Animal : Aura animale : Alpha dominant - Lion blanc
Propriété : Levi
Particularités : Odeur de sucre safrané - Marié à Adam
Soheil Aslani ♤ Remember my scent. Dim 9 Avr - 23:59 | |
| Shahzadeh Soheil Aslani Maybe my soulmate died? I don’t know.Nom(s) : Aslani Prénoms : Soheil Date de naissance : 16 novembre 1873 Âge : 38 ans Nationalité : Perse Rang : Noble – Prince du sang de l’Empire perse Poste : Invité Etat civil : Fiancé, il parait. Au kit Ikea. Sexe : Mâle Genre : Mâle cis genre Second genre : Alpha dominant Aura animale : Lion blanc Odeur : Nabat au safran Orientation sexuelle : Homosexuel Fait de son mieux. Soheil a une relation conflictuelle avec sa sexualité et ne répondra de toute façon pas si on vient à lui demander. Homosexualité étant punissable de la peine de mort, Soheil se contentera d’un haussement de sourcil et de simplement vous demander de ne pas l’insulter en posant des questions idiotes. Dominance : Dominant Shah Akel Aslani – Alpha dominant – Lion blanc Mahd-e Olyā Leyli Aslani – Alpha récessive – Guépard persan (d’Iran)Shahzadeh Soheil Aslani – Alpha Dominant – Lion blanc CaractèreQualités : Séduisant, doux, intelligent, indépendant, serein, avenant, subtil, instruit, réfléchi, protecteur, diplomate, chaleureux, soigné, observateur, travailleur, ponctuel, conciliant, audacieux, assuré, polyglotte Défauts : Control freak, territorial, égoïste, exigeant, sans scrupule, rancunier, vicieux, déloyal, manipulateur, secret, fier, méprisant, humiliateur, dominateur, sadique, impitoyable, sévère Préférences : Les environnements calme, lézarder au soleil, le sable, la lecture, la peinture, le sucré, les mathématiques, l’astronomie, l’histoire, les devinettes, les proies, mignonneries, la danse bien qu’il n’aime pas spécialement danser cela dit il aime les représentations, l’alcool Antipathies : Qu’on dérange son silence, avoir froid, qu’on lui manque de respect, la musique et plus précisément les cuivres ainsi que les percussions, les gens bruyants, les pièces bruyantes, faire la conversation par politesse, écouter les problèmes des autres, les chiens
De nature calme et conciliante, Soheil est de compagnie agréable lors de soirées mondaines. Charmant, attentif, légèrement taquin, il a tout pour vous donner l’impression d’être spécial. Un gendre parfait, en effet. Une gestuelle raffinée, un léger accent lorsqu’il parle le russe, les petites pauses qu’il prend, volontairement, pour chercher ses mots.
De prime abord, le Prince est un homme charmant, agréable et très probablement facile à vivre. Soheil est surtout très attachés aux apparences. Paraître équilibré et à l’écoute est plus important que de dire tout ce qu’il pense.
Finalement, le Prince fait preuve de patience ainsi que de beaucoup de retenue. Manipulateur, il préfère laisser penser que l’idée vient des autres plutôt que de prendre le mérite. Peut-être aime-t-il aussi tourmenter les êtres fragiles qui sont dans les parages. La souffrance d’autrui a un goût délectable et c’est encore mieux s’il en est la source. Alors il les laisse s’emmêler dans les toiles de ses ruses, puis il les regarde essayer d’échapper à la cruauté de ses crocs. PhysiqueTaille : 1m86 Corpulence : Musculeux. Un corps qu’il entretient principalement car il apprécie ses gênes d’alpha et qu’il serait dommage de ne pas en profiter. Cheveux : Gris Yeux : Vert, entre le turquoise et l’émeraude Signes distinctifs : Si on met de côté son élégant accent, Soheil a une ouïe sensible. Il n'aime donc pas le bruit inutile. Style vestimentaire : À l’image de sa noblesse. Histoire– Insinuez-vous que la vie de mon frère est en danger en ma présence, conseiller Sehat ul Mulk ? ronronne Soheil en continuant d’avancer dans la salle du conseil. – Non, Shahzadeh Soheil, il s’agit d’une assemblée offici— – Je suis donc au bon endroit, le coupe le Prince avec une amabilité provocatrice. Mon frère et Shah a sollicité mon retour à ses côtés. Vous pensez vous plus avisé que le Roi des Rois, Conseiller Sehat ?
