendre un certain nombre de décisions difficiles. Parmi les plus délicates, on peut sans hésiter citer la confrontation avec les Mageias survivants, ainsi que la crise des hybrides. Confronté à de nombreux avis divergents, il a toujours choisi la fermeté et le maintien de l'autorité céleste. Quitte à devoir ainsi lancer la traque des ennemis du Paradis ...
• Les années n'ont pas entamé sa méfiance farouche à l'égard des infernaux, pas plus que le souvenir encore brûlant de leurs exactions. Il a toujours insisté pour que les célestes restent sur leur garde. Ces derniers temps, son regard se braque sur Venise, où de nombreuses disparitions d'anges ont été remarquées.
• Baraquiel s'est toujours dévouée à la tâche incessante d'effacer le doute dans les esprits des Célestes pour qu'ils conservent la foi en leur Seigneur et Maître. La Rébellion a donc été vécue comme une déchirure par cette enfant qui voue une confiance et une adoration sans limites à son Père. Pire, cet événement a profondément blessé l'archange au plus profond de son âme. L'idéaliste sympathique et compréhensive s'est muée en zélote agressive, intolérante envers toute contradiction à la parole divine. Car ce qu'elle vit encore aujourd'hui comme un échec, une faute personnelle, ne saurait ce reproduire en aucun cas ...
• Consciente de l'importance des âmes humaines et de leur poids capital dans le bras de fer entre l'Enfer et le Paradis, elle a rapidement investi l'écrasante majorité de ses forces et de ses suivants dans la lutte pour leur contrôle. Au-delà de l'enjeu spirituel, se cache là un aspect véritablement stratégique : le camp qui réussira à attirer le plus d'âmes de son côté pourrait bien prendre l'avantage ...
• De fait, elle est l'un des archanges les moins présentes au Paradis, et ce constat peut s'élargir à l'ensemble de ses affiliés. Une alliance informelle s'est conclue au fil des millénaires avec la Justice pour remédier au vide ainsi créé, les deux Archanges partageant une même vision de la dissidence et des prêcheurs de doute ... et de la nécessité de l'éradiquer à la racine.
• Baraquiel est évidemment derrière l'émergence du christianisme, ainsi que de sa fulgurante expansion. Mais bien peu réalisent l'ampleur de son influence et de ses manipulations. L'idéal de Baraquiel serait que tous reconnaissent la grandeur de Dieu, mais de par le Grand Jeu, de par la nature humaine, de par les influences néfastes des autres factions, un tel rêve est au-delà de sa portée. Aussi se concentre-t-elle sur l'essentiel : préserver et accroître les Vertus, et tout particulièrement la Foi. C'est ainsi qu'elle a favorisé la diffusion de courants religieux ou philosophiques multiples, parfois bien distincts de l’Église, voire antagonistes. Qu'importe le nom ou l'épithète : l'essentiel est que l'humanité se tourne vers le divin et les Vertus, qu'elle se détourne des Vices, de l'athéisme et de l'agnosticisme.
• Dans la longue controverse sur le traitement à réserver aux diverses factions terrestres qui tentèrent de s'opposer à l'influence céleste, Mageias comme Hybrides, elle est des voix les plus fermes et autoritaires. Sa verve enflammée a joué une part essentielle dans le lancement des traques des deux millénaires ...
• Les deux derniers siècles n'ont pas été de tout repos pour la Foi. L’Église chancelle par endroits, mise à mal par de nouveaux idéaux et la montée de sentiments anticléricaux. Pourtant, ce serait bien mal connaître Baraquiel que de le supposer défait. La foi vacille peut-être dans certaines contrées de l'Europe, mais elle n'a jamais été aussi forte dans tant d'autres régions ...
• Elle n'eut pas sa Vertu par Naissance. Si elle est bien née archange, elle n'incarnait pas la Prudence. Ce fut un autre archange qui hérita de la Prudence, Métatron. Par un étrange dessein de Dieu, les deux archanges étaient d'une exacte similarité de corps et d'âmes, conçus au même instant. Seuls quelques traits d'esprit et d'intellect différenciaient les deux jumeaux. Sandalphon, sans aucune jalousie ni envie, félicita son frère et se plaça à son service, devenant ainsi sa plus fidèle et efficace lieutenante. Et cela fut ainsi durant de nombreux millénaires.
• Son jumeau fut assassiné des mains de l'Orgueil, piégé par les forces démoniaques. Lucifer lui-même asséna le coup fatal. Dès lors, la rancœur qu'elle éprouvait déjà à l'égard du Traître s'amplifia, bien au-delà de celle d'un céleste ordinaire. C'était devenu une affaire personnelle ...
• Elle a été en charge des protections du Paradis dès l'instant où les engeances infernales furent renvoyées chez elles, en Enfer. C'est sous sa supervision que sont nés tant les différents mécanismes de surveillance, de défense et de contre-attaque, que les protocoles et techniques des gardes face à toute intrusion.
• Des Vertus, elle est sans doute le plus difficile à prévoir, tant les exigences de l'inclination dont elle a hérité sont difficiles à satisfaire d'une unique façon. Si la Prudence exige souvent d'observer et d'évaluer avant d'agir, elle peut aussi requérir une réaction rapide et brutale face à un danger en apparence mineur, pour éviter qu'elle ne dégénère. Elle fait partie des plus volatiles en apparence, penchant en faveur des radicaux ou des modérés, des agressifs ou des défensifs, des belliqueux ou des pacifistes, parfois le temps d'un débat, voire même d'une question. Loin d'être la marque d'une girouette, cette tendance est celle d'un esprit profondément opposé à toute généralisation, idée préconçue ou solution miracle ...
• Elle continue de jouer un rôle majeur dans la protection et la défense du Paradis, même deux millénaires après la fin de la Guerre Sanglante. Pour autant, ce serait une erreur de croire qu'elle ne se préoccupe pas du plan terrestre. Elle assure-là une tâche semblable à celle de Tsadkiel, quoique distincte. Veilleurs plutôt qu'espions, les affiliés de la Prudence sont plus visibles et connus de leurs pairs, à dessein : surveillants et gardiens, de leurs congénères comme des humains, elles s'efforcent de protéger célestes et mortels des manigances infernales ou de leurs propres actions impétueuses.
