Petit serpent infirmier

Qualités : Bosseur – Studieux – Assoiffé de connaissance – Gentil – Proche de sa famille – Aimant – Bon amant.
Défauts : Emotif – N’a pas la langue dans sa poche – Ne prends pas de gant quand il faut dire quelque chose. – Tu en veux toujours plus. – Trop curieux – Bagarreur – Perturbé suite à la guerre
Préférences : Tu adores te cultiver – Tu aimes prendre du temps pour boire un bon café sur le rebord de ta fenêtre – Tu apprécies la compagnie des bêtas et des alphas. – Tu respectes beaucoup les maitres du manoir. – Tu apprécies ton supérieur hiérarchique. – Tu prends plaisir à soigner le peuple.
Antipathies : Tu n’aimes pas être jugé quand les gens découvrent que tu es un oméga – Tu as du mal à voir un oméga… il te rappelle trop ta vraie nature. – Tu n’aimes pas beaucoup nager. – Tu ne souhaites plus parler de la guerre.

Taille : 1m88
Corpulence : : Tu es un homme plutôt élancé. Après toutes ces années militaires, tu as gagné en muscle. Tu n’es pas un homme trop embu de toi-même, mais tu acceptes d’être beau. Tu as un visage fin, une bouche aux lèvres fines. Une dentition plutôt propre. Un nez se mariant parfaitement avec le reste de ton minois.
Cheveux : Tu possèdes une chevelure mi-longue, d’un brun foncé. Une frange te tombant souvent sur tes émeraudes.
Yeux : Vert clair.
Signes distinctifs : Tu possèdes des cicatrices faites à l’armée sur le ventre et le dos. Quand ton aura animal prend le dessus, il est possible de voir une langue fourchue sortir de ta bouche.
Style vestimentaire : Tu as un style plutôt simple. Un uniforme d’infirmier qui te va à ravir. Un masque souvent poser sur la moitié de ton visage quand tu auscultes tes patients. En dehors de ton job, tu as gardé un style un peu militaire. Des vêtements sombres, des pantalons moulants et d’autres plus larges. Des costumes pour les réceptions quand on t’invite.

Tu es né alors que les arbres avaient déjà commencé a colorer leurs feuillages de diverses couleurs… Tu fus assez rapidement confié à une famille aimante. Adopté à peine venu au monde. Promis à une famille ne pouvant guère avoir d’enfant. Tes nouveaux parents, prirent soin de toi. T’offrant le git et le couvert. T’offrant de l’amour… Tu avais accès à la culture, profitant du fait que ton second genre ne te serait dévoiler que plus tard. Ton père adoptif un bêta  gardait soigneusement les informations concernant tes géniteurs dans un coffre de son bureau. Ne voulant pas que tu découvres que tu ne serais pas un alpha dominant comme ton père ou encore un bêta comme ton second père.  On te donna une éducation, t’apprenant à lire et à écrire avec l’aide d’un tuteur.

Tu ne rechignais pas à apprendre quoique ce soit. Tu adorais l’idée de pouvoir en savoir plus sur le monde qui t’entourait. En passant souvent ton temps dans plongés dans un livre, tu ne te faisais pas beaucoup d’amis. Tu adorais la solitude et le plaisir de faire ce qu’il te plaisait. En te voyant grandir et évoluer, ton parent alpha, commençait à avoir des doutes sur la nature de ton futur genre. Tu remarquas assez vite que tu ne ressemblais pas beaucoup à tes parents, mais en tant qu’enfant choyé et bien dans ta peau, tu n’osais pas demander. Même si tu te doutais qu'il y avait anguille sous roche dans ta famille. Car d'après les cours que tu recevais, on t'apprenait qu'un bêta et un alpha dominant, ne pouvait pas avoir d'enfant. Mais tu te voilais la face.

