Vassilisa ~ Prisonnière d'un genre

Qualités : Déterminée ~ Travailleuse ~ Apprivoisable ~ Réfléchie ~ Méticuleuse ~ Intuitive ~ Joueuse ~ Calme ~ Rusée ~ Intelligente ~ Gentille ~ Affectueuse.
Défauts : Obstinée ~ Jalouse ~ Possessive ~ Méfiante ~ Taquine ~ Fière ~ Rancunière ~ Secrète ~ Impertinente ~ Virulente ~ Sanguine ~ Sournoise.

☆ Je suis une femme ! Et, oui encore... Je me trouve plutôt de bonne composition, mais visiblement ce n'est que mon avis. Je ne comprends pas pourquoi, je suis d'une nature plutôt calme, relativement douce bien que je puisse très rapidement monter en pression. Je peux me montrer joueuse, taquine, sociable. Je sais aussi être affectueuse quand c'est nécessaire et que la personne compte pour moi. Je n'irais pas câliner le premier inconnu qui passe. Ce qui nous amène au fait que je sois assez discrète sur mes sentiments, mes émotions... secrète comme dirait ma mère. Ce petit côté un peu mystérieux qui n'est pas là pour embêter ou attiser la curiosité, mais simplement pour me permettre de me préserver et de me protéger un minimum des autres, surtout des Alphas. Je ne fais pas facilement confiance car la méfiance est mère de sûreté, et c'est pire depuis ma descente aux enfers !

Je suis pas mollassonne ou apathique, non, loin de là. J'ai de l'énergie et je suis combative. Déterminée. Je ne laisse jamais rien tomber, si je me fixe un objectif c'est pour me donner les moyens de l'atteindre... peu importe le temps que cela me prendra. Je ne lâche pas. Coriace ou obstinée, allez savoir ce qui me va le mieux ? Mon caractère s'agrémente d'une certaine fierté qui peut me rendre caractérielle, hautaine. Mais, mon plus gros défaut est sûrement ma jalousie possessive. C'est un soucis récurrent depuis ma naissance, peut-être par que je n'ai jamais eu de père. Ne comptez pas sur moi pour être une poupée bien docile, j'ai de la répartie, je peux me montrer virulente par mes propos et mes gestes, rancunière. Oui, je suis très rancunière. Un mal de chien à pardonner et à ne pas appliquer la loi du talion.

Travailleuse, je ne rechigne pas à la tâche, j'ai tout mit en œuvre pour m'en sortir et avoir une vie plus descente pour ma mère et moi. Mais, ça s'était avant que l'on vienne me capturer pour enrichir les rangs des proies. Je suis réfléchie, du genre rusée et très méticuleuse dans tout ce que j’entreprends, néanmoins il me manquait une donnée cruciale, celle qui a détruit mon château de carte en soufflant dessus. Je ne sais pas comment je vais gérer mes émotions, mon caractère avec ce nouveau statut d'esclave, mais je ne vais pas courber l'échine facilement. Suis-je apprivoisable ? Peut-être, mais encore faudrait-il le vouloir par ce que je suis plus que farouche actuellement.

Préférences : J'aime les odeurs fruités et de fruits à coques ~ J'aime la pluie et la neige ~ J'aime me balader pour m'aérer l'esprit ~ J'aime ma mère ~ J'aime cuisiner ~ J'aime me rebeller et désobéir ~ J'aime jouer et taquiner pour me frayer un chemin ~ J'aime les fleurs ~ J'aime la chaleur d'un bon thé ~ J'aime fureté pour écouter les bruits de couloirs ~
Antipathies : Je déteste me transformer en mon aura animal et j'élude la question ~ Je déteste les fortes odeurs ~ Je déteste les institutions des Adamovitch et des alphas par extension ~ Je déteste être esclave ~ Je déteste le soleil ~ Je déteste devoir me soumettre de force ~ Je déteste ne pas être maîtresse de ma vie ~ Je déteste les odeurs musquées ~ Je déteste la viande ~ Je déteste qu'on me traite telle une proie ~

Taille : 1.70 m
Corpulence : Mésomorphe, plutôt normale à tendance fine avec une musculature finement dessinée. Des formes Généreuses avec un 95 C et un tour de hanche de 99 cm.  
Cheveux : Rousse flamboyante.
Yeux : Noisette tirant sur l'ambre autour de l'iris.
Peau : Claire et rosée, plutôt laiteuse.
Signes distinctifs : Une fossette du côté droit quand je souris, le collier des esclaves du manoir.  
Style vestimentaire : Ce qu'on lui donne à se mettre pour le moment en tant qu'esclave du Manoir Adamovitch.

