A happy foolish boy - Présentation Manulov Yanovich

Qualités :Méticuleux, Obéissant, Débrouillard, Social, Extraverti, Bon menteur.
Défauts : Fainéant, Avide, Gourmand, Naïf, Chapardeur.
Préférences : L’argent facile, Les pâtisseries, Le plein air.
Antipathies : Travailler, L'amertume, Les Adamovitch.

Taille : 175 cm
Corpulence : athlétique
Cheveux : Blonds
Yeux : Bleus
Signes distinctifs : Un cicatrice qui barre son nez
Style vestimentaire : Utilitaire pour le travail, tentative d’élégance réelle en dehors.

Manulov est né de deux habitants du Manoir.
Sa mère Natalka est une oméga. Fille d’Artyom Adamovitch et de l’une de ses esclaves, elle ne doit sa vie qu’à son aura animale, le saumon de Sibérie. Un poisson, signe de son appartenance à cette famille princière. Si elle passa une bonne partie de son enfance dans les appartements réservés à Artyom, il se mit bien vite à la promener dans ses voyage pour un bon mariage. Enfin bon pour lui, il n’avait aucune affection pour sa fille qui entrait dans la puberté. L’homme avait tant de préjugés qu’il était certain que cette femme à l’aura de petit poisson allait être une Oméga qu’il l’éleva ainsi. Et il eut raison, pourtant il se lassa vite de l’emmener à la rencontre d’Alpha pour forcer ses chaleurs et trouver son âme sœur ou un Alpha avec suffisamment d’intérêt pour lui. De retour au Manoir, vers ses vingt ans, elle rejoignit les sous sols et tous les autres esclaves sans maître. Elle n’était pas tout à fait prête pour ce changement de statut.
Son père Smirnov Yanovich est un béta, un domestique en charge du bien être des Omégas. Mais l’homme en profite pour accomplir un certain nombre de fantasmes sur les esclaves sans maître et profitant de leurs chaleurs, situation de faiblesse par excellence. Et parfois des accidents arrivent et il devient le père d’un probable Béta. Bon pour ce cas là spécifiquement, il paniqua un peu, connaissant son lunatique de père. Mais Artyom avait déjà abandonner sa fille, lui présentant de temps en temps des Alphas prometteurs. Et puis elles finirent par cesser purement et simplement.
La mère et le fils habitèrent ensemble au sous sol du Manoir pendant sa plus tendre enfance. Puis quand il fut assez grand pour commencer à travailler, Smirnov le fit faire de menues tâches. Lui donnant l’éducation minimum, nécessaire à un domestique. Manulov passa de moins en moins de temps avec sa mère, rejoignant finalement les combles alors qu’il travaillait de plus en plus. Et ce pour son plus grand déplaisir. Les intérieurs, les extérieurs, il apprit à se déplacer partout discrètement telle l’ombre que sont les domestiques. Un seul endroit lui fut proscrit, et les tâches associées, la cuisine. Le gourmand ne pouvait s’empêcher de piquer dans les plats, ceux là même qu’il devait servir à des nobles. Alors qu’il trouvait sa voix, la pression de son père s’amenuisa. Bien qu’il était toujours là pour lui rappeler son statut et ses devoirs.
Manulov est au final un gamin qui ne connaît rien à la vraie vie, tout ce qui se passe au Manoir lui est normal. Incapable de voir le bien du mal, il ne vit qu’avec la légère espérance de voir autre chose et le conseil de sa mère de se méfier d’un certain Adamovitch, Artyom Adamovitch. Sa mère avait tellement insisté sur ce nom et qu’il devait étendre à tous ses descendants qu’il devait avoir parsemé à travers la Russie si ce n’était le globe… Par précaution, le chat évite les Adamovitch en général. Et pour cela les jardins c’étaient cool. Pas tout le monde aimait bosser dehors, lui le froid ne le dérangeait pas trop tant qu’il avait ses vêtements chauds.
Ce fut en taillant les haies dans un recoin des jardins qu’il se fit abordé par un homme. Il se vit promettre tout ses désirs, son plus grand rêve devenait d’un coup possible. Une seule condition, l’argent. Il avait un salaire, faible et probablement tronqué par son père qui le lui reversait, comme à ses frères et sœurs… Il avait visiblement de meilleurs revenus ses dernières années. L’homme lui annonça même qu’il avait un travail facile pour se faire plein d’argent rapidement. Alors le gamin mit les deux pieds dans le piège qu’il n’avait absolument pas vu. C’est ainsi qu’il se retrouva à revendre herbe à chat, opium, morphine, cocaïne, cannabis et ether aux domestiques, quelques esclaves et de rares alpha. Et il ne voyait même pas ce qu’il faisait comme étant mal. La salle violette était exactement la même chose, mais à destination des nobles et de leurs esclaves. Il fallait bien permettre ce genre de plaisir au plus grand nombre. Si les nobles le faisaient, c’est que ce n’était pas dangereux. Et en plus tout cela coûtait cher, lui donnant un joli petit salaire complémentaire qu’il cacha astucieusement. Bon par contre, il sait pas assez bien compter, ni il connaît la valeur d’un rouble. Alors bon, sa sortie tout frais payer ce sera dans longtemps. Il ne voulait pas consommer parce que ce serait des sous en moins pour lui, de plus l’herbe à chat lui fait absolument rien vu que c’est déjà son odeur de base. Et ce, même si les Bétas sont peu sensible aux phéromones.