Le furet des cuisines - Andrei

Qualités : Généreux - Consciencieux dans son travail de cuisinier - est une bonne épaule a qui se confier - Apprends les choses assez vite - Passionné - Câlin - social
Défauts : Curieux - Trop franc - n'a pas sa langue dans sa poche parfois - son langage laisse parfois a désirer - A des réactions purement beauf - un poil dramaking
Préférences : La cuisine - le chant des oiseaux au matin - le thé sous une petite couverture - le son du violon - Les soirées entre amis - L'alcool
Antipathies : Les voleurs des cuisines - les bains (il le fait pour l'hygiène et c'est tout) - Les conflits - Le sang humain

Taille : 1m78
Corpulence : Assez svelte, mais musclé (la cuisine ça sculpte)
Cheveux : blonds mi-long, il les attache en cuisine
Yeux : Bleu aux reflets violets
Signes distinctifs : Il a quelques tatouages, un sur le torse, un grand dans son dos pour cacher ces cicatrices et un sur le bras gauche
Style vestimentaire : Assez simple compte tenu de son statut de domestique. Il porte généralement du blanc ou du noir, si il porte une autre couleur, c'est sûrement que les aliment l'ont teint. Ou qu'il est pris d'une folie.

Je sais que je suis né, heureusement pour moi, sinon, je ne serai pas là pour faire des petits plats. Comment je suis né ? Ah ça, comme beaucoup de monde, du ventre d’une maman Bêta, une jolie brune, vraiment, elle était très belle. Pour moi, petit, ma maman, c’était la plus belle de toutes. Une dame qui avait souvent le nez recouvert d’un petit truc, en vrai c'est une tâche qu'elle depuis que je la connais. Je crois que c'est de naissance, mais je n'ose pas lui demander... Adorable ma maman n’est-ce pas ? Pour ce qui est de mon père, alors là, bonne question… Je crois que c’était un alpha, d’après ce que dit maman en tout cas, s’en est un. Un Adamovitch ? Non, mais un autre noble sûrement, parce que je me souviens vaguement de ce qu’elle disait.
« Contente que tu sois un furet, un autre tigre ou autre félin, non merci... »

Donc mon père est un félin, super, faites péter le champagne. Est-ce que je ronronne ? Non, donc tout va bien. Si j’ai toujours servi les Nobles ? Non, bien sûr que non. Même si j’aurais aimé partir direct dans les cuisines. J’avais une phase rebelle à expérimenter, et ça ne plaisait pas du tout à maman, ça non. Je me suis ramassé un nombre de tartes, et celles-ci n’étaient pas comestibles. J’étais dans un gang de voyous. Mais je me sentais à ma place. Car j’étais devenu un de leurs frères. Bien sûr, je voulais me prouver ainsi qu’à ma mère que je pouvais me défendre seul. Il y avait peut-être dans un alpha le groupe et encore. En tout cas, nous étions, pour la plupart, des bêtas. Je me demande ce qu'ils sont aujourd'hui. S'ils reviennent dans ma vie, je leur parlerai, et c'est tout

Je devais prouver mon appartenance au groupe, alors, j’ai volé. Je pense que si je n'aime pas les voleurs, je peux les comprendre. J’ai été dans cette situation ou chaque chose comptait. Tout se revendait, arme, nourriture, personnes. Donner des omégas à des nobles a été une des choses que je regrette actuellement. Même si certains s’en sont bien sortis. Je ne suis pas sûr que mes frères et moi-même faisions les choses correctement. On a tous fait des erreurs, et je les aurai suivis jusqu’au bout du monde. Et c’est un peu ce que j’ai fait. Dormant dans des lieux pas toujours sécurisés. Buvant, volant et menaçant les pauvres personnes qui croisaient notre route.

Après un coup, ma foi réussi, à mes seize ans, je me suis posé en tant que bêta, ma mère est une bêta, alors j’ai toujours été convaincu que j’en serai un. Je ne me suis pas trompé. Au moins, je ne regrette pas ces moments où je me suis cherché pour enfin me dire, homme, femme ou autre chose, je m’en fichais un peu. Tant qu’on passait un bon moment. Je crois que c’était en sachant ça que j’ai laissé le gang me marquer le corps pour de bon. Et bon sang ce que c’était douloureux. J’ai manqué au moins trois de mourir. Et ce sang, le mien, pas celui de mes adversaires. Si je ne supporte pas ceux des autres, le mien, c’est encore pire. Je ne me sentais vraiment pas très bien. Sauf que j’avais pas prévu quelque chose, après la douleur insupportable, c'est que j’avais envie de recommencer. Pour masquer les marques sur mon corps. Et il y avait de très bons tatoueurs, je me suis laissé prendre par cette fièvre. Je dois être un peu fétichiste des douleurs...
J’avais dix-huit ans, j’étais vraiment idiot. Alors, j’ai fait les quatre cents coups, rencontrer mon grand-père, qui était un furet, lui aussi. Il a voulu me remettre sur le droit chemin, lui, le militaire… Je crois que je l’ai déçu. Pauvre homme... Je crois que sa sage parole m'a un peu mis sur cette voie que j'ai choisi.

