Azalea Striganova ○ Russia's greatest love machine

Qualités : Charismatique ○ Sociable ○ Joviale ○ Drôle ○ Créative ○ Passionnée
Défauts : Têtue ○ Impulsive ○ Egoïste ○ Dramatique ○ Exigeante ○ Oisive
Préférences : Le luxe ○ Les belles choses ○ Être au centre de son monde ○ L'admiration et la crainte de ses pairs ○ Les fêtes ○ Le plaisir ○ La nouveauté
Antipathies : Le travail ○ Les ordres ○ L'ennui ○ La platitude ○ La solitude ○ L'avis des gens qu'elle ne respecte pas

Taille : 1.80 mètres
Corpulence : Moyenne, peu musclée
Cheveux : Blonde
Yeux : Rouges
Signes distinctifs : Peau très pâle, ses yeux rouges
Style vestimentaire : Toujours parée de somptueux vêtements, à la dernière mode de la noblesse de l'Empire

Azalea est née dans une des familles de comtes les plus riches de l'Empire. Ses parents sont tous les deux Alphas nantis issus de lignées complexes et discontinues par des histoires incessantes d'infidélité expliquant la diversité des auras dans la famille étendue d'Azalea. S'il était évident que la jeune femme n'était pas une bâtarde, du fait de son extrême ressemblance avec ses parents, elle hérita cependant de l'aura d'une de ses arrière-grand-mères maternelles. D'esprit indépendant et volage, Azalea passa le plus clair de son adolescence et du début de sa vie d'adulte à fréquenter des cercles mondains particulièrement aventureux et fêtards à la limite des bonnes moeurs. Appréciant particulièrement se travestir en homme pour participer à ces beuveries sous couvert de pseudo-anonymat, Azalea peut se targuer de devenir la coqueluche de la majorité des cercles sociaux où elle apparaît, que ce soit grâce à la richesse fabuleuse de sa famille, son charisme ou son caractère romanesque.

Parmi ces cercles, elle fréquenta un temps un groupe d'Alphas proches du pouvoir tsariste. Jeunes hommes très inquiétés par la montée en puissance d'un certain opposant au tsar, ceux-ci formèrent peu à peu des projets pour empêcher la montée en puissance du Bêta. Mais finalement, rien ne fut mis en place jusqu'à ce qu'un projet d'assassinat fut esquissé. Quand il fallut désigner la main exécutrice, et la maison dans laquelle accomplir leur dessein, personne ne s'avança. Alors, Azalea ricana au visage de ces jeunes hommes qui se croyaient tellement importants et qui prétendaient sauver l'Empire, et déclama qu'elle allait se débrouiller toute seule.

Un soir, elle invita l'opposant chez elle dans le but de discuter avec lui d'un futur financement de sa campagne. D'abord, elle lui servit des pâtisseries au cyanure, lourdement parfumées à la fleur d'oranger pour qu'il ne se méfie de rien. Mais rien ne se passa. Elle lui servit alors du vin à la cigüe, mais encore une fois, l'homme ne montrait aucun signe d'affaiblissement. Contrainte de passer à des méthodes plus expéditive, Lea prétexta une urgence avec l'un de ses domestiques, descendit prendre une baïonette et abattit l'homme dans son propre boudoir.

Aucune personne raisonnable ne pouvait croire que quelqu'un d'autre que Lea aurait pu tuer ce type. Mais Lea était intouchable de par son rang et sa fortune, et comme beaucoup de ses camarades de complot l'ont avancé, elle avait, l'un dans l'autre, rendu un grand service au Tsar. En vérité, Lea se fichait pas mal de politique. Elle avait simplement voulu rabattre leur caquet à quelques jeune hommes lâches, arrogants et orgueilleux - et avait rendu service au passage. De toutes façons, le type était un Bêta. Qu'est-ce qu'il venait faire en politique ? Lea ne se considérait pas comme une maîtresse de maison tyrannique, mais il y avait des limites à l'indignité. C'était suivre le cours de la nature elle-même que de contrôler les débordements des inférieurs. Mais un meurtre restant un meutre, il fut unanimement décidé, entre la famille impériale et les Striganov, que Lea devait faire profil bas quelques temps. Quoi de mieux pour se faire oublier qu'un Manoir reculé ?

Contre une coquette somme d'argent, Azalea fut envoyée auprès des Adamovitch afin de se faire oublier à Moscou. Cette décision ne ravit absolument pas la jeune femme, contrainte de quitter ses cercles mondains et de renoncer à sa vie de fêtes grandioses et de débauche sophistiquée. Pour elle, ce repos à la campagne s'annonça comme le début d'une longue retraite ennuyeuse. Afin d'accomoder le plus possible les maîtres de la maison, Azalea arriva au manoir accompagnée de ses domestiques et d'une montagne de présents. Depuis, elle tente de trouver dans son quotidien de quoi rompre la monotonie de ses vacances forcées.