Yeshe ~ Little butterfly ~

Qualités : Que considères-tu comme étant des qualités ? Eh bien si on te pose la question, tu dirais que tu es une personne Loyale, tu n’es en effet pas le genre de personne à trahir ceux en qui tu places ta confiance et en qui tu crois. Tu es quelqu’un d’Attentif, tu comprends que c’est une chance dans ta situation de pouvoir élargir tes connaissances, d’avoir un semblant d’éducation, ton naturel Curieux,Sérieux et Appliqué font que tu retiens rapidement et facilement ce qu’on t’enseigne.

Tout comme tu aimes les autres être doux, tu l’es également, n’aimant pas la brutalité. Tu es d’un naturel Patient et solidaire, il est parfois compliqué de communiquer et tu fais de ton mieux pour faciliter la vie d’autrui.

Défauts : Ton plus grand défaut pourrait être la Gentillesse dont tu fais preuve envers tous. Tu ne vois pas le mal chez les autres, pour toi ce n’est qu’une question de pouvoir entre ceux qui l’ont et ceux qui ne l’ont pas et on t’a souvent reproché cette Naïveté.

Ayant toujours été esclave, tu es souvent traité d’animal docile, un jouet des nobles, mais tu ne le prends pas mal, car ce n’est pas loin de la vérité, mais c’est surtout parce que l’on ne te connaît pas assez, en réalité tu es assez Secret, tu ne vois certes pas le mal chez autrui, mais tu es assez attentif pour rapporter tout ce qui te paraît suspicieux vers ceux qui ont ta loyauté la plus absolue.

On te dit aussi Peureux, ce à quoi tu n’es pas totalement d’accord, ce n’est pas que tu es un trouillard, c’est que tu préfères éviter tout type de conflits. Fuir étant une solution bien plus facile à gérer que la confrontation, il est naturel pour toi de choisir cette option.

Bien que chaleureux avec autrui, tu partages très rarement tes propres émotions, d’un naturel introverti émotionnellement tu préfères ne montrer que le positif chez toi, ou plutôt tu ne souhaites qu’accepter cette partie-là de toi.

Préférences : Les grands espaces – les plantes – la musique – aider autrui – Les endroits calmes – Aider ton prochain – Être utile – être félicité pour tes efforts -

Antipathies : Claustrophobique, tu es à la limite de la panique lorsque tu te retrouves enfermé dans une pièce, tu détestes donc tous les petits espaces clos– les personnes cherchant à faire du mal à ceux envers qui tu es loyal – lorsque tu n’as pas pied dans l’eau (car tu ne sais pas nager et mourir est effrayant)- La mort – la violence gratuite – les personnes qui parlent beaucoup trop fort alors qu’il n’y a pas de bruit – ceux qui maltraite les autres et les plantes – les fortes odeurs(tu t’es habitué à l’odeur de la salle violette, mais tu n’aimes pas ça car tu es sujet à des migraines lorsque les odeurs sont trop puissantes.

Taille : 1m61
Corpulence : Assez fin, tu n’as jamais été vraiment musclé et peu importe ce que tu manges, tu prends difficilement du poids. Tu es assez gracieux, tu peux remercier ceux qui t’ont appris à danser car cela à jouer dans cette grâce.
Cheveux : Cheveux mi-long d’un blond platinium, la racine étant presque blanc et allant vers un blond légèrement plus foncé lorsqu’on se rapproche des pointes.
Yeux : D’un vert très profonds, tu adores la couleur de tes yeux car tu les as hérité de ta mère.
Signes distinctifs : Muet de naissance, tu portes toujours sur toi un petit sac avec un calepin ainsi que des notes pré-écrites afin de faciliter la communication.
Style vestimentaire :Tu aimes les vêtements ample, n’aimant pas la sensation d’un vêtement collé contre ta peau et les couleurs claires. Tu es donc très content lorsque tu peux porter ce genre de vêtements.

Tu te regardes une dernière fois dans le miroir, ce matin, le matin de ton dix-huitième anniversaire, tu fais particulièrement attention à son image. Songeur, tu te remémores tes jeunes années, tu as toujours vécu ici, tu es même né dans ces quartiers, ton père était un alpha en visite qui avait acheté ta mère pour son passe-temps, elle avait cependant eu ses chaleurs alors qu'ils étaient ensemble et tu étais né de cette union.