• L'excès ou le défaut, la surabondance ou la pénurie, voilà les véritables ennemis d'Haniel. Dès les premiers jours, il s'était déjà lancé dans cette recherche d'un équilibre, d'une harmonie que d'aucuns de ses semblables qualifiaient d'idéaliste, si ce n'est même dangereuse ... Comment considérer autrement une pensée prônant la modération en toute chose, y compris dans le développement des vertus ou du Bien, l'adoration même du Père ? Même s'il l'a toujours tu, il n'a jamais considéré la défiance de Lucifer envers Dieu comme un crime. La véritable erreur du Déchu n'était autre que la rébellion, une réaction démesurée à une simple divergence d'opinions ...
• Ce n'est non sans mal qu'il parvint à calmer le feu qui brûlait dans les veines d'Uriel, Baraquiel, Métratron et Michael lors de la trahison de Lucifer. Sans la présence de Dieu, Haniel sait qu'il n'aurait pas pu réussir ce miracle. Mais son intervention n'en fut pas moins essentielle pour juguler leurs élans ardents et éviter des décisions hâtives, potentiellement désastreuses pour un Paradis qui n'était pas encore près à une confrontation absolue.
• S'il s'efforça autant que possible d'éviter l'avènement de la Guerre Sanglante qu'il avait entrevu depuis longtemps, il ne put enrayer l'inexorable mécanisme qui devait lui donner naissance. Il changea immédiatement son objectif, conscient de la futilité de s'opposer de front au conflit. Plutôt que de tenter d'apaiser les zones déjà embrasées, il tenta, avec un succès relatif, de conserver à l'abri les régions pacifiées, ou encore celles où les combats n'avaient pas dépassé le stade des escarmouches. L'acmé du conflit vit sa seule intervention guerrière, par l'aide obtenue auprès des entités anciennes du Paradis, dragons et créatures des vastes étendues célestes.
• Depuis la mise en place des Vertus, et la nouvelle donne au sein de la société du Paradis, Haniel et ses affidés assurent le rôle de ciment entre les différentes visions, les différentes factions et influences qui parcourent la société céleste. La Tempérance s'assure que l'équilibre entre chacune soit préservé, que nul ne s'emporte outre mesure dans les débats parfois houleux qui s'y déroulent, que rien ne remette en cause l'harmonie céleste. En cela, elle est ce rappel constant, parfois assommant ou irritant, souvent nécessaire, de l'importance du contrôle de soi, y compris auprès des autres archanges majeurs.
• Fidèle soutien du Grand Jeu, il assure également un autre rôle, plus discret et même secret, en dehors du cercle des Vertus et de ses plus loyaux disciples. C'est de lui que provint l'inévitable coopération avec les Infernaux lors de la reconstruction. Lors des rares instances où le Paradis se retrouve en nécessité de dialoguer ou d'interagir avec les instances démoniaques, c'est là aussi Haniel qui se charge de cette tâche ingrate. Car de toutes les Vertus, de l'éveillé à l'archange, c'est la Tempérance qui s'est toujours révélée la plus coriace à toute influence démoniaque, même les plus subtiles et sournoises.
L'Archange Eliah a toujours fait preuve d'une certaine fascination pour les mortels, l'une des dernières et plus importantes touches de la Création divine. Elle entretint pendant des siècles une certaine proximité amicale avec Gabrielle, les deux Archanges partageant une attention commune pour ces êtres si fragiles, quand bien même leurs motifs et raisons différaient parfois radicalement. Farouchement opposée à leur expulsion d'Eden et leur châtiment, les premières fêlures apparurent dès lors chez Eliah, tant dans cette amitié que sa dévotion pour son Père. Elle fut parmi les tous premiers Célestes à venir en aide aux humains, leur apportant les premières connaissances dans l'art de la chasse et la science des armes afin de se défendre contre les prédateurs et d'assurer leur subsistance. Déjà, des débats enflammés l'opposèrent à ses frères et sœurs, nombreux condamnant son geste qui devait aboutir aux premiers conflits.
Ecoeurée par l'attitude du Paradis, elle fut la première à prêter une oreille attentive aux propos séditieux de Lucifel, sans pour autant y succomber immédiatement. Quand l'accusation d'avoir occis un autre Archange tomba sur elle, elle ne chercha pas à se défendre et déchaîna sa rage dans toute sa splendeur et sa furie, bientôt légendaire. Les digues rompues, elle fut l'une des plus farouches combattantes dans la rébellion qui s'ensuivit, mais ne parvint pas à éviter leur défaite.
Lorsque sonna la répartition des pouvoirs, la Colère se manifesta à nouveau devant l'arrogance de Lucifer qui prétendit à un statut supérieur aux autres Vices. Elle échoua à nouveau, et, vaincue, se vit attribuer le sobriquet de Belial, Inutile, sans valeur. Ravalant sa rage, elle s'appropria le surnom, déterminée à le faire ravaler non seulement à l'ancien favori de Yahvé, mais aussi au Père lui-même et à tous ceux qui s'étaient détournés d'elle, mortels inclus.
Dès les premiers jours en Enfer, Belial a été aux premiers rangs des armées infernales, si ce n'est à la tête. L'écrasante majorité de l'armement, des tactiques et des stratégies, de l'organisation même sont les fruits de son intellect et de son imagination. S'il est difficile d'estimer sa part dans le déclenchement du premier conflit ouvert, elle pris la tête de l'ost infernal et parvint à infliger une lourde défaite aux armées célestes. Lors des millénaires qui suivit, elle réitéra l'exploit à de nombreuses reprises, son impulsivité lui valant néanmoins son lot de revers.
