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  • 1911, dans un manoir isolé en Russie, se joue une guerre de pouvoir, au sein de la communauté omegaverse… Serez-vous un Alpha de la noblesse, cherchant à s'attirer les faveurs des maîtres du manoir ? Cherchez-vous au contraire à les faire tomber ? Ou bien serez-vous un Oméga, voué à l'esclavage ?

    Nous sommes actuellement en mars.
    03.02.24 Avancement de la chronologie du manoir : nous sommes en mars !

    01.01.24 Bonne année à tous. ♥

    25.11.23 Changement de codage de QEEL !

    04.11.23 Réouverture du groupe des Adamovitch, sous certaines conditions. Click.

    15.10.23 Réparation des templates en cours (pataper ;;).

    15.06.23 Fermeture temporaire des omégas recessifs et nous bloquons jusqu'à nouvel ordre les omégas avec une aura de prédateur.

    14.05.23 Création d'un recensement des PNJs ici !

    07.05.23 Ouverture du sous-forum pour référencer ses RPs-Discord.

    05.05.23 Mise à jour du règlement.

    21.03.23 Nouveau lieu : la cour extérieure !

    20.03.23 Démarrage de la quête du labyrinthe ici ! ♥

    17.03.23 Mise à jour des conditions de DC !

    04.03.23 Ouverture de la première quête du forum : perdus dans le labyrinthe !

    04.03.23 Création d'un PNJ pour les animations : @"Baba Yaga" !

    04.02.23 Ouverture du sujet des RPs aléatoires !

    10.01.23 Mise à jour de la FAQ.

    10.01.23 Le groupe des Adamovitch est temporairement fermé !

    05.01.23 Nous commençons déjà à chercher du staff ici.

    03.01.23 Possibilité de rajouter l'image de son animal, dans le profil ! (Visible dans les messages forum uniquement.)

    01.01.23 Bonne année ! ♥

    27.12.23 Ouverture de la Beta !

    17.12.22 Création du forum.
    Nos predef pipous. ♥

    Yeva Pavlivna

    Yeva Pavlivna
    Alpha récessif.ve
    Yeva Pavlivna
    Aura animale : Alpha récessive - Lynx boréal
    Particularités : Aveugle - Odeur de feuille de patchouli
    Présentation : ICI
    Relations : ICI
    Yeva Pavlivna Ven 21 Juil 2023 - 22:04

    Yeva Pavlivna

    Une dette, une plaie et le feu ne doivent pas s'éterniser.



    Nom(s) : Mariivna Pavlivna
    Prénoms : Yeva
    Date de naissance : 16 Septembre 1882
    Âge : Dans sa 29ème année
    Nationalité : Russe (ukrainienne)
    Rang : Noble (baronne)
    Poste : Négociante en tissus
    Etat civil : Célibataire
    Sexe : Femme
    Genre : Femme
    Second genre : Alpha récessive
    Aura animale : Lynx boréal
    Odeur : Feuilles de patchouli
    Orientation sexuelle : Hétérosexuelle si on en croit son comportement pendant ses chaleurs et ses ruts, mais en dehors de ces périodes, elle n’est tout simplement pas intéressée.
    Dominance : Switch

    Pavlo Volynets – Alpha dominant – Lynx boréalMaria Tkach – Omega récessive – GloutonYeva Mariivna Pavlivna – Alpha récessive - Lynx boréal

    Caractère


    Calculatrice – Analyste – Froide – Fière - Calme

    Il est facile de te sous estimer. Au sein de l’Empire russe si patriarcal, peu de personnes s’attendent à ce qu’une femme, au visage brûlé, qui brode si paisiblement, soit en réalité un véritable requin pour tout ce qui concerne les affaires. Tu ne vois peut être pas, mais tu sais très bien écouter. Tu écoutes au-delà des mots employés, tu écoutes les silences et le ton de ton interlocuteur. Il n’est pas si aisé de te mentir. Avant de répondre, tu réfléchis toujours. Tu as besoin d’un peu de temps, pour tout analyser. C’est autant une qualité qu’un défaut. Tu réfléchis peut être de trop, mais tu te trompes rarement. Dans le commerce, c’est un atout évidemment, sans compter que les chiffres eux sont porteurs d’une vérité absolue. Mais quand il s’agit d’interagir avec des personnes, un peu moins. Tu n’es pas spontanée, et tu n’es pas honnête, toi qui cherche toujours la réponse qui t’apportera le plus de bénéfice. Tu es parfaitement capable d’être deux personnes différentes en fonction de ton interlocuteur. Si on est gentil avec toi, on dira que tu t’adaptes. Ou alors, on dira simplement que tu hypocrite. Mais rien de tout cela ne t’affecte réellement. Tu sais bien que de toute façon, tu ne peux pas t’attendre à une quelconque amitié sincère, hormis de la part de sa sœur. Dans ce monde, c’est tuer ou être tuer.

