• Règlement .01
  • Annexes .02
  • FAQ .03
  • Recensements .04
  • Banque d'avatars .05
  • Invités .06
  • Crédits .07
  • Discord .08
  • 1911, dans un manoir isolé en Russie, se joue une guerre de pouvoir, au sein de la communauté omegaverse… Serez-vous un Alpha de la noblesse, cherchant à s'attirer les faveurs des maîtres du manoir ? Cherchez-vous au contraire à les faire tomber ? Ou bien serez-vous un Oméga, voué à l'esclavage ?

    Nous sommes actuellement en mars.
    12.08.24 Il est de nouveau possible de jouer des Omégas récessifs !

    07.06.24 Changement du titre de noblesse attribué par défaut aux nouveaux arrivants du manoir : Lord et non plus Barron.

    03.02.24 Avancement de la chronologie du manoir : nous sommes en mars !

    01.01.24 Bonne année à tous. ♥

    25.11.23 Changement de codage de QEEL !

    04.11.23 Réouverture du groupe des Adamovitch, sous certaines conditions. Click.

    15.10.23 Réparation des templates en cours (pataper ;;).

    15.06.23 Fermeture temporaire des omégas recessifs et nous bloquons jusqu'à nouvel ordre les omégas avec une aura de prédateur.

    14.05.23 Création d'un recensement des PNJs ici !

    07.05.23 Ouverture du sous-forum pour référencer ses RPs-Discord.

    05.05.23 Mise à jour du règlement.

    21.03.23 Nouveau lieu : la cour extérieure !

    20.03.23 Démarrage de la quête du labyrinthe ici ! ♥

    17.03.23 Mise à jour des conditions de DC !

    04.03.23 Ouverture de la première quête du forum : perdus dans le labyrinthe !

    04.03.23 Création d'un PNJ pour les animations : @"Baba Yaga" !

    04.02.23 Ouverture du sujet des RPs aléatoires !

    10.01.23 Mise à jour de la FAQ.

    10.01.23 Le groupe des Adamovitch est temporairement fermé !

    05.01.23 Nous commençons déjà à chercher du staff ici.

    03.01.23 Possibilité de rajouter l'image de son animal, dans le profil ! (Visible dans les messages forum uniquement.)

    01.01.23 Bonne année ! ♥

    27.12.23 Ouverture de la Beta !

    17.12.22 Création du forum.
    Nos predef pipous. ♥
    Le Deal du moment : -35%
    Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + ...
    Voir le deal
    241 €

    Alina - La famille est le noyau de la civilisation

    Alina
    Oméga dominant.e
    Alina
    Aura animale : Oméga dominante - Ecureuil roux
    Particularités : Odeur d'hibiscus
    Présentation : ICI
    Relations : ICI
    Alina - La famille est le noyau de la civilisation Jeu 30 Nov - 10:15

    Alina

    La famille est le noyau de la civilisation



    Nom(s) : /
    Prénoms : Alina
    Date de naissance : 14 février 1893
    Âge : 18 ans
    Nationalité : Russe
    Rang : Esclave
    Poste : Peut servir de nourrice
    Etat civil : Célibataire
    Sexe : Femme
    Genre : Femme
    Second genre : Oméga dominante
    Aura animale : Écureuil roux
    Odeur : Hibiscus
    Orientation sexuelle : Hétérosexuelle curieuse
    Dominance : Switch

    Rudov Vadimovich  - Oméga récessif – Écureuil rouxEkaterina Vadimovich – Alpha récessive – Renard communAlina – oméga dominante – Écureuil roux

    Caractère


    Optimiste – Joyeuse – Extravertie – Affectueuse – Déterminée

    Lorsque l’on t’observe, lorsque l’on voit ta joie de vivre, on a du mal à imaginer ce que tu as déjà vécu. Qui s’imaginerait qu’une jeune femme d’à peine 18 ans, au rire contagieux et qui affiche un optimisme à toute épreuve a affronté la mort de sa mère à 8 ans et a été forcée d’occuper le vide qu’elle a laissé ? Mais tu ne t’es jamais laissé abattre par les évènements. Tu vas toujours de l’avant et tu crois qu’avec des efforts, de la détermination et peut être aussi un peu de chance, tu peux toujours te construire un avenir meilleur. Et c’est justement à cause des épreuves que tu as traversé avec ta famille, avec succès, que tu penses ainsi.


