Liubov, je sers la science et c'est ma joie (ou pas) Mar 2 Jan - 19:23 | |
| Liubov"Nous sommes toujours des enfants qui n'ont que le droit d'obéir et de servir de cobayes aux fantaisies de sa puissance, à l'exercice de ses prérogatives" (H. Bazin, Vipère au poing)Prénom : Liubov Date de naissance : 5 avril 1889. Âge : 22 ans. Nationalité : Russe. Rang : Esclave. Poste : Cobaye. Etat civil : Célibataire. Sexe : Masculin. Genre : Homme. Second genre : Oméga dominant. Aura animale : Ouistiti mignon (ou pygmée). Odeur : Framboise. Orientation sexuelle : Naturellement attiré par les hommes, mais fera ce que sa Dame lui demandera. Dominance : Bottom ultra soumis en période de chaleurs. Maksim - Omega récessif - Ouistiti pygméeAngèle - Omega dominante - SurmulotLiubov - Oméga dominant - Ouistiti pygmée CaractèreLe voilà. C'est la troisième fois que tu le vois depuis que tu es arrivé au manoir. Sa haute stature, ces mèches blanches parmi les noires, sa peau si brune. Ses yeux dorés délicatement amandés. Ses grands airs. Sa belle tenue. Ta tête passe discrètement l'angle du mur. Il se dirige vers ce que tu penses être ses quartiers. Il y va seul, mais une fois tu as vu une dame y aller aussi. Peut-être sa domestique ? Mais elle serait plus souvent avec lui, pas exceptionnellement. Probablement une oméga quelconque venue lui faire bénéficier de ses faveurs. Tu la DETESTES.
Oh il ressort ! Vite, ta tête disparaît de l'angle et ton petit cœur bat la chamade. Encore plus discrètement tu te ratatines au sol, reglisses ta tête pour voir ce qu'il fait. Tu te prends à imaginer... Et si, d'un coup, comme par miracle, tes chaleurs se déclenchaient sans crier gare ? Est-ce qu'il les sentirait de là où il est ? Est-ce qu'il se tournerait vers toi avec de l'envie au fond des yeux, ou de la contrariété ? Te prendrait-il à même le sol, ou à quatre pattes, ou juste debout contre le mur ? Et après, ah ! Oui, après, comment réagirait-il ? Un patpat affectueux sur la tête avec un "bon garçon" ? Allons, cesse d'être utopiste, Liubov. Il est bien plus probable qu'il serait furieux après toi d'avoir eu tes chaleurs en sa présence et qu'il te punirait violemment pour ça. Comme tout le monde. C'est un Alpha, sans aucun doute, et les Alphas n'ont rien à faire avec les déchets comme toi.
Maudits déchets... Quand tu en vois certains se pavaner au bras de leur maître comme s'ils possédaient le monde... Ne sont-ils donc pas capable de voir qu'ils ne méritent pas leur place ? Comment peuvent-ils même oser réclamer des caresses, de l'attention, de ces prédateurs alors qu'ils ne valent rien ? C'est au-delà de ton entendement. S'il n'y avait que ça, passe encore ! Mais ils ne sont pas conscients que lorsque leur maître en aura marre ou aura trouvé mieux, ils seront chassés comme les vulgaires restes qu'ils sont ? N'ont-ils donc aucun instinct de survie ?! Même un bêta est un meilleur choix qu'un oméga, alors qu'est-ce qu'ils s'imaginent ces sombres imbéciles ! Ah, si seulement les rôles étaient inversés... Si seulement tu pouvais marcher en conquérant vers ce mâle et lui dire que c'est TOI qui le veux et qui l'auras. Si seulement...
Cesse de rêvasser, Liubov, et regagne les quartiers de Maîtresse. Elle au moins, elle prend soin de toi. Tu lui es utile, elle ne se débarrassera pas de toi. C'est sûr. Tu lui es bien trop utile. En plus tu as une prérogative que personne d'autre n'a : tu peux entrer sans frapper. C'est bien que tu es utile, non ? Redis-le toi encore. Allez, une fois de plus.
