Aura animale : Bêta | Ratel
Propriété : Domestique personnel de Matryona Adamovitch
Particularités : Odeur de champagne
Sigi Koshva | I've got no soul to sell Sam 16 Mar - 17:54 | |
| Sigi KoshvaMy whole existence is flawedNom(s) : Koshva Prénoms : Sigi - Une variation du prénom qu'il déteste : Siegfried. Seul les gens de l'orphelinat l'appelait ainsi. Date de naissance : 9 avril 1883 ge : 28 ans et toutes ses dents Nationalité : Allemande Rang : Domestique Poste : Factotum Etat civil : Célibataire Sexe : Masculin - Son côté androgyne lui a valu de nombreuses moqueries lorsqu'il était enfant, mais il sait en jouer parfaitement aujourd'hui. Genre : Cisgenre Second genre : Bêta Aura animale : Ratel Odeur : Champagne Orientation sexuelle : Pansexuel Dominance : Switch - Tout dépendant du son/sa partenaire, il sait être particulièrement vorace tout comme il se laissera volontairement passer dessus sans la moindre doléance. Boris Koshva - Bêta - RatelElena Koshva - Bêta - Diable de TasmanieSigi Koshva - Bêta - Ratel CaractèreComme une ombre, Sigi est discret avec cet air inébranlable sur son visage, difficilement impressionnable. Peu bavard aux premiers abords, c’est une personne détachée qui s’occupera de ses propres affaires dans son coin, dégageant gracieusement cette image de nonchalance et de je- m’en-foutiste. Ou du moins, c’est la première impression qu’il laisse dans l’esprit des gens un premier temps. Sigi est calculateur, minutieux et très opportuniste. Il n’en a que faire de ce que les autres pensent de lui, que ce soit de le croire timide ou même déprimé par le manque de sourire sur son visage ; tant qu’on ne le dérange pas et qu’il a la liberté de faire discrètement ce qu’il souhaite, il ne cherchera que combler son confort et ses petits plaisirs personnels aux détriments des situations et des autres.
D’un autre côté, il observe, il assimile. Il apprend rapidement. Très rapidement. Intelligent, vif d’esprit et manipulateur ; il sait mentir, étant passé maître dans l’art des mensonges blancs et détourner les mots aussi facilement que l’on attaches des lacets. Prudent malgré tout et conscient, il sait choisir ses batailles et mener ses guerres tout manœuvrant son chemin pour atteindre ses objectifs en utilisant logique et rationalité. Affreusement poli, ses mots sont souvent ambigus, ce qui le rend difficile à saisir, à réellement savoir de quel côté il se trouve et sur quel pied danser avec lui. Il n’hésitera pas une seule seconde à faire tourner sa langue pour se sortir de situations imprévus ou pour tout simplement satisfaire sa curiosité. D'être cette petite voix susurrant à l’oreille au point de pousser les gens au bord du gouffre. Dans ce monde cruel, Sigi n’en a que faire de la réelle compassion, que ce soit d’en donner ou d’en recevoir. S’il est capable de rendre service, d’offrir son aide et des faveurs parfois accompagné d’une étrange douceur qui peut mettre les gens mal à l’aise, il s’assurera d’avoir quelque chose en retour. Un service, un geste, un secret. Il essaiera toujours de trouver son compte, sauf si l’envie lui prend soudainement d’être réellement bienveillant… Ou pas.
Oui, sa curiosité est réellement un vilain défaut chez le ratel, puisqu’elle le pousse à tester les limites et à voir les réactions des gens. Bonnes ou mauvaises. Les étudier. Pas les comprendre, juste… Les contempler, pour en rire ou en soupirer d’ennui. Il n’hésitera pas une seule seconde à aller jusqu’à l’extrême pour jouer dans la tête des autres si l’envie et l’occasion se pointent main dans la main. Semer le doute dans les esprits et les tourner en bourrique sont de petits plaisirs personnel qui le fait réellement sourire, jouant à être un puzzle humain pour mieux repartir comme une fleur en laissant sous-entendre beaucoup et trop peu de choses.