    Tu te refuses de l’avouer, mais en venant au manoir, une part de toi espérait bien pouvoir abandonner toute les responsabilités qui t’incombaient à la maison. Mais le fait est que tu n’es pas de ceux qui détournent le regard face aux malheurs des autres. C’est bien les oméga qui verront le plus que malgré ton jeune âge, tu es une grande sœur dans l’âme. Tu seras là pour eux, pour rassurer ceux qui ont besoin d’être rassurés, pour faire naître le rire et la bonne humeur chez ceux qui se morfondent, pour donner des conseils, plus ou moins bons, à ceux qui demandent. Mais si jamais l’un d’entre eux te rappellera ton âge, c’est certain que tu te mettras à agir comme ta plus petite sœur, à faire un caprice au milieu de la salle. Plus par jeu que par colère, mais tout de même. Tu es la première à regretter ton enfance perdue. Ta colère ne dure jamais longtemps. A vrai dire, tu n’aimes pas être fâchée avec quelqu’un, et tu n’aimes pas les disputes. Cela peut t’amener à accepter des choses que tu ne devrais pas, simplement pour fuir le conflit.


    Si tu as une grande expérience de la vie, tu as en revanche peu d’éducation. Des choses évidentes pour beaucoup sont un grand mystère pour toi, dont les connaissances se limitent à la vie paysanne et à l’éducation de jeunes enfants, avec un petit bonus pour les contes et légendes. Tu serais incapable de placer la Russie sur une carte du monde, ou de placer ta région natale sur une carte de la Russie. Sans parler de ton village. Si tu as appris les bases de l’étiquette lors de ton voyage, tu as encore un parlé très paysan et brut de décoffrage. Tu fais d’immense effort pour respecter ces règles bien compliquées qu’on t’a donné, même si ça te met de mauvaise humeur. Enfin, tu ne sais ni lire ni écrire, et pour compter, c’est sur tes doigts uniquement. Ce n’est pas que tu es bête, ni même naïve. Au contraire même, ton empathie naturelle te permet de facilement comprendre les autres et ton expérience te fait voir les motivations les plus primaires. Les complots élaborés qui sont légions au manoir te sont hélas inaccessibles. Ce qui est bien triste, c’est que tu n’aimes pas beaucoup étudier et apprendre, sauf peut être si c’est un travail manuel.


    Tu es loin d’être timide. Si ton accent pourrait dissuader d’autre que toi d’ouvrir la bouche par peur du ridicule, toi, tu parles à tout le monde sans aucune honte. Si ton parlé leur déplaît, tant pis. Il s’améliorera avec le temps, pour peu que tu ne restes pas cloîtrée et silencieuse, ce qui n’est clairement pas dans ta nature. Non, toi, tu aimes parler et rire avec les autres. Tu es extravertie et tu n’as jamais peur de dire ce que tu veux. Dans ton village, l’on te comparait à un rayon de soleil. Ce n’est pas sûr que ton naturel plaise autant au manoir, mais tu n’as pas l’intention de changer outre mesure. Pas même pour les alphas. Tu plairas à ceux que tu plairas et les autres feront avec.


    Tu aimerais quand même bien trouver un mari. Bien sûr, tu es plutôt libertine, et t’amuser avec les garçons, ça ne te déplaît pas. Mais tu n’as pas vraiment l’attention de rester au manoir jusqu’à la fin de ta vie. On t’a promit que tu pourrais en partir, avec un noble alpha qui te garderait alors avec toi. Et peut être même qui t’épouserai. Le rêve, le vrai, le grand, ce serait de trouver ton âme sœur, comme ton père a trouvé ta mère. Mais tu préfères ne pas trop faire de plans sur la comète, parce que ce serait risqué d’être déçue. Le plus important, ce serait encore de trouver un alpha qui te prenne, et qui accepte que tu élèves ton petit Yegor avec tes futurs enfants. Car tu rêves aussi d’une grande famille unie, la tienne. C’est étrange tout de même, que tu penses qu’un mari aimant et une famille heureuse sont des rêves plus accessibles qu’une âme sœur.