Un jour, lors de ton dix-septième anniversaire, tes pères t’informèrent de ton adoption… Quelque chose de brisa en toi…Tu avais découvert plutôt qu'effectivement c'était la seule solution a votre différence, mais tu ne voulais pas y croire. La vérité devant tes yeux, tu avais été cédé… comme un vulgaire objet qu’on donnait sans avoir de regret. Après cette nouvelle, tu avais demandé à connaitre la vérité sur la nature de tes véritables parents. Le dossier exposé devant toi, tes yeux verts posés sur les documents avaient du mal à lire les informations. Tu avais peur de ne pas trouver quelques choses de bon là-dedans.

- Luka
- 08/10/1882
- Mère oméga récessif
- père oméga dominant
- possibilité de béta du côté de la mère. Avec une aura de serpent.
- Profession des parents : Mère domestique / père cochet »

Des larmes perlèrent sur ton visage. Tu avais été élevé avec l’espoir d’être un jour peut être un alpha comme l’un de tes pères, mais la génétique de tes parents, te prédisait un avenir d’oméga. D’après tous les écrits que tu avais étudié et compris. Généralement les omégas étaient vendus comme des animaux, ou encore servait d’esclave. Tu ne voulais pas finir ainsi.  Jamais… Ton père béta te prit dans ses bras en te promettant qu’il n’avait jamais désirer autre chose que de t’aimer comme leur fils. Même s’ils savaient qu’il ne pourrait peut-être pas avoir un avenir grandiose. Mais tu étais contre cet idée.

Un an plus tard, tu avais décider de t’engager dans l’armée. Ton père alpha avait poussé ton dossier pour que tu puisses faire partit des effectifs. Trafiquant ton dossier pour dire que tu étais un bêta, ne voulant pas que tes compagnons à l’armée te dénigrent. Tu réussis à cacher comme tu pouvais ton coté oméga. Quand tu savais que tes chaleurs allaient arrivés, tu prenais une perme accordée par ton responsable qui connaissait ta condition. Tu appris beaucoup de chose dans ce milieu militaire. Ton corps se sculpta un peu plus. Tu finissais parfois avec des blessures à force de faire ta forte tête par moment. Pa contre tu avais hérité du coté récessif de ton géniteur. En passant souvent à l’infirmerie, tu demandas à suivre des cours pour aider le médecin militaire. Tu aimais aider ton prochain. Le corps humain te fascinait. Tu voulais être respecté malgré ton statut d’oméga.  

En ce temps, tu t’étais lié d’amitié avec plusieurs soldats. L’un retint ton intérêt plus que les autres. Toi qui voulais à tout prix cacher ton statut d’oméga, tu n’avais pas trouvé plus malin que de tomber sous le charme d’un alpha. Il était si charmant, si doux quand il était avec toi. Il te considérait comme acquis. Pour lui, tu étais à sa possession. Tu tombas dans ses griffes. Devenant l’ombre de toi-même. Il pouvait te demander n’importe quoi, de peur de le perdre tu exécutais ses ordres. Il était jaloux de la moindre personne qui osait t’approcher. Pour toi, ce genre de relation, c’était nouveau. Un couple devait forcément avoir ses hauts et ses bas. Et puis tu étais persuadé que c’était ton âme sœur. Toi qui n’avais jamais exploré ce côté-là de ta vie sentimentale. Tu n’avais jamais porté intérêt à une autre personne de cette façon-là. Tu acceptais le traitement abusif qu’il te faisait. Pour toi, ton âme-sœur pouvait faire ce qu'elle voulait de toi. Mais on te fit ouvrir les yeux sur les actions abusives et autoritaires de cet alpha. Soulignant que son attachement était tout sauf saint.

Prenant conscience de tout ça… tu demandas à cet homme à ce que vous mettiez fin à cette relation. Mais c’était perdu d’avance. L’alpha refusa catégoriquement de te laisser partir. Tu étais sa chose, son oméga et c’était inconcevable pour lui que cette situation change. Tu demandas en secret à être transféré ailleurs, sur une autre base… Par la suite, tu te mis à trainer avec les médecins et infirmiers militaires de ton nouveau régiment. La médecine t’avait toujours fascinée, tu avais appris tellement de chose là-dessus. Tu fus pris sous l’aile d’un des médecins du camp. Il t’apprit tout ce qu’il pouvait. Quand tu fus déployé sur le front est contre les japonais, tu aidas comme tu pouvais l'équipe médicale sur place pour sauver les soldats combattants pour défendre le pays. Quand tu te rendis compte de l'horreur des conflits, le cadre militaire ne te convint plus du tout et tu quittas l'armée. Plus précisément tu désertas les rangs... Et fus rapidement rattrapé. Tu fus jugé et condamné à une peine de prison.

