Sergei Tiourine

Qualités : Astucieux, il arrive toujours à remplir ses objectifs, loyal, protecteur. Paradoxalement, il fournit beaucoup d’efforts dans ses objectifs qui sont pour la plupart des objectifs d’évitement, de repos, de fuir le travail, etc. Il fait fonctionner sa matière grise pour trouver des astuces pour moins travailler. Il n’est dégoûté par rien, il a le cœur très bien accroché.
Défauts : Paresseux, rancunier, il a tendance à s’endormir n’importe où (est-ce réellement un défaut ?), (trop) discret, pot de colle, têtu.
Préférences :La chaleur, les endroits doux, isolés et assez petist pour y dormir, tous les corps/liquides chauds en général pour s’y coller ou les manger/boire.
Antipathies : Le froid et les gens bruyants/bruits trop forts.

Taille : 1m75
Corpulence : Moyenne : il possède une fine musculature au niveau du troncs, protégé par une fine couche de gras. Les muscles de ses bras et ses jambes sont bien plus marqués. Il aurait aimé avoir plus de gras, ça tient plus chaud et c'est plus confortable.
Cheveux : Noirs.
Yeux : Noirs.
Signes distinctifs : Il possède de nombreux grains de beauté sur le corps.
Style vestimentaire : En dehors de son uniforme de serviteur, c’est un oignon ambulant. Vous voyez une montagne de vêtements bouger ? Pas de panique, c’est Sergei. Il assemble couche sur couche, vêtement chaud, doux et qui colle à la peau. Et encore, lorsque ses supérieur ont le dos tourné, il enfile des gros pulls et cape par dessus sur uniforme, même s’il est à l’intérieur.

Sergei a eu une vie classique, sans drame ni joie particulièrement intense. Troisième enfant (deuxième garçon) de paysans, il eut une éducation assez traditionnelle : les hommes au champ, les femmes à l’intérieur à s’occuper de la maison et des bêtes.

Il aurait préféré naître femme. Pas qu’il se sente dans un mauvais corps ou déphasé avec son physique, la raison est tout autre : la différence de traitement.

Là où sa sœur aurait préféré travailler dans les champs, se dépenser en plein air, prendre son indépendance en quittant la maison autrement que par le mariage, lui aurait rêvé rester confiner à la maison. Faire à manger confortablement installé à côté de la cheminée, laisser les autres se fatiguer à sa place pour faire vivre le foyer, se cacher au milieu des moutons dans la grange pour une sieste, la vie de rêve.

Sa sœur et lui enviaient la vie de l’autre, tandis que l’aîné se satisfait de sa condition, mais la fratrie s’appréciait malgré tout.

Sergei grandit dans l’idée d’accomplir son objectif de vie. Quel est-il ? Il est simple à deviner  : trouver un endroit chaud et confortable où s’établir et y passer le reste de sa vie avec en bonus une bouillotte vivante auprès de qui se coucher le soir.

Une partie de son rêve est déjà bien avancé. En effet, il eut la brillante idée de proposer sa candidature en tant que serviteur auprès des Adamovitch. L’argent qu’il gagnait aidait sa famille, ce qui leur faisait plaisir, et lui pouvait profiter des bacs d’eau bouillante lui servant à nettoyer les linges du manoir, de son lit rembourré comme il le fallait à la paille (ou qui sait, à la plume, si ses employeurs augmentait sa paie), et s’il avait de la chance, il finirait pas s’occuper des chambres chauffées à souhait des nobles et peler les légumes dans les cuisines chaudes et agréables du manoir chaudes.