    Tu as toujours un peu de mal à comprendre les gens. Mais pour t’aider, tu peux compter sur tes chiffres. Tu es un brin superstitieuse. En tout cas, tu crois dur comme fer que la numérologie est un prisme permettant de mieux comprendre le monde. Quand tu t’apprêtes à rencontrer quelqu’un de nouveau, tu calcules toujours ses nombres, pour voir comment sera votre relation. Et si c’est une rencontre impromptue, tu demandes son prénom, son nom, et parfois même sa date de naissance, pour pouvoir les calculer. Tu as presque besoin de ça pour pouvoir choisir quel comportement adopter avec eux. Tu te forces à être sociable avec eux. Tu penses même l’être, mais ce n’est pas exact. Si tu parviens toujours à communiquer dans le cadre d’un échange commercial, pour un contrat ou autre, tes échanges avec les autres sont rarement désintéressés. Tu ne communiques pas tes sentiments. Mais s’il s’agit d’un projet, s’il s’agit de travailler ensemble sur quelque chose de concret, alors, tu es parfaitement à l’aise pour organiser la discussion et permettre l’échange d’idée. Cela te permet malgré ton manque certain d’empathie d’être une bonne commerciale, une bonne vendeuse.

    Ta réputation de sorcière des tissus à Odessa ne vient pas que tes qualités dans le commerce ni de tes cicatrices. Mais aussi du fait que tu te montres absolument sans pitié lorsque l’on tente de t’arnaquer. Tu as montré à bien des occasions que tu es une personne froide. A vrai dire, pour toi, seule compte ta famille. Et tu n’as plus que deux personnes dans celle ci. Tu n’as jamais aimé aucun homme, ni même une femme. Lorsque tes hormones te travaille, tu préfères faire appel rapidement à un quelconque oméga pour te remettre rapidement en état de marche normal. Tu n’envisages le mariage que comme un contrat, dont le but principal est de faire un héritier. Sans oublier que ton père t’a matraqué de cette idée que jamais personne ne pourra t’aimer à cause de tes brûlures. Tu ne crois de toute façon pas en l’amour, ce sentiment si fluctuant, encore plus pour vous alpha et oméga, qu’un inconnu sortit de nulle part peut rebattre les cartes sans aucune pitié. Le concept d’âme sœur te fait hérisser des poils sur le corps tant tu le hais. Tu préférerais encore tuer toi même ton âme sœur si jamais elle devait apparaître, avant de perdre toute raison comme ton géniteur. Du moins, c’est ce que tu te dis, sans rien connaître des sentiments.

    Tu es une personne plutôt matérialiste. Tu sais que l’argent, c’est le pouvoir. En tout cas, c’est le tien, de pouvoir. Il est vrai que les classes sociales te bloquent pour aller attaquer directement ton géniteur. Mais l’affrontement direct n’est pas la seule façon de procéder. Et maintenant, toi aussi tu es noble. Tu veux regrouper plus de pouvoir, pour ta vengeance. Mais aussi pour ton futur. Car argent et pouvoir sont inutiles s’ils ne servent pas à protéger les deux seuls êtres au monde que tu aimes, ta mère et ta sœur. Tu n’aimes pas l’argent pour le confort qu’il peut t’apporter, mais bien pour ce qu’il représente : ta famille, libre et en sécurité. Au sein de ce manoir, tu sais aussi que l’argent est un parfait vecteur de classe sociale. L’on attends des plus puissants qu’ils aient l’argent de leur stature. Et tu prouves ce fait par les habits que tu portes, mais aussi par l’ameublement de tes appartements. Tu as plus d’argent que ton titre ne laisserait paraître. Tu prends le risque d’apparaître comme une nouvelle riche, une parvenue. Mais tu comptes bien te lancer dans un commerce risqué et profitable auprès de la noblesse désargentée : le commerce de la dette.