    Tu aimes les plaisirs simples de la vie. Manger du pain frais, partager de bons moments avec ceux que tu aimes. Tu aimes les enfants et les jeux. Il en fait peu pour être heureux, que tu dis. Mais ça cache quand même autre chose : tu as peur de perdre des choses auxquelles tu tiens, alors, tu t’efforces pour ne pas avoir la moindre avidité en toi. C’est parce que tu n’as jamais connu de situation stable, et que tu sais que l’on peut vite être amené à se séparer d’objets précieux, auxquels on tenait, pour survivre, même une précieuse relique de ta mère décédée. C’est pour ça que tu n’as emporté que ce simple ruban, et même lui, tu crains sans cesse de le perdre.


    Tu tiens particulièrement aux vieilles traditions, surtout celles concernant les esprits domestiques qui veillent sur les maisons. Tu es persuadée que votre domovoi t’a aidé à t’occuper de te sœur encore nourrisson à la mort de ta mère. Tu es persuadée que le banik de la maison de bain de votre village vous a permit d’éviter les mauvaises humeurs qui causent maladies et morts. C’est la raison pour laquelle tu ne rechigneras jamais à donner un coup de main aux domestiques, car après tout, entretenir la manoir, c’est une manière de montrer son respect aux nombreux domovoi qu’il doit y avoir dans une si grande bâtisse.


    Tu n’as que mépris pour ceux qui oublient de respecter les vieilles traditions, ou pour ceux qui ne respectent pas Dieu. On ne dirait pas comme ça, mais tu es croyante, même si tu pêches souvent. Au moins, tu es une personne généreuse qui ne se détourne jamais de son prochain. Et tu aimes les personnes qui en font autant.


    Il n’y a pas grand-chose que tu n’aimes pas, mais le pire selon toi, c’est bien d’être complètement ignorée ou méprisée. Tu n’aimes pas non plus les endroits sales, comme les endroits sombres. Tu n’aimes pas avoir faim, et tu n’aimes pas entendre quelqu’un pleurer. Mais il y a beaucoup de choses encore que tu as à découvrir dans ce monde nouveau, alors, qui sait ce que tu vas aimer ou non ?


    Physique


    Taille : 1m50
    Corpulence : Membres fins mais des courbes en comparaison généreuses.
    Cheveux : Rousse
    Yeux : Dorés
    Signes distinctifs : Ton adorable sourire que tu affiches presque toujours
    Style vestimentaire : Les robes simples qu’on veut bien lui donner, mais surtout, le ruban que sa famille lui a offert avant de partir et qu’elle garde précieusement, dans ses cheveux ou à son poignet.


    Histoire


    Tu vis le jour dans un village au pied du Caucase, dans le kraï de Stavropol. Ton père est un oméga, l’un des rares paysans à être propriétaire terrien, héritier de colons russes du 18e siècle. Mais c’est ta mère alpha qui protégea pour lui son héritage. Tu avais un grand frère, nommé Yegor, de trois ans ton aîné. Vous étiez pauvre. Les chaleurs de ton père, même s’il avait encore la chance d’être récessif, les grossesses de ta mère, ne vous aidait pas à travailler la terre. Mais vous étiez unis et heureux. Y compris même à la naissance des jumeaux, Vera et Pavel. Tu as appris très tôt à aider à la maison. Il y avait tant de chose à faire qu’il fallait bien, même à tes trois ans, que tu aides ta mère en veillant sur les deux nourrissons pendant qu’elle cuisinait ou tissait, et que ton frère et ton père travaillaient dans les champs.


    Le soir, tes parents vous racontaient des histoires. Ton père vous racontait comment vous étiez les héritiers d’une longue lignée de boyards, venus ici pour protéger l’Empire des ottomans. Après, il vous faisait toujours prier dieu et de rendre hommage à ces oncles que vous n’avez jamais rencontré, tombés face aux turcs avant votre naissance. Votre mère vous racontait des contes terrifiants, figurant des monstres tels que les rusalka ou Koschei l’Immortel et surtout, Baba Yaga. Après, elle vous disait de rendre hommage au domovoi de la maison, et au bannik de la vieille maison de bain de votre village.


    Votre bulle de bonheur se brisa quelques années plus tard. Ta mère était à nouveau enceinte et accoucha l’année de tes huit ans. Mais cette fois ci, elle mourut en couche. Et deux mois durant, la survie de ce nourrisson, mais aussi de vos jeunes jumeaux, vous incomba à ton frère et toi. Ton père semblait éteint, plus mort que vivant. Tu apprendras plus tard que tes parents étaient des âmes sœurs, et qu’il lui a fallu toute sa volonté pour lui survivre. Sans vous, il aurait abandonné. Il est heureux surtout qu’une voisine a donné naissance à un enfant avec quelques jours de différence, qu’elle tira du lait maternel pour la petite Yulia et qu’elle t’apprit tout ce que tu devais savoir pour faire survivre ta petite sœur.


