Viktor Nanuk, Conseiller [Finit]

Arrogant - Fier - Autoritaire - Travailleur - Charismatique

Ceux qui ne te connaissent pas dises que tu es un arriviste, un enfant pourri gâté par son père, qui ne sait que s'amuser. Les rumeurs voudraient que tu ais le cœur tendre et que ton seul cerveau se situe entre tes deux jambes. Il est vrai que depuis que tu es de retour dans le château qui t'a vu naître, tu as pris soin de te différencier de feu ton père, lui qui affichait toujours un air si sévère. Tu batifoles volontiers, que ce soit avec les nobles ou avec quelques esclaves. Il parait même que tu passes chaque nuit dans la débauche, tant et si bien que tu es incapable de te lever avant le milieu de l'après-midi. Oh, tu es sans nul doute aussi fier, arrogant et autoritaire que ton père. Tu claques des doigts pour appeler à toi domestiques et esclaves. Tu ne supportes jamais que ton ordre ne soit pas obéit dans la seconde qui suit. Et en général, tu n'envisages même pas que l'on puisse oser te désobéir. Certains te qualifient d'imbécile heureux, d'homme naïf. Voire tout simplement d'idiot incapable et incompétent. Pourtant, pensent-ils vraiment que tu serais toujours à cette position si c'était vraiment le cas ?

La vérité, c'est que si tu ne sors pas de tes appartements avant le milieu de l'après midi, c'est que tu as passé tout le reste de la journée à travailler dans tes appartements. Si tu te couches tard, tu te lèves tôt. Tu prends connaissance de l'état des réserves du manoir, tu t'assures que des provisions soient achetées si nécessaire, tu vérifies les éventuelles arrivées et départs de nobles du manoir, tu prends connaissance de toutes les affaires courantes. Tu lis des lettres qui t'arrivent de par le monde, par des politiciens anglais, des nobles russes souvent dans l'incapacité d'approcher les Adamovitch, Princes de Sang, par eux même, des philosophes... Tu as des amis et des contacts un peu partout, des personnes qui sont tes oreilles à l'extérieur. Tu réponds à ces lettres, gardant avec une correspondance régulière, tant qu'ils te sont utiles. Et puis, et puis, tu cherches la petite bête. Tu scrutes les allées et venues de certains nobles sous surveillance. Tu fais un rapport sur les rumeurs et les faits qui selon toi méritent l'attention de Madame Adamovitch. Si elle veut savoir quelque chose sur quelqu'un, tu juges qu'il est de ton devoir de pouvoir immédiatement lui répondre. Lorsqu'une nouvelle famille cherche à s'installer ici, tu diligentes une enquête pour en savoir plus sur elle. Lorsqu'un alpha nait de roturiers et arrive ici, tu te charges de proposer des tuteurs pour lui. Toi même recherches de telles personnes, évaluant leur caractère, et ceux que tu juges intéressants, ceux dont tu penses qu'ils pourront apporter quelque chose aux Adamovitch, c'est toi qui les fait venir ici. Tu rencontres Madame Adamovitch le plus souvent possible, afin de lui transmettre toi même les rapports qu'elle a pu demander. Tu obéis à chacun de ses ordres, même s'il t'arrive de discuter certains d'eux. Après tout, ton rôle est aussi de conseiller ta suzeraine. Alors que l'après midi avance, tu acceptes enfin de recevoir dans ton bureau certains visiteurs. Des nobles ou des domestiques hauts placés dans la hiérarchie qui avaient besoin de te voir plutôt que de simplement transmettre un rapport. Tu joues alors la comédie de l'ours mal léché tout juste réveillé et avec la gueule de bois. Selon ce que tu as appris au cours de la journée, tu vagabondes alors dans le manoir. C'est le moment que tu choisis pour vérifier si tout se passe bien comme les Adamovitch l'exigent. Et puis quand revient le soir, tu te retrouves à l'une de ces soirées en compagnie des autres nobles. Tu essayes de varier, de passer d'un cercle à un autre. Tu t'invites même parfois dans des cercles presque ouvertement opposés à tes suzerains. Peut être parce que ça t'amuse de les voir se demander ce que tu fais là, sans vraiment oser te rejeter. Ce serait comme avouer qu'ils ont quelque chose à cacher. Et puis, en faisant ainsi, tu obliges les nobles à venir chercher tes faveurs, à venir t'inviter. Tu passes tes soirées à ces fêtes plus ou moins mondaines, plus ou moins décentes. Tu sais t'adapter à presque tout. Tu aimes t'afficher caustique, provoquant, tu aimes commencer des sujets tabous, pour couper court dès que cela devient trop sérieux. Certains trouvent que cela te rend charmant et amusant, d'autres disent que tu es insupportable. Peu importe. Tu ne cherches pas à te faire apprécier, juste à te rendre indispensable à n'importe quelle soirée réussie. Après la soirée, tu rejoins ton bureau. Tu tiens bien l'alcool, mais tu tiens à écrire toutes les rumeurs et remarques que tu as entendues tout de suite, pour être sûr de ne pas l'oublier le lendemain, même si ce n'est pas toujours facile de te relire. Tu te couches, pour dormir 4 ou 5 heures.

