Dagmar - Ohne Dich. Jeu 15 Fév - 18:50 | |
| Dagmar Bernhardt"Sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse."Nom(s) : Bernhardt, née von Saldern. Prénoms : Dagmar, Andrea. Date de naissance : Le 10 Février 1878. Âge : Trente-trois ans. Nationalité : Allemande, originaire d'état de Saxe. Rang : Noble, baronne. Poste : Artiste peintre et poétesse issue des expressionnistes allemands. Etat civil : Veuve depuis 1907, ayant depuis sombré dans la mélancolie. Sexe : Féminin. Genre : Apogenre, se sentant non seulement sans genre mais également complètement éloignée du concept de genre. Utilise le féminin par convention. Second genre : Alpha Dominante, mais le vivant difficilement. Aura animale : Tigresse de Sibérie. Odeur : Rose de Damas. Orientation sexuelle : Androsexuelle non stricte, attirée en général par la masculinité et les personnes qui s'identifient au spectre masculin, qu’ils aient ou non été assignés à un sexe masculin à la naissance. Dominance : Plutôt top, mais n'est pas fermée. Séverin von Saldern - Alpha Dominant - Tigre de SibérieWanda von Saldern - Alpha Récessive - Louve rougeDagmar Bernhardt - Alpha Dominante - Tigresse de Sibérie CaractèreQualités : Calme (en apparence) créative, sensible, discrète, rêveuse, réfléchie (sa réflexion est lente et posée), se moque du regard des autres, résiliente jusqu’à la douleur, tendre sans parvenir à le montrer, fidèle en amitié, romantique, cultivée, humble et modeste. Dagmar est quelqu'un d’empathique sous ses dehors distants qu'elle érige comme un bouclier justement pour se protéger des émotions des autres qui l'inquiètent et la mettent souvent mal à l'aise. Elle n'est certes pas très à l'aise socialement mais elle est honnête et loyale, mettant sur un piédestal le concept de l'amitié. Ses amitiés sont rares, intenses et très souvent absolument passionnelles, nécessaires comme l'eau qu'elle boit et l'air qu'elle respire. En outre, la rousse donnerait tout pour celleux qu'elle aime, et bien plus encore. Elle donnerait son argent, généreuse jusqu'à la ruine, son temps, sa vie même si elle le pouvait.
Défauts : Mélancolique, distante, timide mais paradoxalement plutôt colérique, dans son monde, fuyante, farouche et craintive mais surtout imprévisible comme un prédateur blessé, solitaire, monomaniaque, difficile à lire et à comprendre, ne partage pas ses sentiments et pensées, taciturne (elle n'est pas très bonne avec les mots et préfère éviter de le prouver par de creuses paroles), maussade (elle n'est ni vraiment gaie ni vraiment aimable), un peu brute de décoffrage, sans tact. Dagmar a des sautes d'humeur qui passent par des accès d'angoisse sans objet et de crainte d'autrui où elle se montre souvent plus brutale et coléreuse que de coutume, voire parfois violente avec les autres et elle-même. Si elle est en général plutôt lymphatique, ses colères sont homériques et chaotiques, la laissant épuisée de ses débordements. Quand tout va bien, elle ne peut s'empêcher de trouver quelque chose pour se faire du mal, et craint quand il ne se passe rien.
Préférences : La peinture, la poésie, le bruit de la pluie qui bat les carreaux, les promenades nocturnes en solitaire, le calme, être triste (la mélancolie lui procure un étrange sentiment de bien-être un peu délétère), la peinture et le processus créatif, se laisser happer par son travail pendant des heures, fréquenter des Bêtas, marcher sans but pendant des heures aussi, la randonnée, l'escalade, la navigation, l'odeur de la mer et le bruit des vagues.