La Guerre Sanglante représenta l'apothéose, le pinacle de son existence. La menace d'une annihilation complète de la Création fut insuffisante à l'arrêter, et elle aurait défié à nouveau Lucifer si les autres Incarnations n'avaient pas soutenu leur souverain, dans une rare démonstration d'unité. Elle fut contrait de suivre le mouvement, contre tous ses souhaits. Si elle n'est pas à la source de chaque conflit ayant dévasté la Terre depuis, les mortels se débrouillant sans elle à merveille, elle n'y a pas moins pris part.
A ce jour, Belial reste officiellement fidèle à Lucifer en dépit de sa hargne, tant elle sait qu'elle ne pourrait le défaire dans les circonstances actuelles. Mais sentant la promesse d'un nouveau conflit mortel au sein des nations européennes, bien plus dévastateur que les précédents, elle s'est faite élire maire de Venise afin de garder un oeil sur ces contrées si prometteuses. Du moins, telle est la raison officielle, car l'implication de deux Incarnations, la Colère et la Discorde, semble indiquer des motifs bien plus nébuleux.
Nul ne connaît vraiment les origines d'Uphir, à l'exception de lui-même. Lors du chaos de la rébellion de Lucifer, la trace de certains archanges fut perdue, disparus de la trame même de la Création. Si la plupart sont sans doute morts des mains de Lucifer ou ses camarades, il en est un qui parvint à rejoindre leurs rangs, pour des motifs qui lui sont propres. Quelle que soit son ancienne identité, il prit dès lors le nom d'Uphir, laissant son ancien épithète sombrer dans les limbes.
Les traces de l'influence d'Uphir sont difficiles à saisir avec certitude dans l'histoire des plans. Si on le soupçonne fortement d'avoir joué un rôle majeur dans la chute de l'Atlantide, le déclenchement des premiers conflits avec les Célestes puis celui de la Guerre Sanglante, nul n'a jamais pu (ou voulu) en apporter la preuve définitive. Dès les premiers siècles, les autres Incarnations se sont méfiées de lui et de ses manigances, de son extrême imprévisibilité pour tout autre esprit que le sien et de ses machinations tortueuses. Il s'est néanmoins toujours avéré être un adversaire déterminé du Paradis, s'efforçant toujours in fine de nuire à celui-ci dans l'étape finale de ses stratagèmes.
A l'inverse des autres Incarnations, il ne dispose d'aucune sphère d'influence où il règnerait en maître plus ou moins contesté. Selon les besoins de ses plans extrêmement alambiqués, complexes et planifiés, il choisit d'investir ses efforts et ceux de ses affiliés dans une direction ou une autre, souvent sans relation apparente avec ses menées. Si les autres démons ne voient en lui qu'un semeur de troubles et d e chaos, tant dans les plans du Paradis que ceux de l'Enfer, rares sont ceux à avoir décelé ses véritables motivations, pourtant en définitif fort simples. Le Chaos. Loin d'être un simple outil, un chemin comme pour les autres Infernaux, c'est bien la destination qu'il vise, celle qui l'a poussé à s'opposer au Père. Le Chaos absolu, pour toute la Création.
A l'exception notable de Lucifer, Uphir est la dernière des Incarnations originelles à n'avoir jamais été contraint à exécuter quelque inconscient prétendant outrageusement à son trône. Non que nul téméraire n'a jamais lorgné sur sa position, mais tous se sont retrouvés, en toute inconscience, à servir ses propres objectifs.
Dans l'ancien temps, celle qui devait devenir Leviathan n'était guère qu'une botaniste de renom dans les Cieux. Sous son impulsion, les rayons de la Bibliothèque Céleste se remplirent d'ouvrages recensant la Création végétale, ses innombrables spécimens et représentants, dans le moindre de leurs détails. Nul ne pouvait se vanter de rivaliser avec ses connaissances, et elle arpenta bientôt les régions du Paradis pendant des lustres, à la recherche de nouveaux plants et arbustes, disparaissant de la vue, jusqu'à l'esprit même, de ses frères et sœurs avant de réapparaître. Mais la Création n'était pas infinie, et sa passion aurait dû finir par être étanchée ... mais les décennies passèrent, et ses découvertes ne se tarirent pas, devenant même de plus en plus magnifiques et uniques. Alors vint la convocation divine.
Nul cataclysme n'aurait pu davantage ébranler les Célestes que la révélation qui fut faîte à cette occasion par leur Père. Elle avait osé transgresser l'un des grands interdits : altérer de sa propre volonté la Création, la manipuler par touches subtiles d'aether, la nourrir de ses pouvoirs afin de la rendre conforme à ses propres désirs. Le premier crime d'un Céleste. Consciente de sa faute, mais incapable de présenter le moindre remord ni regret, elle tenta de se défendre, mais la sentence était déjà arrêtée, et nul n'osa se dresser contre Dieu parmi ses rares soutiens. L'emprisonnement ne fut pas le pire châtiment, loin de là : en préalable, elle dû assister à la destruction, intégrale et sans pitié, de chacun de ses bourgeons, se sa propre progéniture. Pour la première fois, elle hurla à se briser la voix, suppliant une clémence qui n'arriva jamais.
Cinq siècles s'écoulèrent avant qu'enfin elle ne soit libérée, nullement par le pardon divin, mais par la rébellion d'une poignée de ses frères et sœurs. La destruction de sa geôle, un pari risqué, s'avéra payant lorsqu'elle se rallia à leur cause, mais même son renfort ne put altérer l'issue inéluctable. Exilée en Enfer comme les autres après leur défaite, elle fut la plus véloce à apprivoiser leur nouveau foyer, dès les premiers instants à la conquête des létales pousses locales. L'influence qu'elle exerça sur la flore infernale fut majeure, mais ô combien délicate à évaluer désormais là où tout n'est que mutations et altérations, disparitions et émergences. Son expertise botaniste se manifesta dans toute sa variété durant les conflits, tant pour les remèdes et simples que les poisons, des colosses végétaux s'attaquant aux gens et lieux.
