Viktoriya Adamovitch

Qualités : J'aime la justice, je serais capable de faire intervenir papa Grigori pour aider un inconnu dans le besoin. Je suis très franche, je me permettrais de te dire droit dans les yeux que tu me dégouttes sans aucun scrupule. J'aime les omégas et je suis pour que eux et les femmes soient moins considérés comme des objets ou des femmes au foyer. Je veux protéger ma famille, mes amis, et même ceux qui seront à mon service, recevront une protection particulière. Père dit toujours que je suis son soleil car je rayonne de joie et d'énergie.
Défauts : La plupart du temps, les gens ne m'écoutent plus, car je parle trop. Ils disent que je suis hypervolubile, pourtant ça plait à mes parents. Je n'aime pas les injustices alors je suis très impulsive quand il s'agit de chose qui me tiennent à cœur. Je suis trop curieuse au point que je me mêle de ce qui ne me regarde pas. Tu me refuses quelque chose, tu veux jouer l'enfant ? Alors moi aussi et je vais te bouder fort. Papa dit que je suis très colérique, souvent ça m'arrive quand je suis frustrer. J'ai du mal à gérer mes émotions et mes instincts d'ailleurs.
Préférences : Son père, les sucreries, se mêler de ce qui ne la regarde pas, les ragôts, les histoires en tout genre.
Antipathies : Les injustices, les inégalités de sexe et de genre, qu'on la prenne pour plus jeune que son âge, qu'on lui dise non, le manque d'attention à son égard, l'irrespect.

Taille : 1,73m, mais "le médecin a dis qu'elle grandirait au moins jusqu'à 1,79m avant ses 25 ans".
Corpulence :  Menue, mais pas anorexique, elle mange comme dix, mais ne prend pas un gramme. Elle est taillé en 8 ce qui est une forme très apprécée visuellement.
Cheveux : Blanc plutot courts sur le devant du visage et long à l'arrière
Yeux :Bleus, assez ronds ils ressemblent à ceux de son père
Signes distinctifs : Un chapeau et un collier offert par son père Grigori
Style vestimentaire : Noble, victorien, principalement des robes dans des teintes colorées pour contraster avec ses cheveux.

[HRP: Chacune des pages est calligraphié finement et décoré d'une illustration.]
Journal d'une Lady: Jour 9 - Mars 1909 - Âge 17

  Il neigé ce jour là...
Le jour où l'on m'a retiré du ventre de ma mère. Le jour où ils ont commis l'irréparable. La trahison, le mensonge, c'est dans cela qu'a baigné toute mon enfance. Aujourd'hui je ressens un profond malaise lorsque mes yeux se posent sur ceux qui m'ont adoptée à la naissance. Lui s'appelait Radomir Adamovitch, l'écriture même de son nom me donne des frissons. Quant à sa femme, si encore elle m'avait avouée la vérité, je n'aurais aucune mal à l'apprécier.

Je n'étais qu'un bambin à l'époque. Ils m'ont prise dans leur bras, bercée et adorée pendant les premières lueurs de ma vie. Toutefois ils m'ont menti, je savais que quelque chose n'allait pas, c'est en regardant Père, que je l'ai compris. J'essayais parfois de lui demander qui ils étaient réellement et pourquoi ? Pourquoi je ressentais ce malaise en les observant ? C'est une question que je me pose encore souvent, car bien que je partage toutes mes pensées et mes théories sur tout types de sujet avec Père... Ce sujet-ci est le seul où je le vois se renfrogner et se refermer sur lui-même.

J'étais trop jeune quand il m'a récupérée. Alors cela mon oncle et ma tante s'occupaient de moi. Je n'avais pas encore un an, quand Père m'a recueillie chez lui. On dit que les enfants en bas âge ne se rappellent pas. Je me souviens pourtant à quel point la neige sentait bon, et glissait dans mes cheveux, lorsqu'il me prenait dans ses bras. Je n'ai jamais réellement su pourquoi mais j'ai laissé tomber l'idée de forcer ce sujet. Nous sommes resté au manoir les premières années de ma vie, puis il m'a emmenée en Allemagne pour faire mon éducation.