Il n’est peut-être qu’un bêta, mais croire qu’il est réellement insignifiant pourrait être une grave erreur, encore plus s’il apprend les plus sombres recoins et secrets de ceux qui l’entourent. L'agacer n'est pas une bonne idée, encore moins lorsque l'on se rend compte jusqu'où il est serait prêt à aller pour satisfaire sa contrariété. La lueur froide et colérique qui pourrait se retrouver dans son regard ne sera que le début d'un très mauvais présage, et il n'hésitera pas une seule seconde à vous le faire comprendre à sa façon. Un caractère empoisonné qui agit tout autant qu’un mécanisme de défense ; ne faisant que très rarement confiance également envers ceux qui le côtoie, c’est par instinct de survie, du plus loin qu’il se souvienne, qu’il a délaissé ce concept qu’est l’attachement véritable. S’il peut compter sur les doigts d’une main ceux qui ont pu, un jour, le voir vulnérable : dire qu’il a déjà éprouvé du véritable amour ne serait qu’un simple mensonge. Il n’en a que faire de ces petits papillons batifolant au creux d’un ventre, il doute un jour les ressentir.
Même s’il sait se montrer sympathique, que les sourires enjôleurs ne lui sont pas étrangers et qu’il sait faire preuve de véritable gentillesse : très rare sont ceux qui ont pu voir ce côté de lui. Beaucoup penseront le contraire, mais le ratel est capable d’affection et d’altruisme si vous arrivez à franchir la ligne de front qu’est son détachement. Avoir droit à son épaule est une chose, mais avoir droit à une authentique sincérité en est une autre. Malheureusement pour les autres : La sincérité est un concept à double tranchant pour Sigi, tout comme la loyauté. Physique1m78 pour 71 kg, Sigi est svelte et élancé, d’une musculature fine et sèche. Il n’est pas spécialement maigre, mais les gens ont tendance à le sous-estimer de par sa minceur qui semble rehaussée sous sa chevelure sauvage. Silencieux, ses pas sont feutrés et assurés, sans jamais déceler une once de nervosité dans sa silhouette. Charismatique, il dégage un certain magnétisme, se tenant bien droit. Par indifférence, presque hautain dans cette étrange grâce que son physique dégage, il donne parfois l’impression d’être plus grand qu’il ne l’est. De longs doigts de pianiste qui n’ont pourtant jamais touché le moindre instrument, leur emprise pouvant être à la fois froide et brûlante, tout dépendant de ses intentions.
Ses cheveux sont longs, très épais, volumineux. Presque hirsutes, ils sont teintés d’un blanc éclatant et d’un noir jais. Bien qu’il les garde le plus souvent attachés bassement sur sa nuque lorsqu’il est à son poste, ils sont ondulés comme des vagues indomptables, difficiles à coiffer, mais sans pour autant lui donner un air négligé. Ils encadrent son visage pointu, à l’expression souvent calme et impassible, voire blasé. De sourcils noirs immobiles la plupart du temps, surplombant des yeux en amande tirant légèrement vers le bas. Ses cils sont noirs, en double rangées ce qui alourdit son regard d’indifférence, agrémentant la pâleur de ses iris. Un vert clair, un peu terne, d’une jolie teinte sauge, qui pourrait facilement méprendre ceux qui souhaitent y plonger dans l’espoir de l’apprivoiser. Ses nombreuses nuits éveillées lui ont valu de légères cernes sous ses yeux, qui semblent être imprimé sur sa peau pour toujours.