Dès ta naissance, ton père te détesta à cause de ton aura d'insecte et le fait que tu sois muet de naissance n'arrangea pas les choses, tu ne te rappelles plus vraiment de tes plus jeunes années, tes premiers souvenirs datent quand tu avais environ cinq ans et ils n'ont rien de joyeux, ton père abusant de ta mère et toi-même presque tous les jours. Ta mère faisait de son mieux pour te protéger, mais un jour, ton père lassé d’elle, la vendit à l'un de ses amis et l'année de tes cinq ans fut la dernière fois où tu l'as vu. Tu espères que sa condition s'est améliorée et qu'elle est heureuse où qu'elle soit. Après son départ, ton père passa presque tout son temps à t'enfermer toute la journée dans cette malle, tu avais l'interdiction totale de faire du bruit et tu devais te retenir d'aller aux toilettes jusqu'à ce qu'il te libère. Malheureusement, tu étais trop jeune pour te retenir toute une journée et tu te faisais souvent punir en étant privé de nourriture. Et lorsqu’il ne t’enfermait pas dans cette horrible malle, c’était pour lâcher ses nerfs sur toi et sur l’inutilité que tu étais.

Ce fut ta vie, jusqu'à l'année de tes sept ans. Ce jour-là, cela faisait déjà depuis la veille au soir que tu étais enfermé dans cette malle, ton père avait quitté sa chambre, non sans avoir fermé à clé la malle pour être certain que tu ne puisses pas sortir, il avait quand même eu la bonté de te laisser aller aux toilettes avant de te laisser à nouveau pendant des heures seul, enfermé dans le noir et serré dans cette cantine. Comme à ton habitude, tu retiens tes larmes et respire doucement pour ne pas avoir la tête qui tourne, l'air a du mal à passer et tu dois faire attention.

Au vu de ta fin, ce fut vers le début d'après-midi que ta vie prit un tournant, la porte de l'appartement de ton père s'ouvrit et tu entendis un bruit, tu fais attention d'être le plus discret possible, tu entends deux voix et elles ne te semblent pas être de ton père. Par curiosité tu relèves la tête et te cogne, faisant par la même occasion un petit bruit sourd. Les voix que tu entendais se taisent et tu espères qu'ils ne t'ont pas entendu, tu ne veux pas avoir d'ennuis, tu ne veux plus être privé de nourriture, tu as si faim…

Tu entends des bruits de pas se rapprocher et tu te mets à retenir ta respiration, de peur que l'on ne t'entende. Tu sens et entends la malle bouger, mais ne pas s'ouvrir, car fermée par un cadenas, puis un bruit sec et tu es obligé de fermer les yeux, car éblouis par une lumière soudaine. Lorsque tu les rouvres tu te retrouves face à deux jeunes adultes, l'un très grand avec de longs cheveux blonds et l'autre plus petit, à la peau sombre et aux cheveux noirs et blanc.

Ils te regardent, sans mot dire, mais tu vois de la colère dans leurs yeux, tu le devine car tu vois souvent ce sentiment chez ton père. Tu te replis sur toi-même et ferme les yeux, tu as peur, tu ne veux pas à nouveau être puni pour avoir fait du bruit. Tu les entends parler, mais tu n’écoutes pas, trop effrayé pour réagir à leurs mots. Quand le plus petit des adultes se rapprochent de toi, tu as peur et lorsqu’il te prend dans ses bras, tu trembles encore plus secouant la tête et montrant la malle avec les larmes pleins les yeux. Tu n’as pas le droit de quitter la malle, tu dois rester dedans et ne pas bouger jusqu’à ce que ton père vienne te libérer, c’est la règle. Pensant à la fureur de ton père, tu panique et n’arrive plus à respirer, ta vision devient trouble, tu penses que tu vas mourir, la mort serait mieux que les punitions de ton père de toute manière, mais alors que tes pensées vont vers la mort, tu ressens une aura apaisante, une odeur étrange te titille les narines et tu t’endors enfin calmer.

Lorsque tu te réveilles, tu es étonné d’être allongé et non recroquevillé dans ta malle. Tu regardes autour de toi et ne reconnais pas la pièce. Tu es même allongé dans un lit, ce qui ne t’es jamais arrivé auparavant, le meilleur endroit où tu as pu dormir jusqu’à présent était un canapé. Effrayé, mais curieux de savoir où tu te trouves, tu te lèves en silence. En ouvrant la porte, tu arrives dans un salon où se trouve un homme d’un âge mur assit dans un fauteuil, il ressemble beaucoup au jeune homme qui t’as libéré de ta malle.