Quelle enfance agréable j'ai passé à ses côtés. Berlin ! Quel plaisir d'aller au musée, ou voir les chanteuses d'Opéra. Il m'a ravie, m'a traitée comme une princesse. Ce que je l'aime mon père. Pourtant il manquait une chose à ma vie. Il me manquait une figure maternelle, oui je suis coquette c'est peu de le dire. J'ai travaillé six mois avant de convaincre papa Grigori de retourner au manoir. Enfin le grand jour est arrivé ! Je rentre en Russie et je compte en profiter pour découvrir qui est ma mère.
Viktoriya.

Journal d'une Lady: Jour 18 - Avril 1909 - Âge 17

  Il pleuvait ce jour-là...
Jamais je n'aurais cru découvrir une chose aussi surprenante. C'est en fouillant dans la bibliothèque du manoir que j'ai découvert des archives. J'aime lire, les livres sont une porte ouverte sur l'âme. Et depuis notre arrivée, père passait son temps dans ses appartements. Moi je le passais parmi les récits du passés. Mon père m'a bien éduquée, je suis à présent une jeune femme déambulant dans les couloirs la tête haute, le regard vif et le sourire aux lèvres, saluant avec respect les nobles et les membres de la famille Adamovitch.

J'offrais aussi quelques échanges avec les différents domestiques et esclaves. Ai-je déjà dit que j'aimais leur parler ? C'est le cas, ils sont cultivés ceux de la maison et j'aimerais faire en sorte que les Omégas aient plus de liberté, plus de droits. C'est dans cet objectif que j'avais choisi d'étudier le droit, comme mon père. Enfin revenons en au fait. J'ai découverts un nom qui correspondait au moment de ma naissance. En fait il y a eut de nombreux esclaves dans le manoir à cette période, mais beaucoup d'entre eux n'étaient plus ici. Mais les papiers découverts menaient à un certain Roman.  

Pourquoi Père ne m'en avait jamais parlé ? Pourquoi est-ce qu'il m'avait caché cela ? J'étais restée là, silencieuse, devant ce bout de papier, relié par un large morceau de cuir travaillé. J'avais pris une feuille, calmement, et j'étais venue tremper une plume dans un encrier afin de transcrire les information dans mon carnet. C'est d'ailleurs ce qui m'a permit de t'écrire en ce jour. J'espère pouvoir rencontrer ce Roman prochainement. Je n'en parlerai pas tout de suite à Père, je veux d'abord voir si je le trouve, s'il est toujours au Manoir.
Viktoriya.

Journal d'une Lady: Jour 7 - Mai 1909 - Âge 17

  Il y avait de la brume ce jour-là...
Aujourd'hui j'ai du parler à Père, j'ai découvert que Roman se trouvait toujours au Manoir et ça faisait quelques semaines que j'apprenais à le connaître. J'ai décidé de ramener Roman pour voir Grigori. Il a hésité et failli refuser, mais a finalement accepté. Nous avons un peu discuté, puis je me suis permise de leur laisser de l'espace, ils ont besoin de parlé et je ne veux pas m'immiscer entre eux.

Une fois fait, je suis revenu et là Grigori a proposé à Roman de venir à notre service, j'ai vu dans son regard que celui-ci n'avait que réticence et doute. Il lui faut du temps, et je peux le comprendre, cela fera sans doute un grand changement dans sa vie, comme dans la notre. Il sera donc préférable de prendre ce temps pour s'adapter à tout ç, j'espère que bientôt nous pourrons vivre heureux en famille.

C'est une belle journée.
Viktoriya.

Journal d'une Lady: Jour 31 - Janvier 1911 - Âge 19

  Il y avait un soleil timide, ce jour-là...
Cela fait longtemps que je ne t'ai pas écrit. Tellement de choses se sont produites depuis que Père Grigori et Père Roman sont à mes côtés. Je vais faire court, je suis attendue pour une grand fête à mon honneur.

Je voulais te dire que j'apprécie la compagnie des Omégas, la plupart sont adorables avec moi. Je me suis mise au chant, cet art délicat et volatile, comme moi. J'aime peindre aussi, peut-être me permettra-t-on d'être artiste qui sait ? Mais je n'oublie pas mes objectifs et continue d'étudier le droit, Père Grigori dit que je m'en sors bien. Je m'implique avec père dans diverse action, enfin avec mon père, oui et non, disons que j'écris, je planifie, je rectifies, et lui, me relit et me dit droit dans les yeux quand mes idées sont fausses, nulles ou encore quand cela ne va pas bon train avec l'idée de départ. Notamment sur le droit des femmes et des omégas.

Oh... Je dois te laisser...On m'appelle.
A bientôt.
Viktoriya