Les domaines relevant de la sphère végétale ne sont pas les seuls à sentir son regard. Leviathan gère, en toute discrétion relative, l'une des branches les plus sordides du système servile infernal. Loin des marchés de gros et du commerce de masse, ses réseaux s'intéressent avant tout aux êtres uniques, aux individualités remarquables, aux essences incomparables. Ceux qui ont le malheur de tomber dans ses rets et de satisfaire ses critères disparaissent, ne laissant derrière eux que sombres rumeurs difficiles à élucider. Que ses créations se parent de nombreux attributs aetheriques ou animiques n'aide guère à l'optimisme sur leur destin.
L'intendant
Invité
Re: Déliquescence Ven 19 Avr - 16:04
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Cinq nouveaux prédéfinis ont vu le jour !
Rp à l'honneur
Une souris prise entre deux chats
Abadiel et Astaroth poursuivent la même cible, dans le quartier pauvre du Ghetto. L'un comme l'autre sont convaincus que le Mortel pourrait les mener aux Mageias qui ont rendu, les portails inactifs. Se confronteront ils ou s'allieront ils ? La question demeure.
Le gout de la honte
Azazel est sommé de se rendre en Enfer, pour une audience avec Lucifer. Il apprend que sa rencontre avec la Cavalière Famine est la raison de sa venue, face à l'Orgueil. La Cour, moqueuse, se tait face aux paroles du puissant. Le déchu doit se soumettre au châtiment de la fessade, devant tous.
Enfant de l'abîme, enfant abîmé.
Alors qu'il est dans un café, le regard d'Achab croise celui de Lucifer. Il le reconnaît pour l'avoir plusieurs fois entraperçu. Sa majesté a fait exprès d'imprimer dans la rétine du mortel, son image.
• Depuis que Dieu l'a engendré, Michael a toujours fait preuve d'une vaillance et d'une loyauté exemplaire.
• Lors de la rébellion de Lucifer et de ses apôtres, une haine tenace s'est éveillée dans sa chair pour cet enfant traître. Il était le favori de Dieu. Le plus brillant des anges. Et cette engeance préféra l'insoumission à sa grâce. Pour le Déicide qu'il désira commettre, Michael souhaita la mort de Lucifer, sans jamais donner verbe à cette pensée. Mais son vœu ne fut pas réalisé.
• C'est à Michael qu'est revenue la lourde tâche de mettre sur pied l'armée du Paradis ex nihilo, après la rébellion et la réalisation qu'un affrontement avec l'Enfer était inéluctable. Il s'est acquitté de sa tâche avec dévotion et efficacité. Si le Paradis a été en mesure de faire jeu égal durant les longs millénaires de conflits qui ont précédé le Grand Jeu, c'est en grande partie grâce à lui.
• Il a pris la tête des troupes du paradis pour les mener à la bataille à de multiples reprises, la dernière (et la plus mémorable) étant lors de la Guerre Sanglante. S'il n'est pas parvenu à ôter la vie du roi infernal, Michael est parvenu à tuer Mammon durant ce même conflit. La destruction de l'avarice, sous sa forme draconique, lui valu les louanges de ses guerriers et des peintures esquissées par les mortels. Ces flagorneries le laissèrent de marbre. Il n'avait fait que ce pourquoi il est né.
• Si Michael n'a pas contesté le Grand Jeu, il ne faisait pas partie de ceux enchantés par l'idée. Les êtres humains pouvaient être recréés. Mais il s'est incliné devant la décision divine.
• A la suite de l'établissement du Grand Jeu, et alors que Dieu se retirait en son Trianon, Michael fut nommé Régent du royaume céleste. Encore une fois, il n'a pas protesté contre cette décision et s'acquitte encore aujourd'hui de sa tâche avec dévotion et entrain.
• Sa défense acharnée des intérêts divins l'a amené à prendre un certain nombre de décisions difficiles. Parmi les plus délicates, on peut sans hésiter citer la confrontation avec les Mageias survivants, ainsi que la crise des hybrides. Confronté à de nombreux avis divergents, il a toujours choisi la fermeté et le maintien de l'autorité céleste. Quitte à devoir ainsi lancer la traque des ennemis du Paradis ...
• Les années n'ont pas entamé sa méfiance farouche à l'égard des infernaux, pas plus que le souvenir encore brûlant de leurs exactions. Il a toujours insisté pour que les célestes restent sur leur garde. Ces derniers temps, son regard se braque sur Venise, où de nombreuses disparitions d'anges ont été remarquées.
• Baraquiel s'est toujours dévouée à la tâche incessante d'effacer le doute dans les esprits des Célestes pour qu'ils conservent la foi en leur Seigneur et Maître. La Rébellion a donc été vécue comme une déchirure par cette enfant qui voue une confiance et une adoration sans limites à son Père. Pire, cet événement a profondément blessé l'archange au plus profond de son âme. L'idéaliste sympathique et compréhensive s'est muée en zélote agressive, intolérante envers toute contradiction à la parole divine. Car ce qu'elle vit encore aujourd'hui comme un échec, une faute personnelle, ne saurait ce reproduire en aucun cas ...
• Consciente de l'importance des âmes humaines et de leur poids capital dans le bras de fer entre l'Enfer et le Paradis, elle a rapidement investi l'écrasante majorité de ses forces et de ses suivants dans la lutte pour leur contrôle. Au-delà de l'enjeu spirituel, se cache là un aspect véritablement stratégique : le camp qui réussira à attirer le plus d'âmes de son côté pourrait bien prendre l'avantage ...
• De fait, elle est l'un des archanges les moins présentes au Paradis, et ce constat peut s'élargir à l'ensemble de ses affiliés. Une alliance informelle s'est conclue au fil des millénaires avec la Justice pour remédier au vide ainsi créé, les deux Archanges partageant une même vision de la dissidence et des prêcheurs de doute ... et de la nécessité de l'éradiquer à la racine.