Antipathies : Le bruit et l'agitation, les vêtements trop proches du corps, la laine à grosse maille et le velours, la lumière vive, la foule, se montrer violente (elle culpabilise pendant des semaines entières), qu'on lui parle quand elle travaille, réfléchit ou rêvasse, fréquenter des Alphas, se forcer à sortir ou à sociabiliser quand elle ne veut pas, l'odeur de la mer et le bruit des vagues. PhysiqueTaille : Un mètre quatre-vingt treize, toute en jambes. Corpulence : Mésomorphe, plutôt athlétique avec un ventre sec en raison d'une fréquente pratique du sport. Ses épaules sont larges et et son bassin étroit lui donnent une forme en V, avec peu de formes féminines. Ses membres sont longs, plus particulièrement les jambes, lui donnant une allure imposante uniquement contrecarrée par le fait qu'elle se tient toujours un peu penchée en avant, le dos voûté. On la définirait comme plutôt masculine physiquement. Cheveux : Une longue crinière rousse qu'elle aime à porter libre. Dagmar a abandonné leur entretien depuis qu'elle a renoncé à son bien-être et se contente de les laisser pousser comme l'herbe folle, épars sur un front soucieux et un regard éteint. Yeux : Vert émeraude, sensibles à la lumière. L’œil toujours brillant d'un éclat tragique, le regard porté sur le lointain plutôt que le proche, évitant le contact visuel avec les autres. Signes distinctifs : Des tâches de rousseur sur le visage, les épaules et le long des bras, très présentes. Beaucoup de cicatrices sur les bras et le ventre - que Dagmar s'est elle-même infligé - et une charpente physique solide avec de grosses mains pour une femme, très abîmées. Elle marche souvent sur la pointe des pieds, dodeline de la tête, chantonne pour le plaisir, frotte ses phalanges ensemble ou se touche le bout des doigts car ces gestes la rassurent. Sa présence a quelque chose d'inquiétant, un peu dérangeante sans qu'on puisse trop dire pourquoi, peut-être en raison de la dualité entre son apathie générale et sa colère internalisée. Dagmar ne sourit jamais et les rares fois où elle essaye, c'est toujours par mimétisme plutôt que par impulsion. Style vestimentaire : Dagmar n'aime rien de ce qui est complexe, coquet ou luxueux ; le pratique a sa faveur et elle a tendance à préférer les vêtements amples en raison d'une sensibilité particulière aux textures. L'Alpha porte en général des vêtements quelconques, ne reflétant pas son statut de noble. Elle se rassure dans des jupes longues à coupe simple avec peu ou pas de jupons, des robes à manches amples, des chemisiers amples, de gros pulls doux que le temps a étiré, des manteaux longs et les bonnets de laine. Des jupes qui ne serrent pas sa taille, se sentant oppressée par les choses trop proches de la peau en raison de sa sensorialité exacerbée. La rousse ne se sent pas à l'aise avec les chaussures ou les chaussons et s'en défait sitôt qu'elle se trouve en intérieur, allant le plus souvent pieds nus, sur la pointe des pieds comme une très grande danseuse. On la dit fagotée plutôt qu'habillée mais elle s'en moque : le regard des autres l'indiffère. Histoiretw : Négligence familiale, sexisme, perte d'un proche et deuil, dépression, comportement autodestructeur.