    Tu trouves toujours de nouveaux moyens de t’enrichir, mais ta créativité ne s’arrête pas là. Aussi étrange que cela puisse paraître à certains, ton handicape ne t’empêche ni de coudre, ni de broder. Ces deux tâches te permettent de te centrer, de te concentrer, de rester calme en toute circonstance. Pour une raison de prestige, tu ne dis pas que tu couds. Mais la broderie reste parfaitement acceptable. Ainsi, il n’est pas rare de te voir au manoir, en train de travailler sur ta dernière œuvre.

    Tu es calme, et tu apprécie le calme. Il t’es insupportable de rester dans un endroit où cela parle dans tous les sens. C’est que ton ouïe développée ne pardonne guère dans ces occasions là. Mais si ton ouïe est fine, cela ne signifie pas pour autant que tu as l’oreille musicale. Oh, une musique douce, comme une berceuse, t’es toujours agréable, mais tu es simplement incapable de reconnaître un violon d’un violoncelle, une flûte traversière d’une clarinette, ou même une harpe d’un piano. Hormis la broderie, le seul que tu pratiques donc est un peu de sculpture. Tu aimes utiliser tes mains, et comme la broderie, en sculpture, tu profites largement de ton toucher exacerbé. Pour toi, voir, c’est toucher.

    Tu es aussi particulièrement gourmande. Tu es une gloutonne, comme ta mère, même si elle, c’était aussi une question d’aura. C’est peut être du aux privations que tu as connu entre tes six et huit ans. Mais les pâtisseries en tout genre ont clairement ta préférence. Ta sœur en a toujours pour toi, dans un petit sac.

    Enfin, s’il y a bien des choses que tu ne supportes pas, ce sont les feux, ainsi que les personnes abusant de leur pouvoir, pire encore d’un pouvoir qui ne leur appartient pas vraiment, pour s’attaquer aux plus faibles. Quand on dit aux plus faibles, il faut vraiment penser aux enfants, à ceux qui ne peuvent pas se défendre. Tu acceptes parfaitement le système de classes de la Russie, et même celui du manoir, où les oméga sont des esclaves. Et tu n’es pas dérangée par cela. Tant qu’il y a un contrat social et que celui ci est respecté. Un oméga obéissant ne risque rien, mais un oméga rebelle doit être punit. En revanche, il est injuste de tabasser l’enfant illégitime de ton mari De fait, étant bâtarde, tu as une sympathie certaine envers ceux qui comme toi ont perdu leurs droits de naissance pour l’unique raison que votre mère n’était pas bien née. Tu détestes aussi ceux qui harcèlent des personnes faibles, parce qu’ils sont trop couards pour s’attaquer au vrai nœud du problème.


    Physique


    Taille : 1m80
    Corpulence : Relativement bien en chair, même si son visage, de part ses brûlures, reste plutôt émacié.
    Cheveux : Blonds
    Yeux : Son œil gauche est en réalité un œil de verre payé par son grand-père, tandis que son œil droit est devenu vitreux, avec la moitié basse en permanence rouge.
    Signes distinctifs : Moitié gauche du visage brûlée, ainsi que son épaule, une partie de son dos et de sa poitrine. Yeva ne se donne que très peu la peine de cacher les cicatrices de son visage, même si elle ne dit presque jamais d’où elle vient, préférant laisser faire les rumeurs.
    Style vestimentaire : Yeva porte des habits à la dernière mode parisienne, dans les tissus luxueux qu’elle propose aux autres nobles du manoir. Elle fait ainsi sa propre publicité. Elle ne va jamais nulle part sans sa canne qui l’aide à marcher, même si elle est très souvent accompagnée de sa sœur ou d’un esclave.


    Histoire


    Ta mère est née dans un bordel d’oméga de la ville d’Odessa, à la clientèle majoritairement alpha, des nobles venus des quatre coins de l’Empire passer d’agréables vacances dans cette ville au climat si agréable. Mais à 15 ans, ta mère n’avait toujours pas eu ses chaleurs, en plus d’avoir une aura atypique pour une oméga. Celle qui dirigeait la maison close l’a alors envoyée chez son présumé père, un riche bêta blaireau européen de la ville, négociant en tissu, habitué du bordel, qui avait acheté les faveurs de ta grand-mère à de très nombreuses reprises, et ce, depuis vingt ans. Volodymyr Tkach n’a pas fuit ses responsabilités. Il a donné son nom à ta mère et a usé de ses relations pour que Maria soit prises comme apprentie dans un atelier de couture. Avant d’offrir à ta mère sa propre boutique. Même lorsque enfin ses chaleurs pointèrent le bout de son nez, tout en sachant qu’il y avait donc finalement peu de chance qu’elle soit sa fille, il l’aida à les cacher et continua de la supporter. Mais il ne put rien faire quand ton père arriva.