    Est ce parce que ces évènements vont ont forcé, toi et ton frère, à grandir plus vite, que ses ruts sont arrivées si tôt ? Votre mère n’était en terre que depuis deux mois, son anniversaire, que vous n’avez pas pu fêter, était arrivé il y a seulement quelques jours, quand elles vous sont tombées dessus. Vous n’aviez aucune idée de comment gérer ça, et ce ne sont pas les bêtas du village qui allaient pouvoir vous aider. Heureusement, c’est aussi ce qui a fait sortir votre père de sa torpeur, se rendant enfin compte que vous aviez désespérément besoin de lui. A moins que ce ne soit les coups de pieds au cul qu’il a reçu d’un officier de l’armée de passage, celui qui a calmé ton frère, qui lui en ait fait prendre conscience, aller savoir.


    Cet officier n’était pas n’importe qui. Il y a deux décennies, l’un de vos oncles lui a sauvé la vie. Il lui avait alors juré de veiller sur son petit frère, et il l’avait fait, mais de loin. Apportant parfois une aide financière, car celle versée par l’Empire était dérisoire. Face à votre situation, il s’investit un peu plus, prenant vraiment dans votre coeur la place d’un oncle bienfaiteur. C’est grâce à lui que ton frère entra dans une école militaire, pour devenir à son tour officier. Bon, vous avez un peu triché sur son âge, mais personne n’y vit que du feu, entre sa stature imposante, ses ruts et son attitude tellement plus mature que celle d’un garçon de douze ans, il n’eut aucun problème à se faire passer pour un adolescent de deux ans de plus.


    Cela vous permit de recevoir très tôt une solde pour son grade d’enseigne, qui acquit en entrant là bas. Mais c’est aussi ce qui causa son départ, alors qu’il n’avait que seize ans mais officiellement dix huit, pour la guerre contre les japonais en tant que sous lieutenant, diplômé de cette académie. Il s’y illustra un peu, puisqu’il passa même lieutenant. Mais il n’en revint jamais. Il disparut pendant la bataille, ou le massacre, de Mukden, et fut déclaré mort.


    C’est la même année que tu découvris que même si tu ressemblais de plus en plus à ta mère, tu ne serais pas une alpha comme elle, mais une oméga. Tes chaleurs arrivèrent cet été, à tes douze ans, alors que tu portais encore le deuil de ton frère adoré. Soudainement, tu te sentis mal, et du t’allonger, prise de vertige et le corps plus chaud qu’il n’avait jamais été. Vera courut chercher votre père et Pavel aux champs. Et tout ce que tu arrivais à comprendre, alors que ton père t’expliquait ce qui t’arrivait, c’est que tu n’arriveras plus à prendre aussi soin de ta famille, parce que tu n’avais pas la force de ton frère perdu.


    Heureusement, Vera était assez âgée maintenant pour t’aider à la maison, et Yulia ne demandait plus autant d’attention. La pension de votre frère vous aidait. Mais elle était insuffisante pour que tu puisses chercher un mari digne de ce nom. De toute façon, tu comptais bien rester ici, à prendre soin des tiens, jusqu’à la fin. L’important, pour toi, ça a toujours été tes benjamins, à qui tu racontais les histoires que votre mère te racontaient. Plus qu’une sœur, tu étais une mère. Tu n’as qu’un lointain souvenir des joies de l’enfance. Tu as oublié le peu qu’elle a pu t’apprendre pour lire, écrire et compter. Mais tu sais cuisiner, tisser, coudre, prendre soin des jeunes et de la maison. Ce n’était donc pas étonnant que tu étais déjà courtisée par les bêta du village. Ton père n’aimait pas l’idée que tu ailles avec l’un d’entre eux, mais tu les trouvais gentils, et puis, qu’est ce que cela faisait, que tu ne te maries pas à un alpha ? Plus tu avançais dans tes années, plus tu étais courtisée. Tu n’as pas profiter de ton enfance, mais on ne peut pas en dire autant pour ton adolescence. Tu as expérimenté les baisers et les caresses avec les jeunes garçons du village et tu vis le loup à tout juste 15 ans. Les filles du villages t’appréciaient bizarrement beaucoup moins.