• Baraquiel est évidemment derrière l'émergence du christianisme, ainsi que de sa fulgurante expansion. Mais bien peu réalisent l'ampleur de son influence et de ses manipulations. L'idéal de Baraquiel serait que tous reconnaissent la grandeur de Dieu, mais de par le Grand Jeu, de par la nature humaine, de par les influences néfastes des autres factions, un tel rêve est au-delà de sa portée. Aussi se concentre-t-elle sur l'essentiel : préserver et accroître les Vertus, et tout particulièrement la Foi. C'est ainsi qu'elle a favorisé la diffusion de courants religieux ou philosophiques multiples, parfois bien distincts de l’Église, voire antagonistes. Qu'importe le nom ou l'épithète : l'essentiel est que l'humanité se tourne vers le divin et les Vertus, qu'elle se détourne des Vices, de l'athéisme et de l'agnosticisme.
• Dans la longue controverse sur le traitement à réserver aux diverses factions terrestres qui tentèrent de s'opposer à l'influence céleste, Mageias comme Hybrides, elle est des voix les plus fermes et autoritaires. Sa verve enflammée a joué une part essentielle dans le lancement des traques des deux millénaires ...
• Les deux derniers siècles n'ont pas été de tout repos pour la Foi. L’Église chancelle par endroits, mise à mal par de nouveaux idéaux et la montée de sentiments anticléricaux. Pourtant, ce serait bien mal connaître Baraquiel que de le supposer défait. La foi vacille peut-être dans certaines contrées de l'Europe, mais elle n'a jamais été aussi forte dans tant d'autres régions ...
• Depuis l'aube de sa conscience, Raphaël s'est toujours plongé dans l'étude, la quête du savoir, de la compréhension de la Création et du Tout, plutôt que celle de la volonté du Tout-Puissant. Dans son refus tranquille d'une soumission aveugle à Dieu, son obstination calme dans la recherche de la vérité, il en vint à être proche du favori des premiers temps, Lucifer. Mais leurs chemins divergèrent lorsque celui-ci prit la décision, inconcevable, de s'opposer au Père. Si Raphaël a toujours semblé cheminer sur une crête étroite, à la limite de l'irrévérence, il s'est toujours refusé à agir contre la loi divine.
• Il fit partie des Archanges qui s'opposèrent à l'anéantissement des rebelles et de Lucifer. Alors même qu'il n'avait pas encore assemblé toutes les pièces de la mosaïque, il le sentait déjà : ils auraient un rôle à jouer, essentiel même. Car sans ténèbres, il ne peut y avoir de lumière. Sans l'attrait du mal, quel valeur pourraient avoir les âmes humaines méritantes, quel moyen de les distinguer ? Enfin, si le Paradis défend l'Ordre et la stabilité, Raphaël a toujours refusé de voir se développer une stagnation mortifère, que ce soit dans les cieux ou sur Terre ...
• Son influence fut essentielle dans la création et le développement d'Atlantis. Bien qu'il n'en fut pas à l'initiative, il se rallia sans réserves à cette utopie. Nombre de savoirs et de connaissances transmises à ses habitants le furent par son biais ou celui de ses affiliés ... La tragédie qui frappa la cité n'en fut que plus cruelle. Mais là encore, il refusa de se décourager. Car dans cette épreuve, le savoir se diffusa bien au-delà des frontières d'une petite île isolée.
• Durant la Guerre Sanglante, il usa de ses grandes connaissances pour soigner les blessés ou ériger des protections magiques sur l'Armée Céleste. Il forma également les soigneurs, mystiques et arcanistes des forces du Paradis. En revanche, il n'était pas favorable au don de l'alchimie aux mortels, estimant le projet trop précoce et incontrôlable. Une fois la faute commise par la Charité, il n'en consentit pas moins à éduquer les humains dans la maîtrise de cette discipline, dans l'espoir de limiter les dégâts qu'ils pourraient commettre.
• Il s'opposa franchement à la traque des Mageias, estimant la tâche aussi impossible à accomplir qu'inutilement brutale et même néfaste à long terme. Les célestes auraient eu bien plus à gagner à restreindre la propagation de l'Eglise et à réparer leurs relations avec les mages, ce qui leur aurait donné un avantage certain contre les Infernaux dans le Grand Jeu. Mais sa voix fut insuffisante à faire obstacle aux plus radicales des Vertus ...
• Lors de la Peste Blanche, alors que tous s'agitaient en vain, il prit sur lui de venir à Daath afin de solliciter l'aide du Messager de la Mort. Il s'agenouilla devant lui pour quémander son assistance, dans un geste qu'aucun Archange n'avait jamais effectué devant nul autre que Dieu. Si les autres Archanges en auraient eu vent, nul doute que sa place aurait été mise à mal, mais aucun être, ni mortel, ni céleste, ni infernal, n'a jamais ouï le moindre détail de l'entrevue. Quoi qu'il ait été dit, quoi qu'il ait été fait, une seule chose est connue : Azraël intervint, signant ainsi la fin de l'épidémie.
• S'il approuva la première intervention contre les hybrides à la mort de Gengis Khan, l'ampleur de la répression contre ces descendants de la progéniture divine l'attrista. Une fois de plus, le courroux du Paradis s'abattait aveuglément, frappant sans discernement, enfermé dans une vision binaire d'une réalité pourtant plus complexe.
• Au fil des millénaires, sa quête pour la compréhension du Tout l'a amené à constituer une immense bibliothèque, de loin la plus colossale du Paradis. Si vaste qu'un étranger n'aurait aucune chance de retrouver l'information qui l'intéresse sans l'assistance de la Sagesse ou d'un de ses assistants, tant le volume d'information que recèle ses murs est abondant. Des plus grandes merveilles de la Création et les mystères des premiers jours, aux recettes culinaires de civilisations désormais éteintes, en passant par des grimoires arcaniques et les plans de palais infernaux ... les ouvrages et documents foisonnent, dont plus d'un rédigé par la patte même de Raphaël.