    Ton père est un baron russe, dont la famille a été envoyée dans la région ukrainienne des Volynets depuis des générations. Il passait des vacances à Odessa avec sa jeune sœur quand il est passé par la boutique de ta mère. Il est immédiatement tombé amoureux d’elle, découvrant rapidement qu’elle était oméga. Tous les deux ont même pensé avoir trouvé leur âme sœur. Ta mère s’est jetée dans ses bras, le suivant dans son domaine. Ils ne purent se marier. Elle n’était que la fille bâtarde d’un bourgeois. Une oméga récessive. Et les parents de Pavlo eux comprirent immédiatement qu’ils n’étaient pas destinés l’un à l’autre. Mais elle était une maîtresse acceptable, surtout si ça pouvait leur permettre de lorgner sur le commerce florissant de ton grand-père. Ils n’avaient pas tant d’argent que ça, les Volynets. Tu naquis rapidement. Et des premières années de ta vie, tu arrives à te souvenir d’un père aimant, tendre et joyeux. Mais cela ne devait pas durer.

    Elle s’appelait Anzhela et c’était une oméga dominante issue d’une autre famille noble. Et c’était surtout la véritable âme sœur de ton père. Tu avais six ans quand ils marièrent. Et elle fit de votre vie, à toi et ta mère, un enfer. Jalouse, elle ne supportait pas de vous voir. Dès que tu croisais ton chemin, elle te battait. Ton père ne venait plus vous voir, pas même lorsque les blessures qu’elle t’infligeait te laissait plusieurs jours au lit. Ta mère le supplia de faire quelque chose, d’empêcher sa femme de vous faire ça. Mais tout ce qu’il fit, c’est vous bannir de la maison principale, dans une annexe sans serviteurs, plus loin.

    Tu te souviens de ce que le majordome a dit, alors que, une jambe fracturée, tu ne pouvais pas bouger. « Le maître exige que vous quittiez ces appartements, et rejoignez l’annexe du lac. Ainsi, Madame ne sera plus obligée de supporter votre vue. ». Aucun serviteur ne vint vous aider. Ta mère porta seule sur son dos vos affaires. Du moins, ce qu’il en restait, car ses robes et ses bijoux avaient déjà été récupéré par la maîtresse des lieux. Même dans cette annexe, Anzhela ne vous laissa pas en paix. Elle se prit soudainement de passion pour la vue sur le lac, et vint se promener tous les jours au bord de celui ci. Vous n’aviez donc plus le droit de sortir de cette bâtisse austère lorsqu’elle était là. Tu voyais ta mère pleurer tous les jours. Et tu ne comprenais pas pourquoi ton adorable papa vous avait abandonné. Le seul espoir auquel vous vous raccrochiez, c’était le précepteur qui continuait à venir chaque jour pour te donner des leçons. La preuve qu’il ne vous avait pas complètement abandonner.

    Il venait aussi. Chaque mois. Il te parlait, t’interrogeait sur tes leçons, puis te devais quitter la petite bâtisse. Vous avez vécu ainsi deux ans, avant « l’accident ».

    Il pleuvait ce jour là. Toi, tu pleurais, car c’était le jour de ton anniversaire, et qu’encore une fois, tu savais que ton père ne viendrait pas. Ta mère avait fait un gâteau avec le peu qu’elle avait à disposition ici. Quand soudainement, la porte s’ouvrit sur Anzhela. « Vous êtes toujours là vous ? Qu’attendez donc pour aller vous noyer dans le lac, c’est la seule raison pour laquelle je ne vous ais pas viré d’ici... ». Ta mère lui demanda de partir, mais la femme et sa servante la repoussèrent. Elle s’assit devant la cheminée, aboyant des ordres à sa servante et ta mère. Mais ta mère n’était pas à ses ordres. Elle refusa de lui obéir. Enragée, l’oméga se saisit d’un bûche presque intacte. Elle hurla et la jeta sur toi, sur ton visage. Tu sombras dans l’inconscience sur le coup.


