Caractère
Qualités : Calme
Patient
Compétiteur
Charismatique
Loyal
Fier
Aimable
Raffiné
Inébranlable
Intelligent
Observateur
Passionné
Doux
Tendre
Affectueux
Négociateur
Défauts : Méfiant
Intransigeant
Entêté
Ferme
Fougueux
Joueur
Brutale
Violent
Machiavélique
Malicieux
Déraisonnable
Mystérieux
Orgueilleux
Résolu
Taquin
Trouble de stress post-traumatique (TSPT)
Préférences : Il aime jouer et se lancer des défis
Il aime chasser des proies
Il aime les spiritueux
Il aime l'odeur de la nature au petit matin
Il aime la boxe
Il aime son café sucré avec un nuage de lait
Il aime la viande
Il aime les odeurs ferreuses lui rappelant le sang
Il aime faire la fête
Il aime profiter de la vie
Il aime les drogues
Il aime le sexe
Il aime les longues discussions intéressantes
Il aime les promenades nocturnes
il aime jouer du piano
Antipathies : Il n'aime pas l'odeur des choses brûlées
Il déteste perdre le contrôle de lui-même lors des reviviscences des évènements traumatiques
Il n'aime pas perdre tout court
Il n'aime pas les asperges, ni les champignons
Il n'aime pas les sources de fortes chaleurs
Il n'aime pas le feu
Il déteste ses cauchemars
Il ne supporte pas la victimisation à plusieurs sur une personne (le rapport alpha / omega n'entre pas dans son antipathie)
Physique
Taille : 1m89
Corpulence : Corps en "V", musclé plutôt sec.
Cheveux : Roux et blanc, il est atteint de piebaldisme.
Yeux : Bleu-gris pâle.
Signes distinctifs : Une tâche de vin sur l'œil gauche et une partie du visage gauche. De nombreuses traces de brûlures sur son corps qu'il a tendance à dissimuler, principalement les bras, jambes et le dos. Des cicatrices nombreuses elles aussi.
Style vestimentaire : Un style dandy. Des costumes, des gilets, des chemises, des nœuds papillons, des jabots. Montre luxueuse, chevalière à l'annulaire gauche, des boucles d'oreilles et piercings. Il porte aussi des tenues plus décontractés ou de style militaire pour ses parties de chasses officielles.
Histoire
Tout a commencé comme une belle histoire, pourtant elle n'est pas de celles qu'il aime raconter. Sacha est né le 7 mai 1882, d'une union entre deux âmes-sœurs éprouvant l'un pour l'autre un amour sincère. Un équilibre hormonal qui permit au couple d'évoluer ensemble auprès du Tsar de Russie, surtout au Comte Vadim Maklakov. L'homme gravit les échelons jusqu'à devenir un des conseillers du Tsar Nicols II Romanov. Elena, sa mère l'éleva dans l'amour et la sécurité. Lui, un enfant différent atteint de piebaldisme aussi nommé albinisme partiel, une anomalie congénitale se traduisant par des différences de pigmentations au niveau de la peau. Son aura animal est quand à elle aussi touchée et se montrera être un puma blanc. Préservé Sacha bénéficia d'une éducation rigoureuse et intransigeante dès qu'il fut en âge de commencer ses apprentissages. Vadim voulait ce qu'il avait de meilleur pour son fils, son héritier, son sang. Une enfance organisée. Millimétrée. Orchestrée par la poigne de son père, le tout sous l'œil vigilant de sa plus fidèle complice, sa mère. Les meilleurs précepteurs pour faire de cet héritier une tête bien pleine, lui faisant apprendre des langues étrangères comme l'anglais, le chinois traditionnel ou encore le français. Il lui a été enseigné l'art des mathématiques, de l'histoire, de la géographie, de la philosophie et de l'étiquette. Sa mère tenait aussi à ce que son fils ne soit pas un homme insensible et il du choisir un enseignement artistique, le piano. Ce qu'il détestait le plus dans tout cela, s'était sans aucun doute les courts de danse pour l'étiquette. Un art qu'il mit du temps à apprivoiser et qu'il ne penserait pas aussi utile un jour dans sa vie.