Si tu travailles autant, c'est évidemment par loyauté. Lorsque tu as pris la suite de ton père, tu as juré allégeance à Matryona Adamovitch. Et tu ne prends pas tes serments à la légère. Jamais un Nanuk ne s'est parjuré et tu ne seras pas le premier. La loyauté coule dans ton sang comme dans le sang de ton clan. Peut être cela vient-il de votre vie autrefois nomade. Pour une telle tribu qui voyage sans cesse dans la toundra sibérienne, la loyauté de chacun assure la survie du clan. Cela fait longtemps maintenant que ta famille est en grande partie sédentarisée, vivant au manoir, servant les Adamovitch. Mais tu n'as pas oublié tes racines. Comme pour chacun de tes prédécesseurs, ta loyauté au service de la famille princière assure l'avenir de ton peuple. Tu attends de ceux qui sont à ton service la même loyauté. Et en retour de leur loyauté, tu leur offre ta protection. C'est ce qui te vaut de la part de certains nobles des critiques. Apparemment, tu serais trop tendre avec tes esclaves. Toi, tu juges seulement que tu n'as pas oublié tes devoirs en tant que suzerain. Pour toi, un homme incapable de se montrer loyal ou de respecter ses devoirs envers ses vassaux -ou ses propriétés- est pire qu'un animal. Malgré tout, tu sais que pour eux, c'est toi l’anormalité. La loyauté semble dépréciée par tellement de nobles russes, par tellement de politiciens, que tu demandes comment cela ce fait qu'ils ne soient pas déjà tous entretués dans leurs complots. A cause d'eux, tu es obligé de jouer ce jeu toi aussi. Manigancer, comploter, manipuler... Rien de tout cela ne t'amuse ou te fait plaisir. Tu le fais par obligation.

Heureusement, en vérité, tu apprécies tout de même l'alcool, le tabac et même les plaisirs de la chair. Au sein de certains cercles, tu prends même un réel plaisir à la compagnie d'autres nobles et tu as pu nouer quelques amitiés sincères. En particulier avec ceux comme toi, loyaux et honnêtes. Mais aussi des personnes plus simples à la joie de vivre contagieuses. Des personnes intelligentes qui aiment philosopher, des personnes passionnées qui aiment partager sur leurs passe-temps. Toi même n'a guère de hobby, alors, c'est comme si tu vivais par procuration dans ces occasions là. Tout ce que tu sais de l'art, tu l'as appris pour ne pas paraître comme un sauvage aux yeux de la haute société. Même si tu as une fiancée, la vérité, c'est que tu es déjà marié à ton travail. C'est pour ça que tu apprécies aussi les personnes sérieuses dans leurs tâches, qui ne rechigne pas à se relever les manches, mais que tu n'as que mépris pour ceux qui refusent de se bouger le derrière. Tu n'as par exemple aucune pitié pour les esclaves refusant de faire les tâches qu'on leur donne sous prétexte qu'avant d'arriver au manoir, ils étaient "quelqu'un". Car malgré toute leur récriminations, ils ont un toit, des habits et de la nourriture. Ils sont nés avec un second genre inférieur et doivent l'accepter.