Dagmar naît quelque part entre un frère et un autre, benjamine d'une famille nombreuse issue du mariage de raison entre un banquier et une fille dispensable de la famille de la haute noblesse saxonne des Von Saldern. Son enfance est marquée par un évident manque de chaleur de la part de ses parents, la considérant comme un pion bon à marier pour fomenter des alliances avec quelques familles proches. Si on lui donne une bonne éducation, suivie par plusieurs précepteurs, elle n'est jamais qu'une fille de plus. Cette négligence familiale sera le point de création de sa personnalité chagrine, solitaire et renfermée, s'inventant tout un tas d'histoires dans son monde intérieur qui n'appartenait qu'à elle pour supporter la froideur de ses parents et son sentiment de vide aliénant. C'est par le dessin qu'elle commence à s'exprimer, bien mieux que par la parole mais la jeune fille doit affronter la très forte opposition de sa mère qui aura toujours une violente aversion pour cette passion. Puisqu'elle est presque mutique, qu'elle s'isole et se montre coléreuse lorsqu'on l’empêche de dessiner, ses parents vont venir un médecin qui lui diagnostique un traitement au laudanum pour ses "humeurs" et - fort heureusement - l'obligation de la laisser s'adonner au dessin, que le praticien estime être "un passe temps relativement innocent". Sa famille la trouve lunaire, et sa mère se lamente sur le fait qu'elle sera difficile à marier. Elle ne croit pas si bien dire.
Il y a cet ami de son père, Holger Bernhardt, qui est comme sa mère le dit "dégénéré". Il passe la moitié de l'année sur son voilier et l'autre derrière une toile, quand il n'est pas dans les bars à peindre quelques putains. Ses tableaux sont étranges, fascinants. Leurs couleurs violentes et leurs corps anguleux inspirent la toute jeune fille. Elle veut savoir. Il lui parle de Matisse, des Fauves. De ses amis peintres, à Dresde. De Gustav Klimt, d'Egon Shiele de maudit. Sous sa tutelle bienveillante, elle découvre la couleur, la peinture, dans laquelle elle se livre et s'oublie complètement. Là où ses parents la délaissent, Holger lui prend la main. Il voit au travers des fibres des toiles l'angoisse existentielle qui agite la vie de cette demoiselle qui a des ruts mais pas de chaleurs. Il perçoit sa sensibilité exacerbée, son besoin de hurler ses émotions. Et puis un jour, Dagmar entre en rut, mais jamais aucune chaleur ne le complétera. Ignorante de sa condition - sa famille avait toujours refusé de lui parler de ces sujets-là - elle agresse un de ses frères aînés, plongée dans la confusion la plus bestiale lors de ses premiers ruts. Ils se battent, se mordent aux sangs, s'aboient dessus comme deux chiens enragés. Elle qui est toujours si léthargique hurle enfin dans un cri primordial - Cri désespéré de Munsch, Baiser sanglant de Klimt - sa colère et sa tristesse mêlées. Dès lors, Dagmar n'est plus qu'une créature pour sa famille, une erreur de la nature. Plus que difficile à marier, elle serait impossible à unir. Qui voudrait d'une femme Alpha Dominante au ventre incapable de porter la vie ? Qui voudrait d'une grande bête lunaire comme elle, qui avait des ruts mais dont les chaleurs ne vinrent jamais ?
Dagmar n'est pas belle à regarder. Elle est grande et lourde, le visage constellé de tâches de rousseur. Elle aime les longues marches solitaires, marchant sur la pointe des pieds au rythme du silence, les randonnées nocturnes dans la neige avec un crayon, du papier et ses pensées pour seules compagnes. Sa mère lui reproche de ne pas être féminine, arguant qu'elle n'était pas une femme, et moins qu'un homme, d'aimer le sport et le plein air. L'indifférence se transforme en colère, puis en mépris. Elle lui demande souvent quel homme voudrait d'une créature comme elle, qui met les autre enceint sans pouvoir le devenir. Et puis il y a Holger, son gentil professeur. Il propose à ses parents de l'épouser pour arranger tout le monde. Débarrasser la famille de ce poids, faire un mariage de raison. Il avait déjà eut deux grands enfants d'un précédant mariage qui l'avait laissé veuf depuis à peine quelques années. Il lui promet de s'occuper d'elle, de l'accepter comme elle était. Dagmar, trop contente de fuir sa famille en compagnie d'un homme qui n'exigeait d'elle que d'être à son habitude, accepte la proposition que ses parents valident - trop contents de marier ce qu'il pensait être un cas impossible. Ils se marient dans l'année et Holger fait rencontrer à Dagmar ce qui sera son premier amour : la mer.