La peau de Sigi est presque trop pâle, douce teinte de porcelaine, préférant rester dans l’ombre plutôt que d’accueillir les rayons du soleil. Ses épaules et son dos sont parcourus d’une multitude de taches de rousseur, le reste de son corps dépourvu de marques trop apparentes ou de vestiges de coups et blessures. Des cicatrices superficielles ici et là, rien d’impressionnant ou de questionnable, il recouvre sa peau de vêtements sombres. Sa garde-robe est presque entièrement pourvue de noir, parfois de gris charbonneux, parfois de blanc tout dépendant de l’occasion. Il en va de même pour ses accessoires, appréciant toutefois de porter des bagues et des bracelets qui lui ont été offerts. HistoireBerlin, 1888. C’est devant un orphelinat dérisoire que Sigi fut abandonné par des parents absents et compliqués. Pour bien des enfants, cela aurait été un changement radical de leur existence, mais pas pour lui ; la solitude, déjà à cet âge, il la comprenait bien, tout comme l’indépendance et la débrouillardise. Des qualités qui lui servirent plutôt bien et qui ne cessèrent de croître au fils des ans qui ne furent pas plus agréables. Tourmenter par d’autres enfants, comme beaucoup de son âge, si ce n’était pas au sujet de son physique rachitique ou de sa chevelure tranchée de noir et de blanc : son silence ne passait pas inaperçu aux yeux des autres. Les enfants peuvent être cruels, mais Sigi n’en fit jamais rien.
Dans un environnement sombre et de désolation, il n’y avait pas grand avenir pour les enfants dans de telles circonstances, mais pour Sigi : ce fut l’opposé. Dans cet abandon, durant ses années jusqu’à son adolescence, il en trouva une échappatoire en apprenant à survivre à sa façon ; manipulation affective, mensonge légers, blancs, parfois chaotique, allant même jusqu’à voler en mettant le blâme habilement sur des malchanceux, c’est tapi discrètement dans l’ombre que Sigi saisissait toutes les opportunités qui lui étaient offertes, peu importe si c’était au dépens des autres.
À l’aube de ses 16 ans, l’orphelinat qu’il appelait de façon si lasse sa « maison » partie en cendre. Littéralement. On ne sut jamais si ce fut accidentel, ou si c’était l’un des enfants perturbés qui avait un peu trop joué avec les allumettes que Sigi lui avait déniché… Mais ce fut un signal de départ pour le ratel qui n’avait, officiellement, plus rien à tirer de cette vie dans cet endroit. Il aurait pu vagabonder dans les rues avec les autres et y finir ses jours éventuellement, ou même trouver une âme charitable qui l’aurait pris, inconsciente, sous son aile. Ses pas le guidèrent plutôt jusqu’à la gare, là où il voulut prendre refuge pour la nuit, pour finalement monter dans un train clandestinement en compagnie de passagers indésirables qui cherchaient la même chose que lui : quelque chose de nouveau, ailleurs. Sur un coup de tête, impulsif, se cachant dans un wagon rempli de marchandises. Sans la moindre idée d’où il déposerait les pieds lorsque le train s’arrêterait.
Ce fut sur le sol russe que son chemin fait de fer et de charbon le guida. Chanceux, il avait réussi à éviter de se faire surprendre de jeter hors de sa cachette, pour un jeune adolescent qui n’avait rien dans son bagage, il dut faire preuve d’une grande résilience et de souplesse pour survivre un premier temps dans ce nouveau pays. Ne parlant pas le russe, ce ne fut qu’au bout de quelques semaines de misères à quémander pour de la nourriture et d’apprendre des mots, certaines phrases, ici et là grâce à son sens de l’observation et sa capacité d’adaptation. Il aurait continué ainsi encore longtemps si ce n’était d’une femme qui l’aperçu un jour, dans un marché, et qui l’avait prit en pitié. Sous cet air tranquille, presque trop silencieux, elle avait sans doute imaginé un être frêle, sans ambition, qui ne faisait qu’errer dans l’espoir de rencontrer de bon samaritain. Oh, elle était loin de la réalité, de la vérité. Tellement loin. La silhouette qui la suivit jusqu’à une demeure qui allait devenir la sienne, en quelque sorte, n’avait rien d’une petite chose innocente. Derrière ses yeux pâles et sa tignasse indocile, derrière ce masque presque apathique, il était exactement ce qu’il voulait être aux yeux des autres ; un bêta insignifiant, peu bavard, qui se pliait aux demandes sans rechigner.