Nul ne connaît vraiment les origines d'Uphir, à l'exception de lui-même. Lors du chaos de la rébellion de Lucifer, la trace de certains archanges fut perdue, disparus de la trame même de la Création. Si la plupart sont sans doute morts des mains de Lucifer ou ses camarades, il en est un qui parvint à rejoindre leurs rangs, pour des motifs qui lui sont propres. Quelle que soit son ancienne identité, il prit dès lors le nom d'Uphir, laissant son ancien épithète sombrer dans les limbes.
Les traces de l'influence d'Uphir sont difficiles à saisir avec certitude dans l'histoire des plans. Si on le soupçonne fortement d'avoir joué un rôle majeur dans la chute de l'Atlantide, le déclenchement des premiers conflits avec les Célestes puis celui de la Guerre Sanglante, nul n'a jamais pu (ou voulu) en apporter la preuve définitive. Dès les premiers siècles, les autres Incarnations se sont méfiées de lui et de ses manigances, de son extrême imprévisibilité pour tout autre esprit que le sien et de ses machinations tortueuses. Il s'est néanmoins toujours avéré être un adversaire déterminé du Paradis, s'efforçant toujours in fine de nuire à celui-ci dans l'étape finale de ses stratagèmes.
A l'inverse des autres Incarnations, il ne dispose d'aucune sphère d'influence où il règnerait en maître plus ou moins contesté. Selon les besoins de ses plans extrêmement alambiqués, complexes et planifiés, il choisit d'investir ses efforts et ceux de ses affiliés dans une direction ou une autre, souvent sans relation apparente avec ses menées. Si les autres démons ne voient en lui qu'un semeur de troubles et d e chaos, tant dans les plans du Paradis que ceux de l'Enfer, rares sont ceux à avoir décelé ses véritables motivations, pourtant en définitif fort simples. Le Chaos. Loin d'être un simple outil, un chemin comme pour les autres Infernaux, c'est bien la destination qu'il vise, celle qui l'a poussé à s'opposer au Père. Le Chaos absolu, pour toute la Création.
A l'exception notable de Lucifer, Uphir est la dernière des Incarnations originelles à n'avoir jamais été contraint à exécuter quelque inconscient prétendant outrageusement à son trône. Non que nul téméraire n'a jamais lorgné sur sa position, mais tous se sont retrouvés, en toute inconscience, à servir ses propres objectifs.
Dans l'ancien temps, celle qui devait devenir Leviathan n'était guère qu'une botaniste de renom dans les Cieux. Sous son impulsion, les rayons de la Bibliothèque Céleste se remplirent d'ouvrages recensant la Création végétale, ses innombrables spécimens et représentants, dans le moindre de leurs détails. Nul ne pouvait se vanter de rivaliser avec ses connaissances, et elle arpenta bientôt les régions du Paradis pendant des lustres, à la recherche de nouveaux plants et arbustes, disparaissant de la vue, jusqu'à l'esprit même, de ses frères et sœurs avant de réapparaître. Mais la Création n'était pas infinie, et sa passion aurait dû finir par être étanchée ... mais les décennies passèrent, et ses découvertes ne se tarirent pas, devenant même de plus en plus magnifiques et uniques. Alors vint la convocation divine.
Nul cataclysme n'aurait pu davantage ébranler les Célestes que la révélation qui fut faîte à cette occasion par leur Père. Elle avait osé transgresser l'un des grands interdits : altérer de sa propre volonté la Création, la manipuler par touches subtiles d'aether, la nourrir de ses pouvoirs afin de la rendre conforme à ses propres désirs. Le premier crime d'un Céleste. Consciente de sa faute, mais incapable de présenter le moindre remord ni regret, elle tenta de se défendre, mais la sentence était déjà arrêtée, et nul n'osa se dresser contre Dieu parmi ses rares soutiens. L'emprisonnement ne fut pas le pire châtiment, loin de là : en préalable, elle dû assister à la destruction, intégrale et sans pitié, de chacun de ses bourgeons, se sa propre progéniture. Pour la première fois, elle hurla à se briser la voix, suppliant une clémence qui n'arriva jamais.
Cinq siècles s'écoulèrent avant qu'enfin elle ne soit libérée, nullement par le pardon divin, mais par la rébellion d'une poignée de ses frères et sœurs. La destruction de sa geôle, un pari risqué, s'avéra payant lorsqu'elle se rallia à leur cause, mais même son renfort ne put altérer l'issue inéluctable. Exilée en Enfer comme les autres après leur défaite, elle fut la plus véloce à apprivoiser leur nouveau foyer, dès les premiers instants à la conquête des létales pousses locales. L'influence qu'elle exerça sur la flore infernale fut majeure, mais ô combien délicate à évaluer désormais là où tout n'est que mutations et altérations, disparitions et émergences. Son expertise botaniste se manifesta dans toute sa variété durant les conflits, tant pour les remèdes et simples que les poisons, des colosses végétaux s'attaquant aux gens et lieux.
Les domaines relevant de la sphère végétale ne sont pas les seuls à sentir son regard. Leviathan gère, en toute discrétion relative, l'une des branches les plus sordides du système servile infernal. Loin des marchés de gros et du commerce de masse, ses réseaux s'intéressent avant tout aux êtres uniques, aux individualités remarquables, aux essences incomparables. Ceux qui ont le malheur de tomber dans ses rets et de satisfaire ses critères disparaissent, ne laissant derrière eux que sombres rumeurs difficiles à élucider. Que ses créations se parent de nombreux attributs aetheriques ou animiques n'aide guère à l'optimisme sur leur destin.
• Nergal voit en sa chute, une renaissance. Aux confins des cieux, l'existence était pesante et fade. Dieu et ses suivants sont des créatures rigides, fermées à toute sorte de plaisir ou d'amusement. En Enfer, il peut autant tremper dans la Luxure que la Gourmandise, sans qu'aucun blâme ne lui soit porté. Pour ces raisons, chaque jour est une fête.
