Une présence est toujours agréable - Yakov

Qualités : Professionnel - Modeste la plupart du temps - Respectueux - Bonne mémoire  - Prudent - Ponctuel (déteste être en retard)
Défauts : Têtu comme une mule - Perfectionniste - Rancunier - Tactile- Secret (il parle peu de lui)
Préférences : Les chiens - Les balade au clair de lune - Les tissus doux
Antipathies : Les choses mal faites - Les traitres - Les terrains accidentés - Les mensonges (surtout ceux de sa mère)

Taille : 1m83
Corpulence : Moyenne mais musclée
Cheveux : Brun
Yeux : Brun
Signes distinctifs : Une peau légèrement hâlée et une tâche de naissance sur la hanche.
Style vestimentaire : Assez classique en soit. Il n'aime pas les fioritures. Il n'a rien contre certaines personnes qui les utilise. Il les respectent dans une certaine mesure. Mais il ne les portera pas, à moins qu'il y soit forcé et encore. Son uniforme est pour lui, une espèce de fierté dont il a bien du mal à se défaire. Il sent fier d'être arrivé à un certain grade. S'il porte l'épée à sa ceinture, c'est non seulement pour se protéger et protéger les autres, mais aussi parce qu'il reste méfiant.  

Au début, il ne contrôlait pas son aura. Mais comment avoir peur d'un si petit être, c'était ce que disait ses parents... On lui a souvent dit des choses diverses. Il ne sait pas qui croire entre toutes ces voix. Ce ne serait pas la première fois que sa mère mente comme ça pour s’attribuer le mérite de quelqu’un. C’est ses mensonges qui l’ont rendu un peu frileux à ceux des autres. Mais il en accepte certains, par convention sociale. Mais ceux de sa mère, il n’y accorde aucune importance. Militaire, c’était la solution pour fuir la grande toile qu’elle tissait autour de toi ? Étant une alpha récessive et ton père un pur alpha dominant. Leur chance de lui faire un petit frère était mince. Ou une petite sœur. Qu’importe, mais toute cette hypocrisie qui ne caractérisait qu’une partie de sa famille. Son père, fils de noble comme il en existe dans la Russie. Un ancêtre qui comme lui avait pris le chemin de l’armée.

C’est avec cette partie de l’histoire de ses ancêtres qu’il avait convaincus son père de le laisser partir. Il rendrait honneur à sa famille de cette façon. Il renouerait avec tout ça. Alors que son père continuait à commercer les étoffes. Si bien, qu’il n’est pas rare qu’il se stoppe en se disant le nom de la matière qu’il porte ou qu’un autre porte.

Il se souvient de cette première rencontre, avec un militaire, il était si jeune. Si influençable. Une telle prestance. Un tel charisme. Il ne pouvait qu’en être admiratif. Si sa mère voulait qu’il s’impose, il le faisait, mais jamais pour elle. Mais pour lui. On pouvait dominer sans être un tyran détestable. Il ne serait jamais comme elle. Jamais. Un vrai alpha s’impose tout seul. Pas besoin d’artifices.

S’engager était aussi la poursuite de cet aîné, de cet ami qu’il s’était fait au détour d’un achat de cet adulte si imposant. Il était un peu plus âgé que lui. Et qu’importe ce qu’il serait. Pour lui, c’était un ami. Vu que les enfants sont rares, sauf lors des fêtes organisées, dans son entourage. Il resta avec lui durant tout l’achat entre adultes. Leur manoir n’était pas si grand, mais pas mal pour des petits nobles qu’ils étaient. Il y avait de quoi explorer pendant de longues heures. Trop long pour ce court instant entre deux enfants.

Les fêtes de nobles étaient toujours quelque chose qui mettait en avant sa mère. Elle m’exposait comme un morceau de viande. Sa fierté. Seulement quand j’étais dans ces fêtes, sinon, c’est à peine si elle voulait me parler. Ça l’arrangerait, adolescent. Mais enfant, ça lui fit mal. C’est sûrement à cause de ces nombreuses soirées à attirer les meilleurs partis pour lui qui l’avait un peu dégoûté de tout ça. De toutes ses présentations. De ces enfants qui tentaient de bien se présenter. Pourtant, quand il reconnaissait cet enfant plus âgé au loin. Il avait voulu s’en approcher. Sans grand succès, enfin jusqu’au moment où le monde qu’elle désirait tournait autour d’elle. Il pouvait peut- être faire plus attention à ces enfants. Qui comme lui, étaient bien obligé de trouver une personne à qui se marier dans le futur.

Certains étaient imbuvables, comme il le présentait. D’autres sembles abordables. Mais rien ne surpasserait ce garçon qui devint à force un ami, puis un meilleur ami. Son père étant un militaire, il comprenait pourquoi il en imposait à lui. Le jeune garçon qu’il était.

Il se souvient de tous ces moments où ils sont retrouvés en dehors des bals. Pas que pour le commerce de son père. Mais simplement pour jouer. Ses parents étaient ravis de le voir jouer dehors. Alors il le laissait faire. Quand viendra l’adolescence, il saurait s’il serait dominant ou non. Mais ce n’était pas le moment. C’était le moment des jeux. Des amis. Mais sa mère lui interdisait de voir la mère de son ami. Elle semblait pourtant gentille. Mais il n’avait pas la force d’aller contre ses ordres sans en subir les conséquences.