L’ayant entraîné jusqu’à son lieu de travail, c’est au manoir Ivankov que le début d’une nouvelle vie prit place. Aucune promesse ne lui avait été faite quant à son droit d’y rester, mais le maître des lieux en décida autrement après un moment de réflexion. Un domestique de plus, cela ne pouvait pas nuire, de toute évidence. Laissant derrière lui ses origines orphelines et son arrivée clandestine, Sigi s’habitua rapidement à ce travail parfois exigeant, parfois ennuyant. En peu de temps, il parlait habilement le russe, se dévoilant efficace et minutieux auprès des membres de la famille Ivankov, et ce, durant quelques années.
1905. Cette année-là, Sigi n’aurait jamais pu prévoir ce qui s’y passerait. Entre les murmures soufflés entre domestiques sur le retour éprouvant de la guerre du fils Ivankov et les prouesses du bêta en tant que domestique, c’est à son service qu’il fut attribué. N’ayant jamais su si c’était par vengeances des autres domestiques qui n’appréciaient pas ses manières manipulations et faussement innocentes, qui avaient fait mine d’être trop fragiles pour s’occuper d’Adam, ou si c’était réellement parce que le père de ce dernier croyait qu’il était la parfaite botte à son pied pour le soutenir, mais Sigi ne vit pas cela comme une punition ou un défi. Il l’avait observé, le jeune héritier Ivankov. Un peu avant son départ pour la guerre, dans toute cette splendeur arrogante de jeune alpha orgueilleux… Pour n’être qu’un être brisé, qui hurlait de terreur chaque nuit. Qui, après l’avoir repoussé, brusqué, pour mieux se raccrocher, n’était que l’ombre de lui-même. L’ombre que Sigi devint durant de longues années.
Une relation malsaine, conflictuelle. Il fut à la fois son domestique, son support, son pilier. Une ancre durant ses pires moments, récoltant la tempête de ses cauchemars pour lui offrir un semblant de paix. Il fut aussi sa conscience, la petite voix qui lui susurrait parfois de doux venins pour le provoquer et mieux cueillir ses réactions. Il fut l’amant, sur qui il reposait parfois sa tête, mais qu’au-delà de la chaire et de la toxicité de leurs envies, ce n’était que chaos. Un attachement se développa, dans cette étrange amitié de franchises et brusqueries, de fausses docilités et rang qui n’importait que très peu Sigi, jouant le jeu. De l’amour ? Non, certainement pas. De l’affection ? Absolument. Une quelconque affection saugrenue que Sigi n’avait pu repousser malgré tout, se délectant de se savoir désiré, d’être devenu un besoin nécessaire, d’être cette bouée temporaire pour l’alpha.
De ce sentiment de dépendance, il en développa de l’amitié. Une part de lui qui arrivait à s’inquiéter pour lui tout en se mêlant à l’indifférence de ses caprices qui lui faisaient rouler des yeux. Une amitié qui n’était qu’un cadeau empoisonné, mais qui était si captivant par moment. Suffisamment pour que Sigi quitte la demeure Ivankov pour le suivre dans ce nouvel endroit, dans ce manoir, continuant de le servir comme il l’avait toujours fait, sous toutes les coutures. Durant une bonne année, si ce n’est même un peu plus, il restera à ses côtés. De son coin tapis dans l’ombre, observant les va-et-vient de ces visages inconnus, de ces opportunités qui pourraient éventuellement lui servir si l’envie le prenait. Si le bien-être de son maître lui tenait à cœur, contre toute attente, il lui présenta sa démission sans le moindre regard par-dessus son épaule ; ne suivant que cet instinct de survie, cette soif de savoir où ses pas le guideraient… Ou plutôt, où ses mots susurrés comme un enivrant poison dont on se délecte la lente morsure le mèneraient, dans cet endroit aux multiples indiscrétions. Halloween |
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