Ruminant ta vie dans cette cellule ridicule… Emprisonné pour avoir délaissé le champ de bataille. Mais tu devenais instable en restant sur le front. Cette guerre avait été si sanglante… L’horreur y régnait. Tu en avais vu passer des corps mutilés. Tu t’étais fait deux-trois amis durant cette guerre… Ton cœur s’était serré quand tu avais dû tout faire pour les aider à survivre après avoir été blessé combat. Mais tu perdus aussi ces personnes chères. Maintenant tu croupissais dans cette cellule. Tu restas deux ans dans cet endroit infame. Ta famille aurait pu t’aider, mais pour eux, c’était une honte que de savoir que tu avais déserté et ne voulait pas être mêlé à tout ça ; tu perdis le contact avec eux. Deux ans à ne voir que quatre murs et éventuellement les gardiens qui venaient déposer de la nourriture, si on pouvait appeler cela de la denrée comestible. L’eau… tu n’en avais pas beaucoup, alors tu te rationnais beaucoup. Te laver ? tu perdis cette notion.  

Et un jour, alors que tu te balançais d'avant en arrière, complètement fou par ce lieu, on vint te chercher... Tu ne compris pas tout de suite ce qu'il se passait. Juste tu vis passer une sacré somme d'argent entre le gardien et la personne qui vint te chercher. Tu levas ton visage vers cette personne, essayant de déterminer si c'était une bonne ou une mauvaise chose que de voir cet échange. Discrètement, on te demanda de le suivre... Tu avais changé physiquement. Même si tu faisais en sorte de te maintenir, on voyait bien que la nourriture avait manqué et que tu avais eu beaucoup froid. En tant qu’oméga avec une aura reptilienne, tu avais beaucoup souffert de ce froid mordant tes chairs. On voyait bien que ton corps avait été ravagé par la faim. Pas un gramme de graisse.  On te fit prendre une douche tiède. Pourquoi monter la température pour un vulgaire oméga qui allait finir esclave ?

Tu ne pensais pas qu'on viendrait un jour te sortir de ce lieu... Pour toi, tu payerais ton erreur toute ta vie. Finalement, l'avenir était incertain. Tu allais vivre dans un autre endroit... Même si vivre dans les sous-sols ne te changeait pas de la prison. Quand tu en avais l’occasion, tu essayais de filer dans le jardin, profitant du grand air et de la chaleur du soleil quand celui-ci se montrait. Pendant les premières années au manoir, tu te contentais de faire ce qu’on te demandait. Tes connaissances en médecines te servirent plus rapidement que prévu. Plusieurs fois tu avais été amené à aider tes camarades esclaves, quand un maitre avait été trop dur avec eux. Les rumeurs sur tes compétences arrivèrent aux oreilles en charge de la gestion des esclaves. tes compétences pouvaient être utiles, alors on t'envoya aider le médecin quand celui-ci te demandait, malgré les diverses taches qui t’était affublées, en tant qu'esclave. Avec le temps, et la nourriture manquant moins, tu te remplumas un peu. Gardant un corps svelte mais musclé.

Cela fait maintenant quatre ans que tu travailles dans ce manoir. Tu en avais vu passer des gens. Tu logeais dans les sous-sols avec les autres esclaves. Peut être qu'un jour on t'attraperait pour faire de toi, l'esclave d'une personne en particulier. Peut-être que tu n'aurais plus à dormir dans ce sous-sol. Ta condition avait bien changée depuis ton enfance. Ton esprit était un peu moins saint qu'a l'époque. La prison ça changeait un homme, ainsi que la guerre.