    Une nouvelle guerre vint perturber votre quotidien. Tu avais quinze ans quand votre faux oncle, que vous aimiez toujours autant même à la mort de votre frère, vous apprit que les perses avaient attaqués des troupes au sud, dans la région d’Arbadil. Tout ce que tu savais, c’est que cette région se trouvait au-delà du Caucase. Mais bientôt, vous vîtes passer des troupes russes du nord jusqu’au sud. Dans l’année qui suivit, votre village se vit dans l’obligation d’accueillir un hôpital militaire, où les soldats qui ne pouvaient reprendre le combat étaient accueillis, loin du front. Vieux reliquat d’une époque où votre famille était encore riche, vous aviez la seule maison avec deux chambres pour héberger des invités. En conséquence, vous accueilliez chez vous même un capitaine de l’armée impériale et le chef médecin.


    Tu n’as pas compris tout de suite pourquoi ton père t’interdisait de les fréquenter. Tu rencontrais pour la première fois des alpha n’appartenant pas à ta famille. Et pas si loin que ça de ton âge. Dix ans, ce n’est rien du tout, surtout pour toi, qui avais la maturité d’une jeune femme et non d’une adolescente. Mais ton père lui avait compris que toute oméga que tu es, jamais ces deux là ne te considéreraient autrement que comme un coup facile, une femme pour réchauffer leur lit le temps de leur stationnement ici. Les premiers mois, lui et Pavel t’enfermèrent à double tour le temps de tes chaleurs, dans ta chambre qu’ils avaient déplacé à l’opposé des chambres des invités. Mais cela ne suffit pas quand tes chaleurs, encore irrégulières, te surprirent alors que tu aidais à l’hôpital, contre l’avis de ton père.


    Ce jour là, tu compris aussi pourquoi ton corps réclame à grand cris des alpha, plutôt que de se contenter de bêta. Ce jour là, tu tombas enceinte du beau médecin, à moins que ce ne soit du beau capitaine ? Quand ton ventre s’arrondissait, c’était impossible de le savoir. Mais ce que tu sus rapidement, c’est que ni l’un ni l’autre n’acceptait une part des responsabilités. Les deux vous regardèrent, votre père et toi, vous annonçant que tu étais responsable de ce qui était arrivé, qu’ils avaient été victimes de tes chaleurs et qu’ils n’avaient à offrir ni compensation, ni pension pour le futur enfant.


    A la naissance de ton fils, auquel tu donnas le nom de ton frère, Yegor, il devint évident qu’il s’agissait du fils du capitaine, puisqu’ils ont la même aura. Mais cela ne changea strictement rien à sa décision. Encore moins alors qu’il était enfin appelé au front. Il t’accorda à peine un regard alors que essayais de calmer un bébé tigre dans tes bras. Sous la forme de vos auras respectives, il était déjà aussi grand que toi. Rien à voir avec les jumeaux renards.


    Mais tu ne l’en aimes pas moins, ton fils. Il est magnifique. Tu n’avais qu’un seul problème. Quelle vie allais-tu pouvoir lui offrir ? Ta grossesse et ta maternité a pas mal refroidi tes prétendants bêtas. Non pas car tu étais de petite vertu -ça ils le savaient déjà- mais bien parce que aucun d’entre eux n’envisageaient de prendre à leur charge l’enfant d’un autre, qui une fois adulte pourrait les croquer sous sa forme animale. Tu aurais pu simplement rester avec ton père et Pavel, même après le mariage de celui ci. Il te l’avait promis, tu n’avais pas à absolument quitter la maison pour fonder ta propre famille. Mais bientôt, on vous annonça que la pension versée pour la mort de votre frère ne vous serait plus versée. Vous étiez parvenus à plus d’équilibre financier, mais avec la naissance de Yégor, et la fin de cette pension. Vous deviez tirer un trait sur vos espoirs d’un avenir meilleur pour les benjamins. Tes sœurs n’auraient plus de dote, ton frère n’aurait plus l’argent pour aller à l’école militaire.