Ils partent sur un voilier pour plusieurs mois, comme une étrange lune de miel où la rousse ne fait que se saouler des embruns marins, ivre de liberté, et coucher sur le papier ses rêveries diurnes. En dix-huit jours et quatre heures, ils traversent l'Atlantique et si ce n'est un record en soi, les journaux couvrent la performance. Dagmar ne cessera alors jamais d'aimer la mer comme son premier amour, y ayant découvert le parfum de la liberté. Des voyages comme ça, ils en feront d'autres mais jamais aussi incroyable que celui-ci. Le couple s'installe ensuite à Dresde, et Holger présente à son épouse ses amis peintres. Parmi eux, certains ont crée un groupe qui s’appelle Die Brücke (le Pont), en hommage à une phrase du prologue du poème philosophique Ainsi parlait Zarathoustra. Elle assistera à leurs expositions, leurs discussions, apprenant petit à petit à sa manière à devenir une artiste. Elle découvre Rembrandt, l'art japonais, les Arts Primitifs. L'idée lui vient alors, exhumé de son enfance solitaire, que l'art ne parle pas de beauté mais que l'art est un moyen d'exprimer les émotions retenues. C'est à ce moment-là que la petite fleur qu'elle a été éclos une seconde fois, en une explosion de couleurs pures et violentes. Dès lors, Dagmar dévore comme une boulimique, peint comme une possédée, écrit comme une forcenée des poésies étranges et si douloureusement belles et tristes à la fois qu'elles seront publiées en plusieurs langues dans plusieurs pays, dont la Russie. Partout, tout le temps. N'importe quoi, tout ce qu'elle ressent et ne peut pas dire. On ne lui dit rien sur son comportement erratique ; les artistes sont tous des originaux, après tout. Et des marginaux.
Elle se fait connaître comme une artiste hypersensible qui peint les murs et la vie urbaine de Dresde de façon nouvelle et originale. Ses formes décharnées et pointues, aux couleurs acides, sont caractéristiques, ses courbes sinueuses, coloris arbitraires, obsession pour l’infirmité et la mort, êtres inquiétants qui fuient d’une masse de couleur, influencées par un primitivisme noir, un désir de détruire les vieilles conventions. La charge de critique sociale qu'elle imprime à ses œuvres lui vaut d'être souvent blâmée par les conservateurs qui l'accusent d'être un danger pour la jeunesse allemande. Certains l'adorent, d'autres la détestent. Dagmar s'en moque : elle s'exprime à voix haute, grisée par cette parole enfin prise. Holger et elle partent vivre à Berlin quelques années plus tard mais la jeune femme ne s'y plait guère. Elle y peint pourtant de nombreuses scènes de rue et de la vie nocturne, dans un style expressionniste. Le couple délaisse régulièrement la ville pour de fréquents séjours à l'île de Fehmarn, où Dagmar peint des corps de baigneurs nus, insérés dans un ordre cosmique de vagues, de nuages et de végétation, s'opposant à l'univers de la grande ville. Ils s'y adonnent à leurs autre passion : les voyages sur leur voilier.