Enfin, il serait bon de préciser que tu es extrêmement prudent. Comme ton père est mort empoisonné, tu fais très attention à tout ce que l'on te sert. Tu ne bois jamais quelque chose qui n'a pas été bu par quelqu'un d'autre avant. Et pareil pour toute la nourriture. Tu préfères les bouteilles scellées et refuse les bouteilles ouvertes loin de ton regard attentif.

Taille : 172 centimètres
Corpulence : 80 kg de muscles pour une corpulence très athlétique, presque massive, avec presque pas de gras
Cheveux : Noirs, sauf à quelques endroits décolorés
Yeux : Marrons dorés
Peau : mate
Signes distinctifs : Atteint de vitiligo : dépigmentation partielle de sa peau et de ses cheveux
Style vestimentaire :Dans les couloirs du manoir, style d'un gentleman anglais. Dans ses appartements, style décontracté/déshabillé. Style traditionnel Nenet dans les plaines alentours.

Un mythe aussi vieux que le monde est transmit de génération en génération parmi les peuplades de Sibérie. Il était une fois un homme. Cet homme était un chasseur d’exception, et un grand chaman, qui pouvait communiquer avec les esprits. Un jour, un enfant entra dans sa hutte. Il ne vit pas un homme, mais un ours. Il cria. Ameutant le village. Les hommes crurent que l’ours blanc avait mangé leur chaman, avant de s’endormir dans sa hutte. Ils armèrent leur harpon. Lorsque l’ours blanc redevint humain. Mi homme mi ours, Nanuk fut alors vénéré par la tribu non plus en tant que chaman, mais en tout que dieu. Il était le Roi Ours.
Cette légende est peut être plus vraie qu’on ne pourrait de prime penser. Car parmi le peuple Nenet, se trouve une puissante famille d'alpha à l'aura d'Ours Blanc dont on dit qu'elle a de tout dirigé le clan.
Ils vivaient depuis des générations dans la Sibérie, ne souffrant ni du froid, ni du manque de diversité dans leur alimentation. L’on raconte même que lorsque les premiers êtres civilisés arrivèrent, les Nanuk étaient à moitié bêtes, et à moitié homme… Mais rien ne le prouve.
Ce dont on peut être sûr en revanche, c’est que cette famille d’ours blanc rencontrèrent les Adamovitch. Et s’allièrent avec eux. Aussi loin que l’on peut se rappeler, un Nanuk a toujours été présent au Manoir des princes. Les relations entre les deux familles sont parfois tendues, parfois presque intimes. L’on soupçonne même certains Nanuk d’avoir du sang princier en eux.
Et dans tout cela, qu’en est-il de toi, Viktor ?

Ton père se nommait Ivan. Ivan Nanuk. Il a épousé ta mère, une cousine du prénom de Tatiana Nanuk, de dix ans sa cadette. Tous deux étaient des ours blancs. De tout temps, le chef du clan Nanuk était un alpha ours blanc, et sa femme devait être une alpha ourse blanc. Pourtant, un mal avait fini par vous frapper. La science moderne avait expliqué votre difficulté à vous reproduire les maladies congénitales de plus en plus en fréquentes par la consanguinité. Ton oncle ainsi que les derniers cousins et cousines de ton père avaient été envoyés à l'extérieur de la tribu pour chercher époux. Sauf Tatiana, sa cousine alpha la plus éloignée. Et toi, tu es né comme étant le dernier ours au sang pur de ta famille. L'heure n'était plus à la pureté du sang de toute façon, mais aux alliances politiques. Et à la survie de ta famille. Par amitié et loyauté envers l'homme qu'il servait, ton père te donna son nom : Viktor.