Tu as délaissé ton aura en passant la porte de ses appartements et lèves aussitôt le nez. Oh oh. Ca sent la nouvelle potion, ça. Comme chaque jour tu es là à la même heure pour faire ton devoir auprès d'elle, et tu la vois. Ses grands yeux verts concentrés sur sa tambouille et sa longue chevelure brune ruisselant dans son dos. Un petit sourire étire tes lèvres, l'un des rares sourires que tu es capable d'émettre et jamais si tu penses être vu.
"Elle est mignonne. Terrifiante, mais mignonne".
Ta maîtresse te fait penser à une petite fille jouant à la dinette, et si certaines de ses préparations ne te rendaient pas malade comme un chien, ça ne te dérangerait pas de faire la poupée. Tu repenses à son cobaye précédent et ton coeur se serre. Non Liubov, rappelle-toi qu'elle prend soin de toi. Rappelle-toi que c'est la seule Alpha que tu connaisses qui te regarde comme si tu étais un être intéressant. Tu peux être sûr que si un autre t'embêtait, elle interviendrait. Elle interviendrait, n'est-ce pas ? Pour un être pathétique comme toi. Oui, elle interviendrait. Elle... - Dame Ludmila ? Tes larmes ne franchissent pas la mince frontière de tes paupières. Jamais. Cela fait bien des années que tu ne pleures plus. D'un battement de cils il n'y paraît plus, et tu poses un regard intrigué sur la décoction. - Puis-je savoir pour quoi c'est, aujourd'hui, Maîtresse ? Si elle ne veut pas te répondre, tu ne t'en offusques pas. Tu n'es pas sensé devoir tout savoir, après tout. Qu'elle te le dise ou pas, tu la boiras cette potion. Parce que c'est ta seule utilité. N'es-tu pas, tout compte fait, exactement comme tous ces autres imbéciles d'omégas ?
PS : Tu as un don naturel pour le chant. Physique72 kilos. Actuellement, tes 72 kilos te paraissent des tonnes. Ton mètre 67, recroquevillé sur le côté, te semble si lourd à subir, si grand, comme si on étirait ton corps sous ta peau. Tes reins te brûlent, ta peau claire est couverte de sueur et ton regard noisette est voilé par la douleur. Ce que tu ressens... - M... al... Tu sais que comme description de tes symptômes c'est un peu léger. Sois plus clair dans tes propos pour ta Maîtresse. Ton souffle est court, rauque, et ta voix a du mal à formuler les mots. - J'ai des... fourmis dans... les jambes... Mes reins... me brûlent... C'est un peu comme si tu avais tes chaleurs, mais tu as tellement mal qu'il te serait impossible d'avoir un rapport avec qui que ce soit. En ce moment tu as juste envie de revêtir ton aura, de devenir minuscule et de te cacher dans un trou de souris. Sait-on jamais que la douleur disparaîtrait ? Ton regard se pose sur ta main crispée et tu es pris de violents frissons, puis de nausées. Au moins ces symptômes-là, nul besoin de les décrire. Il est possible que tu aies de la fièvre au vu de tes cheveux châtain coupés courts trempés par la sueur, et même des boutons ici et là qui fort heureusement ne resteront pas grâce à l'intervention de Dame Ludmila. Tu ne sais pas trop à quoi devait servir ce que tu as bu mais au moins, depuis que tu es son cobaye, tu peux dire sans te tromper qu'elle dispose de nombreuses recettes pour faire subir le martyr au premier qui l'embête. C'est qu'elle est maline, ta Maîtresse. Tu ne te balades pas dans le manoir. Plus précisément, tu t'y balades mais sous ta jolie forme de ouistiti pygmée. Non que tu apprécies cette forme mais elle te permet de passer inaperçu et de pouvoir observer les autres sans crainte d'être repéré. Courant sur tes petites pattes, ta petite queue battant l'air derrière toi, tu avises une table et lèves la tête pour l'observer quelques instants. Si parcourir une distance même faible est une épreuve