Ce dernier t’observe et te parle doucement, cela t’interpelle, personne ne t’a parlé sur ce ton depuis le départ de ta mère. Il t’explique que ton père a quitté le manoir, mais que tu n’as pas à aller avec lui, qu’il t’avait offert aux Adamovitch comme cadeau. Tu ne sais pas trop quoi pensé, tu ne sais rien du manoir, allais-tu encore devoir dormir dans cette horrible malle ? Tu te dis que de toute manière, rien ne serait pire que de vivre avec ton père. Tu lui fais comprendre que tu comprends la situation et il appela un domestique pour te conduire dans la zone réservée au mineur du manoir. Avant de partir il te dit son nom : Ivan Nanuk, un nom que tu n’oublieras pas.

Suite à ces évènements une nouvelle vie commence pour toi, tu n’as plus jamais a eu à dormir dans un lieu confiné et tu n’es plus seul. Les autres adultes prennent soin de toi, te nourrissent et t’habilles. Le Comte Nanuk t’appelle souvent à son bureau afin de t’apprendre à lire et écrire correctement, mais c’est un secret entre vous, il te l’a fait comprendre, ce savoir serait un atout dans ta vie alors tu dois faire attention que seule des personnes en qui tu as entièrement confiance connaisse ce secret.

Tu as su que tu étais un Omega à l’âge de dix ans, lors de tes premières chaleurs, grâce aux symptômes, les domestiques ont su prévoir et t’ont enfermé pour ton propre bien et c’est là qu’en plus de découvrir la douleur de tes chaleurs, tu as également découvert ta claustrophobie. Chaque mois tu as droit à ce supplice, rien ne peut y changer, on te donne une pièce assez grande pour éviter les plus grosses crises de panique, mais ça ne fonctionne pas à chaque fois.

Parce que tu es heureux de ta nouvelle vie, tu aides les domestiques à différentes tâches au sein du manoir, tu adores aider dans les serres et en extérieur, tu aimes la nature et les grands espaces. En grandissant, tu as également commencé à servir les nobles dans la salle violette, ils n’ont pas le droit de te toucher alors tu n’as pas peur d’eux. Tu les sers, soit en leur préparant des boissons, soit en accompagnant les musiciens avec la flûte dont tu as appris à jouer peu de temps après tes premières chaleurs. C’est dans la salle violette que tu te retrouvas nez à nez avec l’un de tes deux sauveurs, tu ne sais pas comment le remercier, alors parfois tu l’aide en lui racontant ce que tu entends autour de toi.

Car tous le savent, tu n’as pas de voix et personne ne sait que tu sais lire et écrire correctement. Tu le fais pour ta propre sécurité. Tu as appris à dessiner, tu n’es pas un artiste, mais tu pratique assez pour que l’on reconnaisse tes dessins. Comme parfois la barrière de la langue est compliquée, savoir dessiner est une bonne chose.

Les années passèrent rapidement, tu t’attèles correctement aux tâches que l’on te confie, les Omégas du manoir t’aide à te préparer à ton rôle lorsque tu seras adulte et aux différents rapports que tu pourrais avoir avec les nobles. Tu les sens inquiet pour toi et les rassure, tu es prêt à faire de ton mieux pour servir et repayer la dette que tu as aux Adamovitch et à Ivan Nanuk.

Ivan Nanuk, lorsque ce dernier quitta ce monde, tu en fus extrêmement attristé, il avait toujours été gentil avec toi, t’éduquant alors qu’il n’était pas obligé de le faire. Lorsque son fils revint au manoir et que tu reconnu ton deuxième sauveur, tu le supplias de le laisser mettre dans ton cercueil un macramé que tu avais fait représentant l’ours blanc qu’était son père. Ce dernier accepta et ce geste compta beaucoup pour toi. Tu avais certes une dette à payer envers les Adamovitch pour le logis, la nourriture et les vêtements que tu portais, mais tu en avais une toute aussi grande envers la famille Nanuk qui t’avais tant apprit et tu espères un jour pouvoir l’honorer.

Contrairement à beaucoup d’Omégas, tu n’as pas de rêve de liberté, car tu ne sais pas ce que c’est, ta vie est au manoir, elle l’a toujours été. Et aujourd’hui, alors que tu fêtes ton dix-huitième anniversaire, tu vas pouvoir repayer les faveurs des Adamovitch en les servant au mieux de tes capacités…