Tu as grandis au manoir. Ton père a tenu que tu sois éduqué par les meilleurs précepteurs de Russie. Tu appris l'anglais, le français et l'allemand, les mathématiques, l'étiquette, la politique, l'histoire, la géographie, la généalogie des grandes familles russes et européennes, la rhétorique, la philosophie et encore toutes sortes de choses. Les leçons ne finissaient presque jamais, car ton père trouvait toujours quelque chose de nouveau à te faire apprendre. Mais les leçons les plus importantes portaient sur les personnes : reconnaitre la traitrise, récompenser la loyauté des tiens, repérer les talents de chacun. Mais tu étais aussi un enfant aimé, choyé. Ton père était peut être sévère, mais toujours juste. Il récompensait chacune de tes réussites et te grondait quand tu faisais des bêtises. Et ta mère n'était pas en reste ! Tous deux s'assuraient toujours que les repas se passent en famille, tous les trois, sauf lorsqu'ils étaient invités à manger en compagnie des Adamovitch. Tu te souviens très bien de ces moments là. Tu n'étais qu'un enfant de dix ans et était très impressionné par eux. Tu avais toujours double leçon d'étiquette ces jours là, à ton plus grand désespoir, parce que ton père avait peur que tu ne fasses n'importe quoi. Mais la vérité, c'est que pendant longtemps, tu as simplement eu trop peur pour faire quoi que ce soit.

Tu quittas le manoir à tes 16 ans. Pas définitivement, bien sûr. Mais il était de tradition que l'héritier du clan passe quatre années dans la toundra aux côtés de son peuple, pour qu'il n'oublie jamais ses racines. Ces quatre années ont été pour toi les plus libres. La vie nomade était dure, mais si éloignée et si différente des carcans imposés par l'aristocratie russe au sein du manoir. Là, tu as embrassé pleinement la culture et les croyances de ton peuple. Tu crois que la nature elle-même est une divinité et que celle-ci n'a rien d'humain. Tu vénères les éléments, la faune et la flore. Tu as appris à chasser, à garder les troupeaux de rennes, à pêcher sur la banquise. A survire dans l'un des environnements les plus durs sur terre. Tu as observé les femmes tanner les peaux de rennes et faire des vêtements chauds, confortables et même esthétiques à partir de presque rien. C'est aussi pendant ces années que ton vitiligo s'est déclaré, comme chez ton père et ton grand père avant toi. Ce que vous pensiez autrefois être une marque de votre animal totem s'est avéré être une maladie étrange et peu connue, peut être due à votre consanguinité. Fort heureusement, elle n'était pas si handicapante par rapport à d'autres.

Après ces quatre années, tu revins un été au manoir. Là, tu appris que ton père t'avait trouvé une fiancée, Marie Stahlbaum. Une alpha dont la famille canadienne a principalement des auras de grands ours. Puis il t'annonça qu'il t'avait dégotté une place dans la délégation diplomatique russe pour le Royaume Unis en tant que secrétaire. Il voulait que tu fasses tes armes en politique à l'extérieur, loin du siège de pouvoir de ta famille et de l'influence des Adamovitch. Là où tu serais seul, sans soutien. Là où ta réussite allait dépendre uniquement de toi et de tes compétences. Tu as relevé le défi. Dans un premier temps, les autres t'ont considéré comme un sauvage -certains même se demandant si tu n'étais pas cannibale, comme le nom Sayomède qu'ils donnent à ton peuple- ou un parvenu. Mais tu as su les faire taire en affichant ta culture et tes compétences. Au bout de cinq ans néanmoins, tu choisis de quitter ton poste à l'ambassade russe de Londres pour rejoindre le camp d'Henry Campbell-Bannerman lors de la lutte de pouvoir s'annonçant. Dix mois plus tard, le Premier Ministre conservateur démissionna, à cause de l'alliance entre les travaillistes et les libéraux de Campbell, au profit de ce dernier, qui dut former un gouvernement minoritaire. Dès lors la bataille commença. Tu fus essentiel dans les négociations entre Campbell et Herbert Henry Asquith, un autre libéral qui visait la place de leader du parti et qui chercha à affaiblir la position de Campbell avec deux autres alliés. Mais les hommes avides de pouvoir sont faciles à cerner et à amener à vos côtés. Il vous a suffit de lui offrir la place de Chancelier de l'Echiquier. Pour s'assurer de sa future loyauté, Campbell te plaça à ses côtés, où tu pus faire étalage de tes compétences en finances. Le parti libéral "uni" put largement remporter les élections que Campbell fut forcé de lancer, éradiquant les conservateurs.