Le silence retombe dans la pièce, car personne n’oserait proférer pareil blasphème en la présence du Roi. Soheil a toujours eu le don de cracher son venin au bon moment pour achever ses proies. Étonnant qu’il ne soit pas une créature à sang froid. Le Roi qui d’ailleurs secoue la tête avec lassitude, désignant la place la plus proche de lui à son cadet.
– Tu es en retard, Soheil, fait remarquer son aîné. – À mon plus grand regret, oui. Le Palais est plus loin de Sanandaj que prévu.
Abandonnant l’idée de continuer cette conversation, l’aîné fait signe de reprendre celle qui était en cours avant l’arrivée du Prince. Soheil n’a pas la moindre envie d’être ici, mais son sérieux trompe facilement son entourage. Il écoute, il retient, il commente parfois. Il n’est là que parce que son Roi a demandé qu’il soit présent, à ses côtés. Le Lion a d’abord refusé, puis le Shah a su se montrer persuasif alors le voilà. Animé d’une rancœur virulente, il siège auprès de l’homme qui a forcé son retour dans ce nid de vipères.
Après le conseil, Soheil se tient debout face à la tombe qu’il n’a plus revue depuis son départ de la capitale. Un vague sentiment de culpabilité le prend avant qu’il n’incline la tête sur le côté en entendant que quelqu’un se rapproche dans son dos. Il ne se tourne pas, car il sait que la seule personne qui a le culot de déranger son recueillement n’est d’autre que l’actuel Shah du pays.
– Nima était une bonne personne j— – Par pitié, Idris, ne prononce pas son nom. C’est écœurant de ta bouche, coupe Soheil en refermant le livre. Que me veux-tu ? – Soheil, n’ai-je donc pas le droit de m’inquiéter pour mon petit frère ?
Le Lion se tourne lentement vers son aîné, soucieux pour la santé mentale de ce dernier.
– Si tu penses que je n’entends pas les murmures qui s’élèvent à mon passage. ‘Le grand retour du Lion Blanc de Perse’, crache-t-il sardoniquement. Tu as peur de mourir Idris, et m’avoir à tes côtés effraie ta concurrence, mais comme tous les Shah qui ont siégé sur ton trône, tu mourras. Et si le peuple ne te pend pas, Idris, je t’exécuterai de mes propres mains. Son sourcil s’arque avec élégance, tu ne devrais pas te penser plus intelligent que moi, Idris, c’est insultant. J’ai quitté le palais, mes fonctions de Capitaine pour la diplomatie, puis la diplomatie pour être le plus loin possible de cet endroit maudit et toi, Ô Grand Shah, me vole tout ce qu’il me restait. Félicitations, Shah Idris Aslani, vous avez réussi à remettre ses chaînes au Lion Blanc de Perse. Désormais, il n’a plus rien à perdre. – Je n’ai fait que suivre mes conseillers, souffle Idris après un long silence. – En mettant à mort quatre fillettes. Dois-je te féliciter pour avoir tué des enfants sans défense ? Peut-être devrais-je te remercier d’avoir ôté la vie de mes enfants ? – J’ai fait ce que j’avais à faire pour te faire revenir. Si tu n’avais pas été aussi difficile, rien de tout cela ne serait arrivé. – Ce qui me rend le plus triste, mon très cher frère, précise Soheil en attrapant la nuque de son aîné d’une main. C’est que le seul combat que tu n’auras jamais gagné a été celui contre des lionceaux. Je n’ai que du mépris pour toi et puisses Dieu avoir pitié du pleutre que tu es. Il lui tapote la nuque avec réconfort, disparais avant que ma lame ne trouve le chemin de ta gorge.