☆ Je suis une femme. Oui, je sais ça se voit avec les formes, mais je vous assures que certains hommes sont très doué pour se métamorphoser en femme. Bref, je suis née de sexe féminin. Je mesure un mètre soixante dix, donc assez grande et élancée. Est-ce un avantage ? Je n'en suis pas certaine, mais ce n'est pas non plus une tare. Ma corpulence est normale, j'ai de très jolis atouts donc impossible pour moi d'être filiforme. Je dois peser dans les soixante deux kilogrammes, sans trop de gras sauf là où c'est nécessaire. Et bien oui, pas de poitrine généreuse sans gras! Je possède une bonne condition physique grâce à mon dur labeur pour survivre. Je ne suis pas du genre frêle et chétive, j'ai des muscles finement dessinés et une silhouette que je trouve harmonieuse. Pulpeuse, mes hanches sont faites pour enfanter même si je doute que cela se produise quoique peut-être plus tôt que je ne le pense, ma poitrine bien galbée et au volume agréable vient parfaire le tout. Mon teint est laiteux, un peu rosée. Une peau de rousse qui craint le soleil. Ce qui nous amène à ma longue et resplendissante chevelure flamboyante, un roux foncé. Ils sont coiffés et attachés de différentes manières au gré de mes envies, sinon je les laisse tomber sur mes épaules et le long de mon dos en cascade.

Passons à mon visage dont les traits sonnent plus Europe de l'est et pays nordique. Mon regard doré me donne du charisme, un marron noisette très clair donnant l’illusion de l'ambre. Ils ont une forme en amande, de grands cils pour les habiller et deux fin sourcils pour m'exprimer. Mon nez est fin, légèrement retroussé... en trompette comme l'on peut dire. J'aime ma bouche. Mes jolies lèvres charnue et bien rose, presque rouge clair comme si je passais mon temps à les mordre. Il se dessine une petite fossette du côté droit quand je souris, ce qui peut me donner un air mignon. Il m'arrive de me maquiller pour avoir bonne mine et être présentable, rien de trop élaboré.

Pour mes habitudes vestimentaires, c'est un peu plus éclectique. Je ne me définirais pas comme étant d'un style particulier, je n'ai pas envie d'entrer dans une case et préfère porter ce qui me plaît. Il est important de bien se sentir dans ses vêtements et que ces derniers aillent à notre morphologie, pour le reste c'est une simple question de goût. Je sais être chic, séduisante, attirante et sexy, mais je sais aussi être plus décontractée, passe partout... Il y a bien évidemment les classiques uniformes de travail...
Pour les bijoux, j'en porte... enfin j'en portais. J'ai les oreilles percées. Et il me reste qu'un médaillon offert par ma mère, seul vestige de tout ce qui m'a été retiré.

Je suis le fruit d'une liaison bien étrange. Un mystère qu'il m'a été difficile de résoudre. Une vérité que ma mère m'a très longtemps dissimulé. Une histoire qui possède encore sa part d'ombre, j'en suis certaine.

Il y a des années de cela ma mère s'est amouraché d'un homme, un bel homme, le genre charismatique et imposant, un de ceux que l'on ne peut atteindre que dans nos fantasmes. Sa puissance et son rang lui ont servit à charmer ma mère, à l'aveugler au point qu'elle ne vit pas toute l'étendue de son amusement au creux de son regard. A-y-il aimé ma mère ? Je l'ignore. Je sais qu'ils ont passé du bon temps ensemble, puis il est arrivé cette période de chaleur qui changea le destin de ma mère. Un rapport sexuel qui la féconda. Un seul. L'unique et le dernier qu'elle eut. L'homme à fuit après ce moment charnel, il a tout simplement disparu en laissant ma mère le cœur lourd et triste.