Sage. Exemplaire. Il était un enfant désiré et aimé malgré la dureté de son éducation. Du moins, c'est ce qu'il croyait. Cette vérité bercée par l’innocence de l'enfance s'évapora à son adolescence lorsqu'un drame frappa son existence. Une erreur de jeunesse. L'envie de découvrir le monde. Il prit un peu de temps libre pour lui, une balade tout ce qu'il a de plus normal. Toujours accompagné de ses gardes du corps, une surveillance nécessaire quand on est le fils d'un conseiller du Tsar de Russie. La vigilance de ses protecteurs ayant été déjoué, il fût embarqué à bord d'une calèche qui fila au galop dans la pénombre du soir... Kidnappé. Des revendicateurs contre la politique du Tsar et de ses plus fidèles conseillers visant à conserver la restauration de la noblesse. Pour ses détracteurs, enlever le fils d'un conseiller pour le pousser à trahir sa nation devait être un plan infaillible. Le seul et unique héritier de ce conseiller, qui aurait cru que cet homme puisse ainsi se détourner de sa chaire, de son sang... pas Sacha en tout cas. Les premiers jours de calvaires commencèrent pour lui, les premières tentatives de corruptions ne fonctionnant pas, ses assaillants prirent la décision de le torturer. Étais-ce par pur plaisir ? Envie de se défouler pour se débarrasser de leur frustration et oublier ainsi leur échec ? Il se souvient encore des lettre qu'on lui faisait écrire pour forcer son père d’accéder à leur requête, l'entaillant pour illustrer le courrier de tâche de sang. Son père n'était pas là pour entendre ses cris de douleurs sous les brûlures qu'on infligeait à son jeune corps ou le son des coups qu'il recevait lorsqu'il se faisait molester, ni ses gémissements et ses pleures retenues. Rien. Pas même les photos prises de son corps nu en proie aux hématomes, aux plaies suintantes des brûlures et autres entailles. L'homme qu'était son père préférait sa carrière et son pays, plutôt que son propre fils. Une blessure bien plus douloureuse que celles infligées par ses hommes. De son côté, sans céder aux caprices tout fût mit en place pour retrouver Sacha. Des moyens ont été déployé en conséquence, il a été retrouvé et sauvé, néanmoins le mal été fait. Brisé. Il ne serait plus jamais le même.
Une longue période de convalescence et de soins isolèrent l'adolescent de sa famille. Il refusait de les voir. Il refusait tout contact. Se complaisant dans le silence en leur présence imposée. Fuyant. Il développa une forme d'antipathie à l'égard de son père principalement, puis de sa mère qui se rangeait, sans grande surprise, de son côté à lui. Il n'avait pas finit de souffrir, mineur, son père faisait encore ce qu'il voulait de son fils bien que les médecins déconseillèrent à cet homme d'envoyer son fils exercer son service militaire, il l'exigea. Sacha souffrait d'un trouble de stress post-traumatique revivant des scènes de sa séquestration sous forme de « flash backs » ou de cauchemars. Il est aussi devenu sujet aux sautes d'humeur et excès de colère incontrôlées.
Au sein de l'armée, son état ne s'améliora pas et il en fût rapidement évincé. Trop imprévisible et dangereux pour un devoir qui vise à protéger la nation. Il mettrait en danger ses camarades et lui même. Néanmoins, c'est à l'armée qu'il découvrit la boxe et l'art des combats. Un exutoire pour le jeune homme qui se renforça dans la compétition en se forgeant un moyen de se protéger. Ce port lui permis de canaliser une partie de sa rage, de survivre à ses peurs les plus intimes et à flotter pour ne pas sombrer dans les profondeurs d'un de ses cauchemars.
Il développa un esprit de camaraderie auprès des autres boxeurs. C'est aussi en cette discipline qu'il aiguisa son côté compétiteur, joueur, désireux de surpasser et de relever de nouveaux défis pour avancer. Sacha trouvait un équilibre presque viable, mais il était inconcevable pour Vadim Maklakov que son fils soit une bête de foire. C'est donc à l'aube de ses vingt-deux ans, qu'il fut envoyé au Manoir des Adamovitch pour faire quelque chose de sa vie et ne surtout pas ternir la réputation des Maklakov. Au début, il le prit comme une énième punition mais il prit vite goût au plaisir des jouissances d'être alpha. D'être un être dominant à part entière, il se forma en tant que chasseur d'oméga au sein des institution du manoir et devint un excellent rabatteur de proie. Il est fier de sa dernière prise, Vassilisa, l'oméga que la Matriarche a choisi d'offrir à son neuveux. Un trophée qu'il se félicite d'avoir capturé. Les rencontres se succèdent, les alliances, les amitiés. Il se forge et devient l'homme qu'il est aujourd'hui durant ses sept années au manoir des Adamovitch. Si, il apprécie l’institution, il demeure éloigné des jeux politiques pour le moment, mais rien n'indique qu'il n'y participera pas un jour... qui sait !