Pleurer, il se souvient plus quand c’était arrivé pour la dernière fois. Mais il avait voulu le faire avant de se rappeler qu’il ne devait pas le faire. Que sa mère disait que seuls les faibles le faisaient. Avec cette mentalité, il était resté assez distant avec ces émotions trop fortes.

C’est comme ça qu’il rentrait dans une adolescence compliquée. Rejetant tous les rendez-vous arrangés par sa mère. Acceptant ceux donnés par son ami et son père, quand il intervenait. Car lui, ne lui mentait pas. Qu’il rentre à l’armée un peu plus tard. Tout ça ne l’encourageait qu’à poursuivre sa voie. Celle de donner un peu de prestige à sa famille. Ils sont barons, certes, mais il avait toujours ce besoin de se reculer de ça. Il avait son ami et sa liberté. Cette façon désinvolte de se jeter dans les bras de quelqu’un. Sauf quand il essayait à son tour, il était un peu dégoûté. Il se voyait céder à la pression qu’on lui faisait. Il valait mieux que ça. Il avait une certaine fierté. Il entrerait à l’armée et qu’importe si son côté alpha reprenait le dessus un peu après. Il fallait qu’il y fasse face. Au moins, il saurait.

C’est un peu avant ses quatorze ans que ça se déclarait. Venant le rendre plus animal. Sa mère, prenant peur de cette violence, prit ses affaires pour aller convoler d’autres nobles avec plus d’ambitions. Si Yakov pouvait être triste pour son père. Il ne voyait pas ce qu'il pouvait lui trouver. Mais l'amour, c'était vague pour lui. Il était sûrement trop jeune ou peu mâture pour comprendre ceci.Il ne l'aimais plus depuis trop longtemps... Il était grand temps qu’elle retourne à sa place, tels étaient ces mots à son père. Ce père qui l’avait laissé faire. Parce qu’il avait eu ces sentiments pour elle. Ces sentiments qu’il avait tenté de lui transmettre en le protégeant. En lui disant combien il était fort. Mais la tendresse ne faisait pas partie de son être. Il lui avait passé une couverture si douce. Si belle à ses yeux, bien que petits pour sa taille actuelle, qu’elle doit être à ses côtés actuellement. Ce manque de tendresse. De contact. Il avait voulu le combler. Une fois à l’école militaire. Mais comme les autres fois, il se retrouvait inexorablement bloqué à un moment donné. Il devait boire. Boire. Juste assez pour dépasser ce blocage et quand il céda en pleine fête. Il se souvenait que vaguement du visage de la personne avec qui il avait perdu sa virginité. Mais il avait aimé ce contact. Cette présence à ses côtés. À présent, il savait plus ou moins ce qu’il recherchait dans sa vie intime. Une personne pour l’aider à aller mieux. Une personne qui accepterait parfois son côté autoritaire.

Est-ce qu’il trouva ? Jamais, totalement, pourtant, au lieu de sombrer, il voulait retrouver cette douceur, c’est pour ça que naturellement, il s’attacha bien plus au corps de l’armée impériale qui s’occupait plus d’animaux. Devenir dresseur, monter un cheval et toutes ces choses. Il n’oubliait pas le sabre. Se battre avec son meilleur ami. Même si, au final. Il s’était éloigné de lui. Parce qu’il ne serait pas celui qui gâcherait sa vie. Il méritait d’être heureux. Et si c’était dans les bras d’autres personnes, grand bien lui fasse. C’était ce qu’il pensait de là où il était, au début. Sauf que ces types, car c’étaient des garçons, faisaient que le mener plus bas. Il méritait un homme qui le monte dans les hautes sphères, ce n’était pas lui qui pourrait. Il n’était qu’un baron.

Il agirait comme un gardien. Une personne pour le protéger. Son meilleur ami pouvait se défendre, certes, mais pas contre ces histoires de cœur. Chaque amant sera remis à sa place par lui. Celui qui lui fera du mal se retrouvera dans des ennuis jusqu’au cou. Oh, il ne ferait rien pour mettre au mal sa place dans l’armée impériale. Mais il savait à qui parler pour tout changer.

Monter en grade n’était pas si simple. Yakov faisait de son mieux pour respecter son rôle. Malgré ses périodes où il était plus vraiment lui-même. Il ne céderait pas si facilement. Quitte à s’enfermer ou s’éloigner de tous. Tous. Même son meilleur ami ne l’avait pas vu ainsi. Il garde ses sombres secrets.

Voulant garder un œil, même lointain sur son ami, le suivre dans cet endroit ne devrait pas être compliqué. Vu qu’il y avait dans le manoir, des personnes qui méritait sa protection. Qui pouvait avoir besoin de lui, le soldat. On n'était jamais assez de personnes qui savent se battre dans ce monde. Les Adamovitch étaient comme beaucoup de noble, assez fier. Et avec sa place de noble sans titre, il n'aurait jamais osé les approcher. Peut-être que son grade pouvait l’aider. Après tout, il était assez bon dans ce qu’il faisait pour obtenir le grade capitaine, lui permettant d'accéder à un titre de noblesse héréditaire.