Les bagarres ça laisse des traces. Surtout que je me donne toujours pour gagner pour mes frères. Je suis très persistant quand il le faut. Alors, je n'en ai pas qu’un dans mon dos, mais aussi deux sur mon torse. Je crois que le dernier m’a rendu particulièrement malade. Vraiment, ou j'ai pris un sacré coup de froid. parce que là. Tremblant dans mon lit, ça le fait moyen. Vraiment, j'ai cru mourir... C’est cette maladie qui me donnait une porte de sortie. Parce que je me sentais plus vraiment de la partie pour faire les quatre cents coups. J'ai un peu exagéré auprès de frères d'armes. J'étais vraiment au plus mal. Tout ça parce que j'ai pris froid. Est-ce que ça m'empêchera de me promener nu? Non. Mais je saurai à présent, que le bain de minuit en hiver, c'est fini.

Je suis un voyou et j’ai dû cacher mes marques et mes tatouages. M’excuser auprès de ma mère, après des heures, des jours de cris… J’ai obtenu ce que je voulais, son pardon et un câlin. Ses bras m’avaient manqué… Tout contact tendre m’avait manqué. Tout n’avait été que violence pendant tout ce temps.

Seul le contact avec les ingrédients froids me calmait, trop de sang, je crois que j’ai d’abord fait beaucoup de choses sans viande au début de ma formation en tant que cuisinier pour le manoir. Si ma mère savait que j’étais ici ? Oui, je ne partirai pas sans lui dire. Elle est toujours femme de chambre d’un duc, qui n’est pas mon père, merci beaucoup. Il ne manquerait plus que ça...

Elle a eu ce métier toute sa vie ? Je crois, d’aussi loin que remonte mes souvenirs, elle faisait les lits, lits d’alphas. Elle a servi des nobles toute sa vie avec un sourire à toute épreuve, je crois qu'elle aimait bien discuter avec les autres serviteurs des nobles qu'elles servaient. C'est une petite curieuse ma maman. Dans une ville, je ne sais pas si c'était Moscou, ais ça semblait pas si animé que ça.

Au moins, grâce à elle, je sais faire un lit, qu’importe la taille. Je dois dénoter comparé à certains domestiques, mais qu’importe. Je tiens à ce que mon lit soit à l’image de ce que m’a appris ma jolie maman. Pour ce qui est du reste, j’ai quelques objets qui traînent sous mon lit, des couteaux, quelques petits gâteaux et surtout ce foulard. Un foulard rouge qui a senti autrefois, maintenant plus, tristesse.

En parlant de parfums, je suis moins sensible que les omégas et les alphas pour certaines choses. Mais j’apprécie les sentir. L’odeur de la cuisine, des ingrédients qui grillent doucement dans une marmite, celui du sucre dans les gâteaux qui embaume mes sens. Bref. J’aime mon travail. Même si au début, ce n’était pas gagné.

Au départ, je connaissais juste la base, faire bouillir de l’eau pour les thés des nobles. Ce n’est pas très reluisant. Mais c’était utile. La personne qui s’occupe des cuisines ne parle pas. Mais qu’est qu’elle est adorable. Toute timide alors que moi… Je suis un peu le petit démon alors qu’elle est un ange. Le genre d’ange que tu ne veux pas voir en colère. J’ai vu beaucoup d’alphas et d’omegas venir chercher un peu de nourriture. Au début avec elle, la communication était compliquée. Il faut dire que je n’avais jamais appris à signer. Donc, pour communiquer, on utilisait les feuilles et l’écriture. Je crois que grâce à elle, je peux faire de jolies lettres sur les gâteaux. Je la remercierai jamais assez pour ça. Apprendre à communiquer avec elle était devenu une de mes priorités. Pour la comprendre. Pour voir ses émois. Et quels émois. Je ne vous dis pas. L’amour, c’est beau, ça donne envie de l’avoir un jour. Mais je ne suis pas pressé. Même si maman dit l’inverse. Elle aimerait voir si je fais des fouines, des furets ou des félins… Je crois qu’elle espère beaucoup trop…

Tout ce que j’ai à dire, c’est que je me suis spécialisé en pâtisserie, j’ai le don pour ces choses-là. En cinq ans, on apprend beaucoup de choses. Je m’occupe du sucré alors que ma collègue est plus salé, ça me va. Tant qu’à deux peut protéger la cuisine de ses nombreux pilleurs. Si je les attrape ceux-là… Je sens qu’ils vont connaître la forme du rouleau à pâtisserie sur pas mal de partie de leurs corps. Croyez-moi… 


Et que j'ai senti déjà cette odeur que j'aime tant dans les couloirs et dans les cuisines, celle de cette personne. Je dois en conclure que c'était celle qui ressemblait à celle d'un aliment ou un ingrédient. Je vais mener l'enquête dans la cuisine, puis dans les couloirs. Même si ça disparait vite. être bêta n'est pas facile tous les jours.