    Tu devais trouver une solution, et c’est le chef médecin de l’hôpital militaire que te proposa quelque chose. Il connaissait un homme dont le travail était d’emmener des oméga dans un mystérieux manoir, loin, très loin au nord. Normalement, l’homme prenait les oméga qui vivaient dans les rues, mais il pourrait accepter de t’acheter, pour une belle somme d’argent que tes benjamins pourraient utiliser. Tu leur en parlas, ainsi qu’à ton père, mais tous s’y opposaient. Pourtant, tes arguments finirent par faire mouche. Peut être que là bas, où il y avait tant d’alpha, tu trouverais ton âme sœur. La vie pourrait-elle vraiment être plus dure dans ce manoir qu’ici ? Pavel et Vera étaient des alphas, mais si Yulia était une oméga elle aussi, n’aurait-elle pas besoin d’une dote encore plus importante que Vera ? Vous aviez besoin d’argent. Vous aviez enfin échappé à la pauvreté extrême, ce n’était pas pour y retourner. Puisque tu étais l’aînée, c’était ta responsabilité. Tu leur demandais juste de prendre soin de Yegor.


    Un an après la naissance de ton fils, tu allas à la rencontre de cet homme, avec Pavel. Pavel t’échangea contre une bourse remplie d’or. Tu le serras une dernière fois dans tes bras, comme tu avais serré dans tes bras chaque membre de ta famille. Tu approchais de tes dix huit ans, et lui, de ses quinze ans. Il t’offrit un dernier cadeau, un ruban pour tes cheveux, où tu remarquas qu’ils avaient inscrits leurs noms, et celui de Yegor. C’est les larmes pleins les yeux que tu les quittas, grimpant dans un train, pour te diriger vers le nord.


    Tu fêtas tes dix huit ans pendant le voyage. Tu as de la chance, tu as voyagé plutôt confortablement. Le chasseur savait que tu ne t’enfuirais pas, alors, tu eus le droit de l’accompagner en première classe, avec pour seul prix de sa générosité de partager sa couche. Puis après le train, c’est la charrette, jusqu’à ce manoir. Il fait bien plus froid ici que chez toi. Mais bien chaud à l’intérieur du manoir. Torride même. Tu ne devrais pas avoir tant de mal que ça à t’adapter aux lieux, Alina. Tu es déjà bien loin d’être innocente, et la vie entre ces quatre murs, comme tu t’y attends, est bien douce en comparaison de ta vie jusque là, où tu as du te battre pour survivre, et pour faire survivre tes benjamins. A moins que tu ne prennes sur tes épaules tes camarades oméga ?


    Petites notes sur l’histoire : Le grand-père paternel n’a jamais aimé son troisième fils à cause de son second genre. En conséquence, il ne lui a jamais appris à lire et écrire, ce qui explique que lui même n’a pas pu l’apprendre à ses enfants. Si sa femme et lui ont du se battre pour hériter de la ferme familiale, c’est qu’à la mort de ses deux frères aînés, le grand-père était persuadé que son troisième fils et sa femme alpha récessive, ne pouvaient pas la reprendre. Enfin, le mystérieux officier qui les a aidé à plusieurs reprises s’avérait être un haut gradé, ce qui explique qu’il a pu faire intégrer Yegor dans une académie militaire, mais il est hélas mort prématurément dans un bête accident de cavalerie, peu avant la guerre russo-persane. La famille d’Alina, qui avait l’habitude de le voir que sporadiquement, ignore tout de son destin.




    Halloween
    Le doyen
    Admin
    Le doyen
    Aura animale : Grand cachalot
    Particularités : 1,90m, 95kg
    Présentation : ICI
    Relations : [URL=LIEN]ICI[/URL]
    Re: Alina - La famille est le noyau de la civilisation Ven 1 Déc - 15:53

    Félicitations !

    Bienvenue chez les fous

    Tu es validé.e !



    Tu vas pouvoir aller faire tes recensements, ainsi que ta fiche de relations !

    Tu pourras ensuite aller faire un tour dans les demandes de RPs pour répondre à une demande déjà postée, ou poster la tienne ! Ainsi que ta recherche pour obtenir un maître, ou bien trouver des serviteurs, ici. Voire, pourquoi pas, demander un petit logement dans le manoir ?

    En espérant que tu vivras plein d'aventures parmi nous. ♥

    Halloween
    Alina - La famille est le noyau de la civilisation
    Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
    Page 1 sur 1

    Le manoir des Bêtes :: Персонажи :: Fiches de présentation :: Les Omégas
    Sauter vers: