Anastasiya - Impératrice du Chaos ♥

Qualités : Ambitieuse - Charmante - Courtoise - Dévouée - Éloquente - Ferme - Indulgente - Intelligente - Rationnelle - Rusée - Stable - Tendre
Défauts : Arrogante - Blessante - Calculatrice - Capricieuse - Jalouse - Manipulatrice - Méprisante - Rancunière - Sournoise - Superficielle - Susceptible - Vénale
Préférences : L'automne et l'hiver sont ses saisons favorites. Le vin chaud qui lui rappelle l'odeur de son amant. En matière de nourriture elle aime beaucoup la viande, les potimarrons et le chocolats chaud. Les balades en forêt accompagnaient par le son des feuilles mortes crissant sous ses pieds. Les piques niques romantiques à la lumière de la pleine lune. La tranquillité de la nuit. Quand Aleksandr joue du piano. Les papotages tardif avec les deux personnes les plus importantes de ta vie. Être enroulée dans ses draps bien chaud. Qu'on lui offre des bijoux et des robes. Hurler à la lune. Danser. Être la plus belle, la plus élégante possible. Aider Khristya à s'habiller et se coiffer.
Antipathies : Quand on blesse Aleksandr ou Khristiya. Le moment où il faut se réveiller. Toute la famille d'Aleksandr (sauf lui), pour elle l'accident de l’œil n'est pas si grave. Ça aurait en effet pu être bien pire. Qu'on la prenne de haut. L'abandon. Les trucs qui n'ont pas de valeur selon elle. Être trop longtemps éloignée de son amant. Qu'on soit plus belle qu'elle (sauf s'il s'agit de Khristya). Les critiques. La laitue et le choux. Les couleurs trop clair qui ne ressortent pas avec sa carnation.

Taille :1m55
Corpulence : Gracile
Cheveux : Argenté
Yeux : Rouge pastel, voire violacé.
Signes distinctifs : Un grain de beauté sous l’œil droit et un collier serti de pierres précieuses auquel pend un médaillon frappé des armoiries d'Aleksandr.
Style vestimentaire : Elle porte toujours de belles tenues bien trop riches pour son statut d'esclave. Elle apprécie les couleurs sombres quand elle s'habille, ses couleurs font ressortir la pâleur éthéré de sa peau. Préférant les robes aux autres vêtements pour leur côté élégants.

On a tous des rêves en étant enfant et tu penses qu'aucun enfant ne rêve vraiment de devenir oméga. Depuis très jeune tu es ambitieuse. Tu avais autant de chance que tous les autres enfants. Ta famille n’était pas très riche, mais cela n’était pas un frein à ta motivation. Il y avait tout ce dont un enfant avait besoin dans ce foyer : l’amour ! Le fait que tu sois comme ton père un renard t’avait même permis de rêver de plus. Bien-sûr cela n’assurait rien du tout, mais quand on est enfant ça a de l’importance. Ton père et ta mère avaient d’ailleurs beaucoup espéré eux aussi. Et quand tu as eu douze ans, le rêve s'est écroulé pour vous trois. Mais surtout pour toi. Tu avais l’impression que le monde te détestait pour te faire ça. La loterie de la génétique est impitoyable et tu n’avais pas les bons numéros. Trois mois après ce coup de massue, en est venu un deuxième. Ton père et ta mère ne pouvant élever une enfant qui ne leur rapporterait rien, prirent la décision de se séparer de toi. Un peu plus littérale cette fois…
Vous viviez assez loin de la demeure des Adamovitch. Tu te souviendras jusqu’à ta mort de la voix morne de ton père, de son regard avant que vous partiez vous promener ce jour-là. C’était étrange vous ne partiez que tous les deux après réflexion. Sa faisait une heure que vous marchiez, quand tu as pris un coup à l'arrière de la tête. Tu t’es réveillée au milieu de la nuit, totalement perdue… Tu n’étais pas du tout là où vous vous promeniez avec ton père à la base. Ne trouvant aucun repère visuel, tu suivis donc le peu d’odeur que tu trouvas au milieu du champ. Tu avais dû faire cinq cents mètres à pied avant de trouver le manoir. Tu as frappé volontairement à la porte des nobliaux pour demander de l’aide, te jetant toute seule dans la gueule des prédateurs aquatique. Du haut de ton mètre quarante-cinq tu ignorais tout des gens qui vivaient là.
Ils t'ont volontairement abandonné sur le pas de la porte de la famille princière. Savait-il ce qui se jouait dans le manoir ou était-ce un hasard ? Des rumeurs il y en a toujours surtout quand on est proche d’une famille royale, mais des preuves il n’y en avait aucune. Et encore aujourd’hui, il n’y en a toujours pas. Non tu n’as pas été vendue. On ne t’a pas non plus capturé. Tes géniteurs t’ont abandonné. Refusant néanmoins cette réalité trop lourde à l’époque pour tes douze printemps. Tu as fait ce qu’on t’a appris à faire quand on est perdu. Trouver un adulte pour demander de l’aide, sans te douter qu’une fois que tu avais mis les pieds dans cet endroit tu n’en ressortirais jamais.
On a soigné ta tête, lavé, nourri et changé et ça pendant quelque jours avant de présenter Aleksandr. Un petit garçon blond de deux ans ton cadet. Tu ignorais complètement ce qu’on attendait de toi, vous étiez deux enfants délaissés par leurs adultes. Le bon point c’est que tu avais quelqu’un de ton âge avec qui parler et passer du temps dans cette maison. Tu passais le plus clair de ton temps en compagnie du jeune garçon, sauf pendant les périodes de chaleurs où tu étais enfermé dans tes quartiers.
Tu ne compris réellement que tu ne pourrais pas quitter le manoir d’Aleks alors que le garçon et toi discutiez tranquillement en jouant aux échecs. Cela faisait bien trois ans que tu partageais son quotidien à l’instar d’une poupée qu’on lui aurait mise dans les mains dans le seul but de l’occuper. Vous parliez de comment tu étais arrivée ici, car tu es un peu apparue soudainement dans les “employés” de la maison.  Suite à ta petite histoire il dit que tu étais bien mieux ici avec lui le tout en menaçant de façon à peine voilée de tuer ton père… Les adolescents ça dit n’importe quoi pour attirer l’attention ! Mais il avait beau être un enfant dans ses yeux à ce moment-là, tu as eu un frisson. La nuit suivant cette discussion, tu réfléchis un moment assise dans son lit. Cela faisait au moins deux ans que vous dormiez ensemble chaque nuit, le but étant d'éviter la crise de nerf qu’il ferait si tu dormais ailleurs. Finalement tu ne retournais au sous-sol que pendant tes chaleurs. En y repensant cette nuit-là, quel type de frisson t'avait vraiment parcouru réellement ? Tu observais son visage endormi, il était devenu si grand en seulement 3 ans… Il te dépassait maintenant de plusieurs centimètres. C’est pendant cette réflexion nocturne que tu comprendras que tu ne pourrais jamais craindre cet homme…et que tu ne pourrais jamais lui échapper non plus.

Les années sont passées et comme on pouvait s’en douter votre lien n’a fait que se renforcer. Tes courbes se sont accentuées, faisant de toi une belle jeune femme. Ce qui peut attirer l’attention de certains. Quoi que tu penses faire des meubles malgré cela, personne n’a envie de trop toucher à ce qui est à Aleksandr. Mais une personne n’était visiblement pas au courant qu’il ne fallait pas lorgner sur ce qui n’est pas à soi dans ce palais et il l’a appris à ses dépends. Il avait certes huit ans le petit frère de ton maître, s’il s’agissait sûrement d’une simple curiosité. Mais rien n’était moins sûr dans ce manoir. Si le jeune héritier avait décidé qu’il voulait passer du temps avec toi … sa mère lui aurait-elle refusé ? Tu n’avais guère envie d’être séparé de l’aîné des Adamovitch. Au moins grâce à ce geste “fou” la maison entière sait qu’il ne faut pas s’approcher trop près de toi. Puis ce n’est qu’un œil il aurait pu y perdre bien plus compte de la différence de taille et de force. Peu de temps après, tu as reçu ton premier collier officialisant ton appartenance au requin blanc, collier qu’il changera plus tard pour quelque chose de plus élégant et pourtant toujours ses armoiries.

Tu as finalement passé bien plus de temps en compagnie d’Aleks que chez tes géniteurs. Il est bien plus important pour toi à ce jour que quiconque le sera jamais. Vos deux âmes délaissé par les votre se sont si bien trouvés, si bien entremêlés. C’était vous contre le reste du monde et ceux jusqu’à l'arrivée de Khristya. Elle plaît à ton amant et si tu aurais pu te sentir menacé ce n’est pas le cas, mais tu dois avouer que ça a été étrange dans un premier temps car vous avez été deux pendant très longtemps. Tu n’expliques pas particulièrement cette amitié qui est née entre elle et toi. Comme les âmes-soeurs il y a des amitiés qui sont juste une évidence. Tu es au courant de son secret et ne compte aucunement le divulguer. La nouvelle a fait sa place dans vos vies et maintenant c’est comme si elle avait toujours été là.