pour toi, grimper une table... c'est les doigts dans le nez. Peut-on le dire ? Tu fais peut-être douze centimètres, mais tu bondis à 4 mètres. Une fois confortablement adossé à un pot de fleur, tu prends le temps de faire un brin de toilette à ta fourrure joliment dorée en observant les alentours. Personne en vue pour le moment... Et une chance pour toi, pas besoin de faire d'emplettes pour Dame Ludmila aujourd'hui donc tu peux faire ce que tu v-oh ! Il neige ! Tu ADORES la neige. La seule chose que tu aimes plus que la neige, c'est l'herbe. L'herbe verte et douce dans laquelle tu peux jouer à cache-cache. A bien y réfléchir tu as de la peine pour les Alphas. Ils ne peuvent pas se cacher dans l'herbe, les pauvres. Han le bol ! Minuscropique, regarde ! Quelqu'un ouvre la fenêtre ! Aussitôt tu te redresses de tous tes onze centimètres pour observer le domestique ouvrant la baie. Il s'en va... Il faut que tu descendes de la table, puis que tu coures vite jusqu'à la fenêtre. Ca devrait le faire, toujours personne en vue... Go ! Mince de mince... C'est tellement loin, cinq mètres... Tu as sprinté pourtant, mais quelqu'un est arrivé et a refermé en pestant contre la personne qui a ouvert. Adieu neige. Adieu veaux, vaches, cochons... Un petit couinement s'échappe de ta bouche en signe de dépit, et avisant les alentours tu finis par convenir que le temps que tu retournes à la chambre, il vaut mieux commencer à rentrer maintenant. Tâche ardue s'il en est, d'autant que tu dois éviter à tout pris de te faire écrabouiller par un animal plus gros que toi, au mieux... ou au pire carrément dévorer. HistoireL'armée russe, des esclaves. Le schéma classique : les omégas font l'objet d'un élevage et d'une reproduction très strictes. Tes parents, tout comme toi, n'existent que pour être le fruit d'expériences diverses et variées. Pour quelle raison des gens se sont dit qu'une créature d'une douzaine de centimètres pouvait être une créature solide et résistante à leurs expériences ? Juste parce que tu es un singe ? Ca reste un mystère pour toi, dans tous les cas ils se sont dit qu'ils allaient te tester, savait-on jamais. Tu viens au monde le 5 avril 1889 et ton Enfer commence. Mais peut-on réellement parler d'Enfer ? Après tout, ce qu'on n'a jamais connu ne peut pas nous manquer. Tu grandis avec deux sœurs, dans une serre verrouillée. La première meurt lorsqu'elle a à peine cinq ans, une chute dans les escaliers et des ecchymoses dont elle ne se remet pas. Trop fragile. La seconde déclenche très tôt ses chaleurs. Trop tôt, et l'Alpha qui y réagit est un peu trop grand, un peu trop massif. Un peu trop agressif. Et oui mon pauvre Minuscropique : tu es un cobaye depuis que tu es né.
Tu as quatorze ans lorsque tu ressens pour la première fois ce besoin viscéral de t'accoupler. Ayant grandi seul depuis la mort de ta seconde sœur aînée tu ne sais pas grand-chose de la vie, mais tu as appris très rapidement à maîtriser ton aura pour une raison très simple : tu te sens plus en sécurité lorsque tu es convaincu que personne ne te voit. Tu as grandi en revêtant régulièrement, presque quotidiennement, ta petite forme mais cette fois-là, ça ne t'a pas sauvé. Tu t'en rappelles encore, n'est-ce pas ? Ta fièvre, tes reins qui te chauffaient, ta gorge sèche et ton souffle court. Cette envie, que dis-je, ce besoin de te jeter sur le premier qui croiserait ton chemin. Si tu savais comment faire ? Non. Tu t'en moquais. Et il a répondu à ton appel. Tu visualises encore très bien les traits de son visage, tu te souviens que tu l'as trouvé beau. Tu te souviens aussi qu'il était marié, et que son époux n'a pas aimé la blague. DU TOUT.