J'ai vu le jour neuf mois plus tard, le 24 Août 1884, dans un petit village perdu au nord de la Russie. Ma mère avait fuie pour ne pas être retrouvée par les chasseurs d'esclaves. Elle nous avait caché pour nous sauver. Elle espérait que j'ai une enfance agréable, malgré sa plus grande crainte que je sois une oméga comme elle. Je me suis épanouie normalement sans me soucier de n'avoir qu'une maman pour parent. J'ai grandi en aidant ma mère, en étant instruite par un homme de foi et elle-même. Je ne suis pas sotte et travailleuse. Je me suis faite quelques amis au village, avec qui j'ai adoré vadrouiller. J'ai découvert mon aura et j'ai apprit à la contrôler avec l'aide de ma mère. Je suis un écureuil roux. J'appréciais me métamorphoser étant enfant, mais c'est un souvenir bien lointain que je préfère oublier. Puis, vint la période de mon adolescence et le début des angoisses plus prononcées de ma mère. Sans que je ne comprenne ses états de stresse, ses sautes d'humeurs et son irrésistible envie de me couver, je mettais de la distance entre nous. L'âge d'avoir envie de connaître mon père, de savoir ce qui lui était arrivé fit aussi son apparition à cette période rendant ma relation avec ma mère bien plus conflictuelle.

Elle ne désirait pas m'en parler, ni m'expliquer. L'absence de réponse tranché me permit de comprendre que mon géniteur n'était probablement pas mort comme elle l'avait toujours prétendu auprès du village. Un soldat mort en mission. Son regard fuyant. La tristesse de ses traits à chaque fois que j’amenais le sujet ne me firent pas renoncer. Inquiète. Elle suivait avec beaucoup trop de ferveur la venue de mes premières menstruations avec l'obligation pour moi de lui en faire part. J'ai du le promettre pour qu'elle me lâche un peu. L'absence de chaleur lors de mes premières années de règles laissèrent penser à ma mère que j'étais une Bêta, un rôle moins affable que celui d'Oméga.

Mon caractère s'est dessiné et affiné, le reflet de l'âme de mon père d'après ma mère. Une des rare fois où elle souriait en parlant de lui. Puis, il y a eu cet épisode violent de vérité sur celle que je suis. Une vérité qui changea ma vie. Mes premières chaleurs et avec elles l'apparition de mon genre qui est finalement bien Oméga. Ce que je suis ? Une Oméga Récessive. Une femme vouée à l'esclavage sous le joug de nobles familles Alpha qui emploient des bêtas pour les servir. Aux yeux de la société nous sommes très mal vu, les poules pondeuses pour ses hommes et femmes dont la seule préoccupation est la pérennité de leur lignée. Je n'aime pas ce que j'apprends sur la vie qu'il nous était destiné si nous nous faisions repérer et capturer. Est ce qu'il y a des alpha contre cette politique ? Je l'ignore. Tout ce que je sais, c'est que je n'ai pas la moindre envie de mettre un pied au manoir Adamovitch. Une prison pour tout Oméga vivant.

La discrétion de notre petite vie c'est amenuisée avec le désir de ma mère d'aider d'autres Oméga comme elle. Notre petit village s'est mit à ressembler à un refuge d'Oméga. Bien que je cautionne parfaitement ses activités, je ne peux m'empêcher de m’inquiéter de l’ampleur que cela prend à mesure que les années défiles. J'ai peur pour nous. Pour notre sécurité. Nous sommes pas à l'abri des chasseurs et ce qui devait arriver, arriva...

Il y a plusieurs mois, les activités de ma mère ont été repéré permettant aux chasseurs de nous traquer. Je n'ai rien vu venir. Il faisait nuit quand ils sont arrivés pour enfoncer nos portes et nous sortir dehors. Ma mère fût tuée sans équivoque sous mes yeux dans le froid mordant de mes larmes et de mes cris. J'ai prit son collier pour me souvenir d'elle... Froide. Je me suis renfermée sur moi-même en sachant l'avenir qui m'était réservé à présent. J'ai décidé que je ne serais pas une proie et que je ne montrerais pas mon aura, préférant laisser planer les doutes. Les chasseurs n'ont pas fait les choses à moitié, le village a été brûlé et toute rébellion ou fuite annihilée. Traînée de force au manoir, ma vie d'esclave Oméga a ainsi débuté, j'imagine que mon côté sauvage est un atout si bien utilisé. Néanmoins, c'est aussi un soucis si j'en viens à tomber entre les mauvaises mains. J'appartiens au manoir à présent et mon sort est entre les griffes d'une femme tout aussi fascinante que redoutable, Matryona Adamovicht.