Galia - Грустная Сука (sad bitch).

Qualités : Patiente, perspicace, disciplinée, débonnaire, accommodante, souriante, discrète, facile à vivre.
Défauts : Solitaire, réservée, terre-à-terre, craintive mais farouche (elle devient agressive quand elle se sent menacée), secrète, difficile à cerner malgré son apparence de femme sans histoires.
Préférences : Le thé noir, l'odeur du sang, du bois et du pain chaud, le bruit de la pluie, la solitude, le travail bien fait et l'ordre, les promenades dans la neige, lire quand elle le peut, prendre sa forme de caracal, le contact physique.
Antipathies : Les discussions qui vont trop vite pour elle (et celles qui s'éternisent), qu'on l'intimide, le sexe vaginal, les endroits exigus (elle est légèrement claustrophobe), la dynamique (les Âmes-Sœurs) des Alpha et des Omega. Galia s'accomode cependant de tout, d'une nature conciliante.

Taille : Un banal mètre soixante-trois.
Corpulence : Une cinquantaine de kilos pour un physique qui bien qu'athlétique ne ressort pas du lot.
Cheveux : Châtain clair.
Yeux : Les gens les pensent noisettes mais à bien y regarder, Galia a les yeux ambrés.
Signes distinctifs : Muette de naissance, elle communique par langage des signes ou par le biais d'un carnet.
Style vestimentaire : Confortable et pratique, fait pour le travail ou l'effort physique. Elle ne porte jamais que des pantalons et des bottes, ayant pris l'habitude du labeur physique depuis l'enfance.

- La famille maternelle de Galia a toujours servi les Adamovitch et ce de parent en enfant depuis des générations. Sa mère, Bogdanova, était une femme solide et laborieuse qui travaillait aux jardins de la demeure et dont le physique impressionnant séduit un jeune homme de passage qui travaillait aux étables, Ruslan. Les autres domestiques ne savaient rien de lui à part qu'il était kazakh. Galia est née d'un amour fugace, son père disparaissant quelques temps après sa naissance.

- A la naissance, l'enfant ne produit aucun bruit. Le temps passa et on comprit que ce n'était ni un retard de parole ni quoi que ce soit dans le goût : Galia était muette. Enfant obéissante et discrète, elle demeura dans les jupes de sa mère qui chercha en vain une solution autre qu'apprendre à lire et écrire pour se faire comprendre des domestiques qui savaient lire. Elle ne raconte jamais vraiment comment elle a appris le langage des signes mais cela ne lui vient ni de sa mère, ni des autres domestiques. Ces derniers ont lancé la rumeur que Galia se serait acoquinée avec un noble qui lui aurait appris contre quelque chose (des faveurs en cuisine, sa virginité, les spéculations vont bon train).

- Galia entra dans les cuisines assez tôt, commençant par aider les marmitons avant de devenir elle-même commis de cuisine. Diligente et appliquée,sa situation de handicap ne fut jamais un obstacle dans ses tâches quotidiennes et elle se découvrit bientôt un grand intérêt pour le fait de confectionner des plats. La jeune femme commença à rester en cuisine quand tout le monde était parti, pour réaliser quelques recettes et noter les modifications qu'elle pourrait apporter, rangeant tout au moment de partir comme si rien ne s'était passé. C'était son petit moment à elle, son jardin secret.

- C'est par hasard si son habilité fut remarqué des palais délicats de la famille Adamovitch, puisqu’un des desserts qu'elle avait composé fut servi par erreur au souper et qu'on fit venir le chef qui ne sut pas l'origine du plat. Une petite enquête fut faite et une fois Galia découverte, plutôt que de la punir et puisque le dessert avait fait forte impression, on la laissa composer à nouveau quelques plats. Elle s'investit dans la tâche avec dévotion, commençant à écrire un livre avec ses propres recettes et lorsque le chef laissa sa place, il sembla presque normal de donner cette dernière à Galia Ruslanovna, malgré son jeune âge; elle ne décevra jamais les fines bouches de la famille et de leurs invité‧es.

- Les relations de Galia avec sa mère n'ont jamais été très bonne malgré la bonne volonté de Bogdanova, à la fois dure et juste avec sa fille qui quant à elle ne se sentit jamais réellement attachée à elle. Mais pour tout dire, Galia ne se sentit jamais réellement attachée à qui que ce soit, indépendante et solitaire malgré son apparente bonhomie. Une fois seulement elle tomba amoureuse et le regretta amèrement, se promettant de se montrer distante avec les hommes du manoir (et certaines femmes) malgré le fait qu'elle apprécie beaucoup le contact physique, même chaste. Elle entretenu en effet une relation avec un esclave de son âge qui la délaissa sitôt qu'il trouva un Alpha qui était son Âme-Sœur, ce qui creusa dans son cœur une colère sans voix, sans espoir. Les Âmes-Sœurs, les Coups de Foudre... tout ça la met mal à l'aise, et elle ne veut plus prendre de risques.

- Forte de son inventivité en cuisine mais aussi à son calme olympien et sa capacité à apprendre rapidement les goûts des gens, Galia se montra très efficace dans sa charge de cheffe de cuisine. Elle laisse des notes sur ce qu'il faut préparer, quand le préparer, comment le faire. Si des questions sont posées quand elle a du temps, elle y répond sur un carnet sinon si c'est dans le feu de l'action, la jeune femme signe rapidement. Elle a en effet appris quelques gestes à ses commis, comme ceux d'une assiette refusée, de quelque chose à refaire, du rythme à augmenter pour rester dans les temps... voir les cuisines gérées par Galia est très différent de ce qu'on pense voir à la base: tout le monde est organisé en général, et si l'endroit est toujours bruyant, personne ne s'égosille. Chacun a appris à se comprendre de diverses manières, et les cuisines sont comme un cœur qui bat à l'unisson pour le plaisir, la gourmandise et la satiété de tous les habitants du manoir.

- Sitôt sortie de ses cuisines, la vie quotidienne de Galia est une existence solitaire passée à se cacher des autres par timidité. Les balades dans l'air froid du matin, aux abord du domaine du manoir, la vivifient. Un livre et du thé l'occupent sagement quand elle n'est pas à l'ouvrage, à moins qu'elle ne donne un coup de main à qui en a besoin. Malgré son petit gabarit, il n'est pas rare de la voir couper du bois dans la neige sans ciller ou de mettre à mort elle-même les bêtes qui seront servies le jour-même. Ses journées sont bien chargées, et la jeune femme n'a encore jamais eut à partager son intimité avec qui que ce soit.

- Interrogée sur la question, elle explique qu'elle n'a ni le temps de batifoler ni l'envie de se reproduire, heureuse d'être une bêta pour éviter les ruts et les chaleur alors qu'au fond, elle aurait aimé être une Alpha pour des raisons qu'elle n'aime pas partager : le besoin d'être réconfortante, d'être l'unique, celle qu'on choisir parce qu'elle est votre Âme-Sœur, le besoin de donner la vie mais sans la porter, de prendre les hommes et de les faire porter ses enfants. Sa nature contrariée, personne ne la voit. C'est une bêta qui aurait voulu être une Alpha, mais qui connait les avantages de son second genre.