• C'est au cours d'un de ces évènements, qu'il eut la réjouissance d'approcher de loin, Belzébuth. L'entité l'attirait en tant que femme et personnalité. Connaissant ses élans voraces et son goût immodéré pour le beau, il chercha à devenir l'un de ses soupirants. Après des mois de chassé/croisé, le Déchu parvint à ses desseins, alors qu'il désespérait d'y parvenir.
• De cette nuit de délice, découla un lien, une certaine accointance. Il n'est pas rare qu'il la retrouve pour discuter ou partager des moments plus intime, lorsqu'il n’officie pas sur Terre, à tenter l'humanité.
• Depuis l'aube de sa déchéance, il se complaît dans son rôle de corrupteur, comme à l'image de son frère, Azazel. A chaque occasion, il anticipe sa réussite. Séduire les mortels et les conduire à embrasser la voie de Lucifer, l'amuse toujours autant. Leur cœur corruptible est si facile à bouleverser. Après des millénaires de séduction, il ne compte plus le nombre d'êtres qu'il fit chuter.
L'intendant
Invité
Re: Déliquescence Lun 12 Aoû - 17:10
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Nouveauté
• Un nouveau thème a été installé pour avoir une meilleur corrélation avec l'ambiance du forum.
• Ensuite, nous avons une nouvelle race d'anges qui sont apparus : les Collecteurs d'Âmes. Comme le stipule leur nom, ils sont en charge d'enlever la mânes des morts et les mener à Daath, le Paradis ou l'Enfer.
Nous avons dorénavant, parmi les Mageias, les Devins et les Profanes. Les Devins voient le futur et le passé révolu. Les Profanes comportent les Sanguinis (Magie du Sang), les Ombras (Magie de l'Ombre), les Nécromanciens et les Alchimistes.
• Afin d'enlever l'éternelle humanité, victime des puissances atemporelles, deux nouveaux Cultes ont vue le jour.
L'oeil Sombre
Citation :
Fondée par un homme qui garde en héritage, le souvenir vivace d’une Guerre apocalyptique, l’œil Sombre regroupe des êtres qui souhaitent rompre les liens, qui les unissent aux immortels. Une scission que chaque fidèle espère obtenir, le plus rapidement possible : plus ils tardent, plus l’humanité ploie sous l’oppression, des forces invisibles. Cet asservissement finira par causer la fin des Mortels, dans un temps proche ou lointain. Un destin qu’aucun adepte ne souhaite offrir aux prochaines générations. Ils espèrent pour elles, l’avènement d’une nouvelle ère, l’espèce humaine libérée du dictât des éternels.
A travers les continents, des âmes, persuadées du mal qu’engendre les créatures intemporelles et se voyant comme les Saints Libérateurs, du genre humain, rejoignent le culte. Cet apport de main d’œuvre gratuite et de fonds permettent de déterrer, dans l’ombre des éternels, des artefacts qui leurs permettront de lutter à armes égales, contre les engeances abhorrées.
Bien qu’utiles, leurs trouvailles ne purent être offerts à chaque fidèle, laissant certain dans l’incapacité de discerner dans la masse des hommes, les éternels dissimulés. Cette frustration, imputée par cette insuffisance de moyens, se dissipa grâce à la venue des Ecorchés. Ces âmes, détruites par la malveillance des Tourmenteurs, les dotèrent d’êtres capables de percevoir l’aura de leurs ennemis jurés.
Forts de cet avantage, et des armes nouvellement acquises, ils entreprirent de s’en prendre aux immortels, avec des actions ciblées, jusqu’à ce que tout soit remis en cause. Les bouleversements climatiques, de fin octobre 1900 à Venise, les mirent devant un fait accompli : ils devaient frapper fort s’ils ne voulaient pas voir, la race humaine réduite à néant.
Il était temps, de briser une fois pour toute, les chaînes de l’asservissement.
La Main Funèbre
Citation :
Fondée par une femme, autant ambitieuse que revêche, la main funèbre aspire à élever les mortels et à les mener à leur gloire, en asservissant les créatures atemporelles. En faisant siens les dons de ces êtres, l’humanité se libérera de leur joug et leur permettra de se hisser jusqu’à la Terre Promise.
Un objectif qui attise en chacun la fièvre d’y parvenir. Cela fait bien trop longtemps, que la race humaine a chuté des cieux, à cause des choix de leur mère à tous. Le repos des justes sera offert aux plus opportunistes et non uniquement aux saints ou tendres agneaux.
Une ascension prisée où des limites sont imposées. Ceux qui commirent des homicides volontaires, menant à la mort des hommes ou des bêtes, se voient interdire l’accès au jardin d’Éden. La fondatrice ne souhaite pas banaliser ces crimes.
Sans même avoir la possibilité de se justifier, ils ne sont pas introduits aux secrets de la Main Funeste. Les arcanes et les objets qui permettent de sceller les pouvoirs des immortels ne leur sont pas confiés. Un savoir dont personne ne connaît encore l’origine et qui se destine à être le fléau de ces engeances.
Incapables de lutter, les plus faibles se plient aux désidératas du propriétaire, leur esprit s’estompant peu à peu. Les plus puissants souffrent d’une vulnérabilité abhorrées. L’emprise les force à user de leurs formidables dons sur leurs congénères. C’est ainsi qu’ils offriront, à l’humanité, une place au Paradis.
Comme nous avions trop de prédéfinis, les non importants sont devenus des scénarios. Nous avons donc dorénavant 9 scénarios à proposer aux futurs membres.
Tourmenteurs
Citation :
Le félon : Garde zélé de Dieu, l'Orion planta son arme dans la chair de l'Orgueil, alors qu'il était venu dans le cadre du Grand Jeu. Bien qu'il outrepassât l'interdit, l'Idole Créatrice ne chercha pas à le punir. Conquérant, il reçut toutefois, avant l'éveil de son Seigneur, un coup porté par Michael, une violence à la hauteur de son méfait.
