Aleksandr Adamovitch ☾ Les graines du Chaos

Qualités : Intelligent, accessible, joueur, indépendant, observateur, objectif, organisé, pragmatique, rigoureux, séduisant, charismatique, empathique ainsi que tendre, protecteur, encourageant, attentif avec ses proches.
Défauts : Manipulateur, violent, égocentrique, particulièrement instable, arrogant, désinvolte, impulsif, possessif, intolérant, obsessionnel, rancunier.
Préférences : L'opium et le bon vin, la vodka, la boxe, qu'on lui obéisse, les contre-soirées de débauche, le première heure après le levé du soleil, nager, jouer du piano, les promenades, les petites mains de Khristya dans ses cheveux et les longs discours désabusés d'Anastasiya sur la dernière prouesse de l'Alpha.
Antipathies : La marâtre, son idiot de benjamin, qu'on lui dise ce qu'il doit faire, dormir seul, qu'on lorgne un peu trop longtemps sur ses omégas, l'insubordination, ne pas avoir le contrôle et l'injustice.

Taille : 2m08
Corpulence : 110kg. Aleksandr est massif et très musclé.
Cheveux : Blond, qui tombe jusque dans le milieu de son dos.
Yeux : Bleus, particulièrement clairs.
Signes distinctifs : Trouble de la personnalité borderline.
Style vestimentaire : Contrairement à son rang, Aleksandr tend à préférer ne pas porter trop d'habits formels au sein du manoir. Les complets l'agacent, lui donnant l'impression d'être complètement pris au piège dans ses propres vêtements. Pantalon, gilet et parfois juste sa chemise. Les cravates et autres sont à oublier. S'il porte une smoking c'est que ses dames, Anastasiya et Khristya, ont réussi à lui casser les couilles assez longtemps pour qu'il cède.

Aleksandr Adamovitch, petit prince destiné à de grandes choses, à régner. Et l’enfant est bon dans toutes les matières. Brillant, attentionné, attentif, doux, discipliné, il aime apprendre et les sourires de sa mère. Ses longs cheveux blonds qui encadrent les juvéniles traits délicats de son visage, son sourire illumine facilement la pièce. Il aime le piano et la lecture plus que tout et il joue dès que sa maman le lui demande. En soi, la vie est parfaite. Était. Tout était si beau. Peut-être même trop beau pour que cela ne dure. Il a fallu que cette horreur vienne au monde.

Depuis ce jour, le monde de l’enfant a basculé, sans que rien ne puisse jamais le préparer à une telle chose. Qui aurait pu prévenir l’ampleur du drame de toute façon ? Délaissé, oublié, comme un simple objet obsolète, le jeune Aleksandr ne comprend pas ce que cette petite chose baveuse a de plus que lui. De huit ans son ainé, Aleksandr n’a jamais vraiment cherché à approcher le bambin, il n’est même pas sûr que l’on l’aurait laissé faire. Alors comme l’être qui ne servait plus à rien qu’il était devenu, il a cessé de communiquer avec sa famille. Au début, il s’est muré dans un silence douloureux. L’incompréhension a laissé sa place à la colère après quelques années. Des crises de rage où le petit garçon de dix ans détruisait tout ce qui passait à portée de main. Humains comme meubles.

Puis, comme s’il avait besoin de ça, on lui a donné un oméga. Comme si cela lui rendrait tout ce qu’on lui a pris. Anastasiya est devenue une ancre dans les tourments de son esprit. L’accalmie entre deux ouragans. Et Aleksandr est devenu bien trop rapidement possessif de toute la personne qu’est son ainée. Personne n’a le droit de la toucher. Personne n’a le droit de la lui prendre. Personne ne la lui prendra… Il deviendrait fou à l’idée que l’on puisse la faire disparaitre de sa vie comme on a pris son trône. C’est aussi la raison qui a poussé Aleksandr à prendre un œil à Konstantin lorsqu’il n’avait que seize ans. Ce petit frère qu’il n’aime pas. Ce petit frère qui n’aurait jamais dû venir au monde, aussi purement que simplement. Ce même frère qui ose pose son regard sur la seule personne qui lui reste dans ce maudit manoir. Alors, ivre de colère, Aleksandr a planté sa fourchette dans l’œil de Konstantin. Il n’a pas besoin de ses deux yeux, puisqu’il a déjà tout. Le requin a juré qu’il le tuerait s’il osait regarder la renarde encore une fois. Et personne ne prend cette menace à la légère.

Oui, Anastasiya est une oméga, elle n’est pas de bonne famille, mais elle est sienne et il tuera quiconque tentera de la lui soustraire. Parce qu’elle est la seule chose qui le tient, un tant soit peu, hors de l’eau. Une paire bien étrange qui fonctionne au-delà de l’entendement. En espérant canaliser cette colère qui gronde sous la peau du jeune homme, on le met au sport, ce qui a fonctionné un petit moment avant qu’Aleksandr ne découvert, par lui-même, que les drogues diverses sont bien plus efficaces. Ce qui ne l’empêche pas d’apprécier le sport malgré tout.

Puis Khristya est arrivée, trainée dans ce manoir cauchemardesque parce qu’elle n’était pas ce que ses parents espéraient. Et Aleksandr a senti cette haine noire, la même que celle que sa mère fait naître dans son ventre. Celle qui voile complètement sa raison. Même au lieu de se jeter sur ces parents indignent, les pleurs de la jeune femme l’ont ramené à lui et il s’est contenté de la porter jusqu’à ses appartements. Dans lesquels elle vit désormais avec lui. Sous les ailes protectrices d’Anastasiya et le bouclier immense qu’est Aleksandr. Une fois encore personne n’aura son mot à dire sur cette affaire qu’il étouffera dans l’œuf. Elle n’a rien à voir avec Anastasiya est pourtant l’affection que l’alpha lui porte est complètement sincère. Comme une brise fraîche, elle réveille les sens d’Aleksandr lorsqu’il s’y attend le moins et cet étrange équilibre s’est créé naturellement.