Mais Holger a un secret, que son épouse n'apprend que des années après leur mariage et qui est la raison de sa bienveillance à son égard. Lui aussi est une "erreur de la nature", un Alpha Récessif. Si Dagmar prend la mouche au début, croyant qu'il la prenait en pitié, elle se radoucit rapidement face à cet homme pour lequel elle avait une tendresse infinie. Pas d'amour, mais de l'amitié. La plus pure et la plus belle qui soit. Cet amour qu'il ne ferait jamais ensemble était le plus beau, le plus grand. Holger est à la fois son meilleur et seul ami et une figure paternelle bienveillante. Il était tout son univers. Un univers qui se brisera un jour où on rapporta à la rousse qu'il ne reviendrait pas avec son voilier ; que la mer l'avait emporté. Dès lors, Dagmar se mit à haïr cette dernière comme elle l'aimait. Car elle lui avait pris le seul être qui comptait pour elle. Elle jalousera cette même mer, assassine, dans laquelle les cendres d'Holger furent jetées selon sa propre dernière volonté. A son enterrement, la jeune veuve se contentera de la fameuse première phrase du prologue d'Ainsi parlait Zarathoustra qu'Holger aimait tant : « La grandeur de l'homme, c'est qu'il est un pont et non une fin : ce que l’on peut aimer en l'homme, c’est qu’il est un passage et un déclin. » Et puis, ce fut le silence. Son pont, on l'avait détruit. Elle sombra dans la tristesse, l'isolement, la dépression. Elle ressentait son absence partout. L'inspiration la quitte, l'envie la déserte. La haine revient, rouge, électrique, incandescente. Elle jette ses toiles, elle poignarde ses peintures, renverse ses meubles, meurtrie son corps, fustige son esprit. Dagmar devient incapable de produire, se laissant aller. Elle ne rêve que de le rejoindre là où dorment ceux qui s'aiment mais se retrouve incapable du geste fatidique. Car sans lui, la rousse ne peut pas vivre ; elle en était persuadée. Mais rien de la douleur ou du plaisir ne lui permet de s'oublier qu'il n'est plus là.
C'est par un correspondant qui lui écrit depuis qu'elle est célèbre que Dagmar trouve une solution, ou tout du moins l'espère : on lui parle du manoir des Adamovitch, isolé dans les profondeurs de la Russie. Que l'endroit est beau, loin de tout, et qu'il l'aiderait peut-être à guérir. Qu'il existe peut-être pour elle une Âme-Sœur qui l'aiderait à survivre à la disparition de Holger. Elle doute un instant, se souvenant qu'elle est une créature. Elle craint de se heurter aux autres Alphas en raison de sa nature, qu'ils la jugent, la pointent du doigt comme un monstre, un phénomène de foire. Elle craint de souffrir et de faire souffrir, comme c'est toujours le cas dès qu'on approche les autres humains. Son correspondant lui parle d'un bon ami Bêta qui aime dessiner pour le plaisir et lui conseille d'aller le voir. Il s’appelle Piotr Novgorod ; jamais Dagmar n'osera l'approcher car envieuse de savoir que quelqu'un dessinait librement là où elle souffrait d'un blocage, ses émotions étaient trop malmenés dans ses premiers instants au manoir Adamovitch. Elle y évite les Alphas, les Omégas dans un premier temps aussi, enfermée dans ses appartements pendant plusieurs mois en essayant de peindre sans succès. Et puis, un jour que son mal, ce vieil ami, la laisse tranquille quelques heures, la rousse pose un pied hors de ses quartiers. Un pied devant l'autre, elle commence à faire la longueur du couloir durant la nuit. Elle hante les couloirs sans saluer personne, comme si elle méprisait le monde entier alors qu'elle est juste comme une bête blessée qui craint de mordre mais commence à paraître aux autres résidents. Juste une présence silencieuse, qui se balade dans les jardins bordés de neige, dans les allées, entre les marbres de maître de la grande famille régnante, s’imprégnant de leur majesté. Parfois, il y a quelques mots. A peine quelques uns, pas plus. Jamais un sourire. Dagmar retourne aux couloirs et aux jardins, aux peintures des princes et des princesses de sang. Elle y cherche quelque chose sans trop savoir quoi.
Elle y pourchasse quelqu'un sans savoir qui. Une ombre de velours sur son cœur de pierre. Le soleil en plein cœur de l'hiver. Un diamant dans un océan de verre. Et une question lui vient, douloureuse comme la nostalgie d'un pays qu'on a jamais visité : "Où es-tu ?" Halloween |
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