Mais tu n'as pas trahi ta patrie, bien sûr que non. En tant que russe, en tant que proche du numéro 1 et du numéro 2 du gouvernement britannique, tu fus essentiel à la consolidation de la Triple Entente. Tu étais présent à chaque réunion, en tant que traducteur. Mais hélas, ton ami Campbell mourut trois ans plus tard à cause de son cœur de plus en plus faible. C'est Asquith qui devint alors Premier Ministre. Mais tu ne passas que peu de temps à ses côtés, car tu reçus bientôt une lettre de Russie. Ton père était souffrant et ta mère te rappelait au manoir.

Tu revins en Russie en 1910. Tu dus t'arrêter à Moscou pour faire un rapport complet de tes activités auprès du Ministre des Affaires étrangères, puis un long voyage jusqu'au manoir s'engagea. Lorsque enfin, tu fus de retour chez toi, ton père avait déjà succombé à une maladie fulgurante. Ou à un poison. Ta mère avait caché sa mort jusqu'à ce qu'un homme de la famille arrive, pendant une semaine. Tu étais arrivé juste un jour avant ton oncle. Alors, tu procédas immédiatement à son enterrement. Ta mère avait déjà réuni les objets que ton père utiliserait dans l'au delà -des objets du quotidien, mais à l'envers, car dans l'autre monde, tout est inversé- il fallait encore emmener le corps du défunt jusqu'au cimetière à deux jours de marches du manoir. Tu payas rapidement tes respects à Matryona, avant d'organiser la procession funéraire de ton père. Il fut mis en terre avec les objets dont il aura besoin, et avec les chasseurs, tu mis à mort plusieurs rennes. Vous mangèrent ensemble une partie de leur viande et laissèrent le reste pour le défunt. Enfin, vous retournèrent un traineau, afin que ton père puisse l'utiliser, puis vous repartirent.

La nouvelle année était arrivée pendant ton long voyage. Et tu succédais maintenant à ton père. Une fois de retour au manoir après son enterrement, tu entrais dans son bureau, t'enfermant pour prendre connaissance des affaires courantes du manoir. Et c'est là que tu compris. Ton père avait bien été empoisonné. Un de ces traitres du manoir l'avait éliminé parce qu'il représentait un trop gros obstacle. Tu fis alors le serment que tu le débusquerait et que tu vengerais ton père, peu importe comment tu devrais t'y prendre. Tu te décidas à te créer une image bien plus débonnaire, tu te décidas à cacher tes compétences et tes connaissances. Tu étais toujours resté dans l'ombre, comme secrétaire d'hommes importants. Peu savaient de quoi tu étais capable. S'ils te sous estimaient, il te serait plus facile de les débusquer.

Un dernier document t'attendait. Les lettres échangées entre ton père et le père de ta fiancée. Une des dernières choses que ton père avait fait, en sentant sa mort venir, avait été d'inviter Marie à te rejoindre au manoir. Tu allais enfin pouvoir la rencontrer.