Tu te remémores sans peine la première volée de coups. "Sale petite merde ! A quel moment tu as cru pouvoir baiser MON époux !!! Tu t'es pris pour quoi ?!" Ton corps frémit toujours en se rappelant la seconde, venant cette fois du chercheur. "C'est pas vrai qu'il est con, celui-là ! Tu ! Touches ! Pas ! Aux ! Alphas !!!"
Etrangement tu as survécu. Tu as survécu aux plaies, aux bleus, aux os brisés et aux ongles arrachés lors de vaines tentatives de défense. Tu as survécu aux décoctions étranges, aux vaccins bizarres et à diverses maladies. Tu n'as jamais oublié, ne pas toucher aux Alphas, et pourtant ça a été difficile pour toi, comme on peut s'en douter, lors de tes chaleurs. Tu te retrouvais enfermé, contraint de te débrouiller seul. Tu te rappelles aussi que qu'importe la quantité de larmes que tu as versées ça n'a jamais rien changé à ta situation. Alors tu as cessé de pleurer.
- Pas toucher aux Alphas... Oui... Je ne le ferai plus... S'il vous plaît... Je ne le ferai plus...
Ta vie change lors de ta seizième année. Sortit de ta serre on te jette dans une voiture, direction une grande demeure qu'on te décrit comme étant un manoir. Tu ne sais pas pourquoi subitement on t'envoie ailleurs, tu ne comprends pas ce qu'il se passe et, soyons honnête, tu ne sais rien de la vie. On te parle alors de gens importants que tu vas servir si tu as beaucoup de chances. L'autre oméga avec toi, de quelques années ton aîné, t'offre un petit sourire contrit. - Tous les nobles veulent être bien vus par les Adamovitch... - Ils ont quoi de spécial ? - On raconte qu'ils sont tous grands et beaux, qu'ils sont très puissants, et même que certains sont des dieux. - C'est quoi un dieu ? Ca fait quoi ? - ... Laisse tomber. Rappelle-toi juste que tu dois être gentil et soumis, d'accord ? Ne les regarde pas dans les yeux, réponds simplement "Oui Maître" ou "Oui Maîtresse", et si on te demande de faire quelque chose, fais-le sans discuter. - Qu'est-ce qu'ils pourraient me demander de faire ? Je suis un rien du tout ! - Par exemple défaire le lit, laver les draps et les vêtements, ce genre de chose. - Mais... Ca n'a pas de sens ! S'ils sont si puissants que ça, pourquoi ils ne le font pas eux-mêmes ?! Ils sont allergiques au tissu ? - ... Oui, voilà c'est ça. Ils sont allergiques à la saleté. S'ils touchent le moindre truc sale, ils sont malades pendant des jours. - Han les pauvres !!! Première chose à savoir sur les Alphas : si vous les laissez dans des linges sales, ils décèdent instantanément.
Tes pieds nus trouvent une étonnante surface lorsque tu les poses sur le sol : pour la première fois tu entres en contact direct avec de la neige. In-cro-yable. Ca fait naître le premier sourire de ta vie sur ton visage, avant qu'on ne te présente à un marchand qui, d'après lui, pourra trouver quelqu'un qui voudra bien de toi. Machinalement tu observes les alentours et ton regard croises celui d'une femme un peu plus grande que toi, aux longs cheveux bruns et aux grands yeux verts. Elle semble chercher quelque chose, tu te fais la réflexion qu'elle a l'air bien fragile. Était-elle malade ? Sans vraiment que tu aies le temps de t'appesantir sur le sujet, te voilà bel et bien vendu et tu fais la connaissance de son cobaye qui décède quelques jours plus tard après une longue agonie pour avoir tenté d'attaquer ta Maîtresse. Quelle drôle d'idée d'avoir utilisé un couteau, s'il voulait la tuer il avait juste à l'enrouler dans des draps sales et on n'en parlait plus. Un imbécile, ça, encore.