Il n’y pas le moindre trait d’humour, alors le Roi se contente de laisser le Prince en paix. Une fois seul à nouveau, face à la tombe, Soheil rouvre le livre pour reprendre sa lecture, à voix haute pour que Nima puisse profiter de l’histoire lui aussi.
Bien sûr, aux murmures du retour de l’ancien Capitaine, les Immortels sont ravis. Mâter les rebelles sous les ordres du Lion Blanc, quelle chance. Seulement Soheil n’a jamais fait que ce qu’il lui plaisait et n’a absolument pas l’intention de régler un quelconque problème entre les différentes Maisons, royauté ou peuple. Son frère aura beau tenir cette laisse au plus proche de lui, il finira par mourir sous les crocs du lion et rien de moins. Après tout, il y a plus de monde contre ce Shah là qu’avec et c’est bien pour ça qu’Idris a tout fait pour récupérer le soldat le plus rapidement possible.
Cette fois cependant, Soheil assure sa retraite, définitive. Personne n’ira le chercher. D’un côté, il complote pour faire tomber son pleutre de frère, de l’autre il déplace sa fortune en Russie. Ses quelques années de diplomate servant bien plus que ce que tout le monde a pu en dire. Une promesse. Un mariage. Un achat, quelque part. Peu importe qu’il retrouve son titre ou non, les Russes sont gagnants. Comme dit, il n’a plus rien à perdre.
Les machinations du Prince sont souvent ficelées avec un soin d’artisan et lorsque la machine se met en route, rien ne saurait l’arrêter. La tête de son frère roule à ses pieds et dans le chaos de la retombée des évènements, Soheil est donc sorti du pays pour sa propre sécurité. Ou peu importe ce qui a été dit sur le sujet. Le nouveau Shah a tenu parole et c’est tout ce qui intéresse le Lion.
Peut-être quand dans une autre vie, ses parents ne meurent pas. Peut-être quand dans une autre vie, Nima ne meurent pas. Peut-être que dans une autre vie, ses filles lui présenteraient ses petits-enfants. Mais dans celle-ci, Soheil n’a fait que ce qu’il pensait être le mieux sans jamais parvenir à trouver le bon chemin. Pourtant, il n’a jamais aspiré à la grandeur, comme pourrait-on penser ou espérer d’un prince. Soheil est tombé sous le charme d’une créature qu’il n’a pas pu avoir, alors il n’est pas aller contre la volonté de ses parents : il a épousé Nima. Puis on a décidé qu’il serait un parfait commandant, alors il n’est pas aller contre la volonté de ses parents : il a pris les armes contre son propre peuple.
Il a su tenir bon. Jusqu’à ses vingt-sept ans. Puis le Lion Blanc de l’Empire perse qui fait tant trembler son petit monde de sa poigne de fer rend les armes et s’en va faire de la politique. Loin de tous. Loin de sa famille, mais aussi de celui qu’il aurait dû réclamer. Celui pour lequel il aurait dû se battre. Il n’arrive pas à oublier son sourire, ses mèches blondes et les restes de son parfum sur sa peau. Soheil n’a jamais voulu que le calme. Ses voyages sont tout ce qu’il lui restait du peu de liberté qu’il s’est permis d’avoir. Avec ou sans lui. Trois plus tard, Nima a trouvé la mort en donnant la vie. Alors il a cessé d’errer sur Terre. Il est rentré. Le lion a pris ses filles et est allé trouver la sérénité dans un petit village, loin de tout. Jusqu’à ce que ce que l’on vienne, une fois de plus, perturber la quiétude de son existence.
Alors peut-être, que dans une autre vie, Soheil ne serait pas dans le hall de cette immense bâtisse, à se demander comment ses pas ont-ils pu le mener jusqu’en Russie ? Halloween |
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