    Quand tu te réveillas, tu essayas d’ouvrir tes yeux, en vain. Tu appelas à l’aide, et c’est là que tu entendis ta mère. Elle pleurait, elle se confondait en excuses. Elle était désolé de ne pas avoir su ravaler sa fierté, d’avoir contrarié cette femme, qui t’avait alors blessée. Puis tu entendis une porte s’ouvrir et une voix autrefois chaleureuse mais désormais froide s’adresser à elle. « Tu fais bien de reconnaître tes erreurs femme. Anzhela a les mains brûlées par ta faute. ». Puis il se tut. Tu entendis des pas se rapprocher de ton lit. Tu sentis une main se poser sur toi. Puis il reprit la parole. « Vous devez partir. »

    Et vous êtes parties. Avec ton précepteur. Dans la ville natale de ta mère, où elle reprit sa boutique. Mais toi, tu ne rouvris jamais les yeux. La moitié de ton visage avait brûlé et tu y perdis la vue. Tu ne pus que imaginer les splendeurs de ce port si important, selon les descriptions de ta mère. Néanmoins, tu fis ici la connaissance de ton grand-père. C’est lui qui acheta tes premiers livres en braille et qui donna les matériaux nécessaires à ton précepteur pour que vous l’appreniez ensemble. Il fit aussi en sorte que tu ais accès aux meilleurs soins possibles. Il n’était peut être qu’un roturier, mais il était plus riche que ton père.
    Ta mère t’apprit à coudre, une des tâches que tu peux faire même en étant aveugle, bien que tu ais besoin de quelqu’un pour te donner les tissus et fils de bonne couleur. Mais ton toucher s’affina, et tu appris à reconnaître les différents tissus, ainsi que leur qualité, du bout des doigts. Tu étais douée à ce jeu là, et ton grand-père appréciait t’emmener lorsque qu’il devait vérifier la marchandise avec des fournisseurs peu scrupuleux.

    Ton père venait encore. Peu à peu, tu compris. Pour lui, ta mère lui appartenait. Il refusait qu’elle puisse refaire sa vie avec un autre homme, alors, chaque mois, il revenait pour la marquer. Mais ce qu’il ignorait, c’est qu’elle l’a fait, refaire sa vie avec un autre. Avec ton précepteur, ce si gentil bêta qui devint pour toi un véritable père. Lorsque tu as eu 11 ans, ta petite sœur naquit. Ton père pensa naturellement qu’elle était de lui, sans savoir que ta mère faisait tout pour ne pas tomber enceinte de ses œuvres. Et puisque son aura avait la même forme que celle de ta mère, qui pouvait dire ?

    Vous viviez heureux, tous les trois, loin de la famille toxique de ton père. Tu cessas peu à peu de chercher son amour. Les premières années, tu cherchais à courir dans ses bras quand il venait, pour qu’il te donne un câlin, comme autrefois, mais il ne faisait plus que des remarques sur tes cicatrices. Mais après la naissance de ta sœur, tu préférais simplement t’occuper d’elle, de la protéger de lui. Si ton père tenait à vous voir une fois durant chacun de ses courts séjours, la plupart du temps, vous pouviez simplement fuir chez ton grand-père. Ce dernier découvrit que tu avais l’esprit aiguisé pour les finances et le commerce. Il commença à t’apprendre, avec tes cousins. Tu aimes les chiffres. Et tu te lanças aussi à corps perdu dans l’art de la numérologie.


    Votre bonheur à Odessa finit par s’interrompre. Ce fut d’abord à cause de la guerre. Tes cousins ont été appelés sous les drapeaux pour la guerre contre le Japon. Patriotes, ils n’ont pas tardé à répondre à l’appel. Tu aurais préféré qu’ils montrent moins de zèle à partir pour la guerre. Ils n’en sont jamais revenus. Ton oncle, leur père, mourut de chagrin. Le destin cruel fit de toi, ta mère et ta sœur, les seules héritières de cette affaire de négoce si prospère. En même temps, ton père commençait à douter de sa parenté avec ta sœur. A treize ans, elle n’avait eu ni chaleurs, ni rut. Elle n’était ni particulièrement grande, ni particulière petite. En vérité, elle était parfaitement moyenne. Comme une bêta. Ta mère a argumenté. Elle même était récessive, serait-il si étonnant que sa fille le soit aussi ?

    Vous le saviez, que cette servante qu’il a soudainement mis au service de ta mère était en fait charger de vous surveiller. Ta mère a été aussi discrète que possible. Vous ne parliez pas non plus d fait que ton grand-père t’avait choisit pour hériter de son affaire. Tu en avais même pris la direction, et tu continuait à faire fructifier ce commerce qui désormais t’appartenait. Même si les autres commerçants, parmi vos fournisseurs comme vos clients, ne t’ont pas accepté tout de suite, toi la femme défigurée. Tu gagnas une certaine réputation de sorcière des tissus. En 1909, ton grand-père mourut, mais cela ne t’arrêta pas.

    Mais tout s’arrêta en 1910. Tu aurais du t’y préparer, c’était une année 9, celle qui marque la fin de quelque chose. La servante espionne a finalement obtenu des preuves de la liaison de ta mère avec ton précepteur. Ta sœur de 18 ans n’avait toujours eu ni chaleur, ni rut. Et ta réputation ne pouvait plus lui échapper. Ce sont ces trois choses là qui firent abatture sur vous la colère de ton père.


    Il manqua de tuer ta mère et ta sœur, mais tu le supplias. Encore et encore. Jusqu’à ce qu’il arrête et tourne ses yeux méchants vers toi. Alors, il exigea que tu lui cèdes l’affaire de ton grand-père. Il exigea aussi de toi que tu te rendes à un manoir en Sibérie, où tu travaillerais pour que la famille princière l’habitant se fournisse désormais par vous et représenter la famille de ton père auprès de la Princesse. Il voulait que tu obtiennes pour lui des faveurs. Il voulait aussi sans doute t’éloigner de ta ville, pour éviter que tu évinces par la suite son fils. C’était aussi un moyen pour te donner à toi, alpha mais bâtarde, un titre. Tu parvins encore à négocier que ta sœur t’y suive comme domestique. Mais pas qu’il laisse tranquille ta mère et ton précepteur. Il emmena ta mère dans son domaine, tandis qu’il assassina celui qui t’avait élevé. Tu avais six mois pour rejoindre le manoir, ou ta mère subirait le même sort.

    C’est en larmes que vous firent vos affaires. Tu devais mettre ton commerce en ordre et le transmettre à ton demi-frère, le fils d’Anzhela, enterrer celui que tu considérais comme ton véritable père, faire transporter le nécessaire pour votre future vie si loin au nord, sauver ce que tu pouvais sauver des biens de ta famille maternelle. Et préparer ta vengeance. Il était hors de question de laisser ton père et son horrible femme gagner. Tu avais entendu parler de la Princesse Adamovitch. Tu l’admirais, elle qui avait hérité non pas juste d’une affaire, mais d’un titre aussi prestigieux. Tu ne compte pas obtenir des faveurs pour ton père, sa garce et son fils, mais bien pour toi. Tu veux libérer ta mère et reprendre ce qui t’appartient de droit. Et jamais ces idiots ne sauront que tu leur as caché toute une partie de ton commerce.

    Ta sœur et toi arrivez au manoir un mois avant la date exigée par ton père. Il s’en montra satisfait dans sa lettre que ta sœur te lit. Tu as toujours été efficace. Et tu le seras encore. En retournant ses projets contre lui. Si tu n’as pas eu besoin de cours pour adopter une attitude convenable pour une noble russe, tu as accepté sans hésiter l’aide financière des Adamovitch aux nouveaux nobles, sans rien en dire à ton père. Il ne sait pas non plus qu’en plus de vendre pour ton demi frère des tissus, tu vends pour ton propre compte des robes et des costumes sur mesure, faits par toi et ta sœur, même si tu préfères dire que ta domestique est la seule couturière.




    Halloween
    Le doyen
    Admin
    Le doyen
    Aura animale : Grand cachalot
    Particularités : 1,90m, 95kg
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    Relations : [URL=LIEN]ICI[/URL]
    Re: Yeva Pavlivna Mar 25 Juil 2023 - 8:51

    Félicitations !

    Bienvenue chez les fous

    Tu es validé.e !



    Tu vas pouvoir aller faire tes recensements, ainsi que ta fiche de relations !

    Tu pourras ensuite aller faire un tour dans les demandes de RPs pour répondre à une demande déjà postée, ou poster la tienne ! Ainsi que ta recherche pour obtenir un maître, ou bien trouver des serviteurs, ici. Voire, pourquoi pas, demander un petit logement dans le manoir ?

    En espérant que tu vivras plein d'aventures parmi nous. ♥

    Halloween
    Yeva Pavlivna
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