Le manoir dans lequel elle t'a emmené est impressionnant, c'est sûr. Ce qui est encore plus impressionnant c'est la quantité de gens qu'on y trouve. Tu n'as jamais été très à l'aise avec des gens, tu es bien trop habitué à la solitude pour réclamer compagnie. Tu ne cherches pas la compagnie des omégas, ils te rappellent trop ce que tu es et tu les détestes pour ça ; tu fuis les Alphas comme la peste, ainsi qu'il est inscrit profondément dans ta chair, n'hésitant pas à te camoufler de ton aura pour fuir leurs regards perçants. Dans l'une de tes poches tu as un petit calepin et un bout de crayon que ta Dame t'a gentiment laissé, sur lequel tu dessines les quelques races que tu croises ici et là au manoir : - Il y a ceux qui ont les oreilles rondes, les yeux jaunes ou bleus, les poils courts, une longue queue, et qui rugissent ou feulent. Ceux-là, ta Maîtresse t'a expliqué lorsqu'elle a vu ton croquis fort sommaire, que ce sont des panthères. Comme elle. Tu as par la suite découvert qu'il existe des panthères sans tâches, des panthères avec tâches, des panthères avec des rayures, des panthères sans rayures et des panthères avec de gros cheveux. - Il y a ceux qui ont un museau plus fin, des poils plus longs, des oreilles pointues, une queue en panache et qui grognent ou aboient. Ceux-là, ce sont des chiens. Alors là, tu ne pourrais pas tous les dessiner tellement il y en a de différents ! Il y a ceux qui ont un pelage gris et qui poussent un hurlement étrange en levant le nez au ciel, ceux qui sont un peu plus petits et qui ont une fourrure orange, ceux qui remuent de la queue avec un enthousiasme certain et de très grandes oreilles, et ceux qui s'amusent à venir pisser sur le linge de Maîtresse que tu dois nettoyer. Ceux-là, tu les DETESTES. - Il y a aussi ceux qui sont très effrayants, avec un long museau mais des oreilles toutes rondes et de granndes griffes. Ce sont des nounours, d'après Dame Ludmila, et ils sont très dangereux. - Et puis il y a les Adamovitch qui, de ce que tu sais, sont des "aquatiques". Tu ne les as pas dessinés dans ton calepin car... Et bien... Tu ne sais pas ce qu'est un Aquatique. Mais vu l'importance des Adamovitch, l'aquatique est forcément une créature gigantesque et terrifiante. Plus encore que les nounours. - Pour finir, tu as pu voir quelques fois des créatures qui n'entrent pas dans ces catégories, comme par exemple une sorte de boule de poils avec de grands oreilles et une queue toute ronde qui frétille. D'après ta Maîtresse ça se mange, mais au vu de ce que tu sais d'elle, tu doutes que ce soit un critère déterminant. Oh, et les papillons ! Tu as essayé d'en attraper un une fois pour l'observer de plus près, mais il t'a échappé et tu as dégringolé de ton poste d'observation. Même pas mal.
Enfin ! C'est ainsi que ta vie a commencé dans ce manoir en tant que cobaye et que tu as découvert les compétences particulières de Dame Ludmila pour fabriquer des potions et des onguents qui sont au mieux des échecs, et au pire de nouvelles méthodes de torture. Tu ne sais ni lire ni écrire, mais tu n'es pas stupide pour autant : à passer du temps avec elle, à être attentif à ce qu'elle fait lorsque tu n'espionnes pas dans le manoir, tu apprends lentement mais sûrement et selon son bon vouloir quelques noms de plantes, à quoi elles servent, et surtout à quoi elles ne servent définitivement pas. Si ta Maîtresse te fait peur ? Non. Si tu la hais ? Pas davantage. Dame Ludmila a le mérite de ne pas te frapper alors le reste, tu peux bien le gérer. Tu le fais depuis que tu es né. Halloween |
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