Captif/Captive de la Main Funèbre : Il y a 23 ans, l'Hypérion paya le prix de sa hardiesse. Alors qu'il/elle quittait le corps d'une mortelle, après lui avoir offert l'absolution, dans le fragile instant où la vulnérabilité l'étreignait, une flèche s'enfonça dans son épaule. Fait étrange, depuis que la pointe perça sa chair, il/elle ne pouvait se mouvoir. Profitant de sa faiblesse, deux mortels ceignirent autour de son cou et de ses poignets des fers. Ils le trainèrent à travers Venise. Dans la bâtisse de la femme, ils l'enfermèrent dans une cage trop petite pour lui/elle. Depuis ce jour, il/elle demeure entre leurs mains. Ils effectuent des tests chaque jour sur lui/elle, afin de déterminer les failles qui sont siennes.
Élevés
Citation :
Protectrice de la Charité : à cause de son franc-parler et de son obstination, elle ne cessa d'être injustement remise en question par l'élite. Elle ne pensait jamais trouver sa place dans ce monde névrosé, jusqu'au jour où elle sauva Gabriel de l'attaque d'un Damné. L'Archange lui tendit la main, lui offrant ainsi le rôle de gardienne de sa sécurité. À partir de ce jour, où elle vit qu'elle pouvait être précieuse pour quelqu'un, un lien puissant s'établit entre elles. Les épreuves traversées ne font que le renforcer.
Anges Déchus
Citation :
Ancien bras droit de Gabriel : fidèle féal des majeurs, depuis l'aube de sa création, l'archange aspirait à être reconnu par l'élite pour son labeur. Sa patience s'en trouva récompensée quand, lors de ses cent dix-huit ans, Gabriel lui proposa de devenir son bras droit : un poste tant désiré que convoité. Infiniment reconnaissant envers celle qu'il admirait secrètement, il accepta de devenir son principal conseiller. Tout semblait parfait, jusqu'en l'an 9163 av. J.-C. Par bonté, Gabriel offrit aux hommes un savoir du Paradis : l'alchimie. Déplorant l'impuissance de ces êtres éphémères face aux manigances des engeances démoniaques, elle voulut leur accorder une chance de lutter. Cependant, ingrats, ils corrompirent son don, sous l'influence de l'Envie. La colère de Dieu tempêta. Car il ne souhaitait pas voir la Charité choir, il prit l'opprobre à sa place. L'Idole Créatrice changea, dans la mémoire de tous, la vérité. Seuls Gabriel, Dieu et Léviathan se souvinrent des faits, alors que l'Archange rejoignit l'Enfer. Soupirant de Belzébuth : c'est durant un banquet qu'il eut la réjouissance d'approcher de loin, Belzébuth. L'entité l'attira en tant que femme et personnalité. Connaissant ses élans voraces et son goût immodéré pour le beau, il chercha à devenir l'un de ses soupirants. Après des mois de chassé/croisé, le Déchu parvint à ses desseins, alors qu'il désespérait d'y parvenir. De cette nuit de délice, découla un lien, une certaine accointance. Il n'est pas rare qu'il la retrouve pour discuter ou partager des moments plus intime, lorsqu'il n’officie pas sur Terre, à tenter l'humanité.
Damnés
Citation :
Gérante du Bonheur des Anges : Damnée de la Luxure, elle gère son commerce depuis des siècles. L'infernale veille comme une mère sur ses courtisanes. Sous son égide, nul client ne doit blesser leur intégrité. Garante de leur sécurité, elle priverait quiconque du droit de revenir, si violence est commise. Un fait rarement recensé grâce au tri sélectif de la démone. Seuls les plus grands peuvent se permettre de rejoindre la couche de ces belles de nuit. Derrière la voilure des rideaux, le secret de leur arrivée demeure. Une garantie qui force les puissants à mettre de côté, leurs pulsions les plus infâmes. Aspirant à la Discorde : enfant de la Discorde, il rejeta l'idée d'appartenir au bas de la hiérarchie infernale, comme ce fut le cas lors de son vivant. Il deviendra une grande puissance. Pendant des siècles, il se mélangea à la masse, trahissant et manipulant pour gravir les échelons. Après trois millénaires de complots et de manigances, il parvint à rejoindre le rang très prisé des Virteccs. En parvenant au sommet, il attira le regard de la Discorde sur lui. Poussé par son envie, il provoqua Uphir, mais, de leur lutte, il n'en sortit pas vainqueur. Blessé autant dans son orgueil que dans son corps, il jura de recommencer lorsque l'Incarnation ne s'y attendra pas. Son heure viendra bientôt.
Main armée de la Gourmandise : l'enfant de la Gourmandise, ne vivait que pour le combat, depuis sa réincarnation. Une existence de luttes et de chutes qui perdura encore trois millénaires, jusqu'à ce qu'une rencontre ne change sa vie, à jamais. Après une énième bataille, alors qu'elle profitait d'une victoire méritée, contre un Bervram, son chemin croisa celui de Belzébuth. L'Incarnation fit d'elle, son bras armée. Un lien ineffable se créa entre les deux entités.
Mageias
Citation :
Fondateurs de Venise : avec Zakaria, ces onze êtres, dépositaires d'un grand pouvoir, ressentirent en eux un appel. Tout au fond de leur chair, ils avaient tous la certitude qu'il ne fallait pas y résister. C'est donc en 398 après Jésus-Christ qu'ils entamèrent un long voyage à travers le monde. Leur périple les mena tous à un petit hameau de pêcheurs, situé en Vénétie. Avec l'invasion des barbares dans les pays voisins et l'arrivée massive de réfugiés, celui-ci se développa. Dans l'ombre de l'humanité, ces hommes et femmes posèrent les premières pierres de ce que deviendrait Venise. Gardiens de l’irrévélé, ils veillent sur les secrets de la Cité des masques.
Un nouveau Royaume est apparu : Daath, le monde de l'Emissaire de la Mort.
Pour conclure, seize nouveaux artefacts ont vu le jour :)