Ouvre les yeux. ► R O M A N

Le seul homme qui restera à jamais dans ton cœur, le seul Alpha méritant d'être estimé. Ton fils, ce petit être pour lequel tu as tout lâché pour t'enfuir et le sauver d'une vie de famille dysfonctionnelle. Tu l'as élevé seul pendant 9 ans, avant que tu ne sois attrapé et ne l'abandonnes à l'âge de 13 ans, contre ta volonté. Cela te rend malade de ne pas savoir ce qui lui est arrivé, si il est même, seulement en vie ?

On te l'a arrachée à la naissance, tu as à peine pu entendre son premier cri. Tu sais juste une chose, de cet enfant que tu as porté pendant des mois : elle a une aura aquatique et c'est ta fille. Mais on t'a empêché de la connaître, de la voir grandir. Dire ses premiers mots, la voir faire ses premiers pas. Qui a-t-elle appelé "papa" ou "maman" à ta place ? Penser à elle te plonge dans la plus profonde mélancholie. Tu pensais pouvoir la reconnaître dès que tu la croiserais, par pur instinct maternel. Mais durant ces dix-neuf dernières années, tu n'as jamais ressenti ce lien, avec aucune des rares jeunes Adamovitch que tu as croisé.

∆ Mai 1891 Tu ne le connais pas. Tu ne sais même pas s'il était réel ou si c'était une illusion induite par tes chaleurs, alors que Radomir abusait de toi. Mais tu te souviens de son souffle, de son odeur et de la fermeté de ses coups, qui étaient dépourvus de la violence habituelle que tu subissais avec Radomir.
∆ Décembre 1908 Tu l'as revu, après toutes ces années. D'abord, tu l'as connu avant de le rencontrer. Car c'est Viktoriya qui t'a parlée la première de son père, si génial et si gentil. Qui t'a certifié que Radomir n'était pas son géniteur, confirmant que ce n'était effectivement pas avec lui que tu avais passé tes chaleurs cette nuit-là. Mais tu es resté méfiant au début. Jusqu'à finalement céder à cet enfant que tu aimais tant, malgré que tu ne l'avais pas connue. Et quand tu l'as vu, tu as su et la reconnu. Immédiatement. Et il a voulu prendre ses responsabilité et t'acheter, pour t'éviter la misère de ta condition d'esclave.
∆ En cours de développement.

Lorsque tu es arrivé au manoir il y a près de 20 ans, c'est lui qui fut ton maître. Qui te réserva et s'amusa de ta condition, pendant quatre longues années. Il te laissa enfin tranquille, après qu'il t'ait mis enceint et t'ait retiré ton enfant à la naissance. Mais le doute subsiste concernant l'identité du père de ton enfant... Tu sais que tout est de sa faute à lui, mais était-ce lui qui t'a touché, durant ces périodes de chaleur où il avait spécifiquement réclamé tes services ... ? Tu n'en sais rien. À vrai dire, tu refuses tout simplement d'y songer, souhaitant effacer de ta mémoire, ce bout de ta vie à son service.

Esfir est une énigme à elle seule pour toi. Lorsque tu l'as connue au début, lorsqu'elle fréquentait la salle de jeux où tu officies en tant que croupier, tu t'étais dis qu'elle n'était une Alpha mal dégrossie bien ancrée dans ses habitudes de roturière militaire. Sauf que tu as attiré son attention. Et à ta grande surprise, ce fut une nouvelle facette d'elle que tu découvris lorsqu'elle te fit la cour. Cela était tellement aux antipodes de ce à quoi tu t'attendais, qu'elle réussit à fissurer le mur que tu instaures entre toi et les Alphas du manoir, jusqu'à se faire une place dans ton cœur. L'Alpha est dure, oui. Mais l'Alpha n'est pas aussi brute de décoffrage qu'elle aime à le montrer à tous. Tu finis par lui céder, mais votre première fois ensemble fut un bel échec, n'étant clairement pas compatible sexuellement parlant ! Plus jamais ça. Mais cela n'a pas entamé ce lien qui commençait à se former entre vous et votre affection s'est forgée bien au-delà d'un simple contact charnel entre Alpha et Oméga. Il t'arrive même d'outrepasser ta condition d'esclave pour la rabrouer, de temps à autre. Parfois cela passe, même si elle ne semble clairement pas t'écouter, parfois sa casse et elle te fait très clairement comprendre qu'il y a une ligne à ne pas franchir. Son manque d'ouverture à se livrer aux autres te fait bouillonner intérieurement, même si tu restes patient avec elle. Tout comme toi, ta tendance à te sacrifier pour aider les jeunes Omégas, lui est insupportable. Des sujets sur lesquels vous êtes incapables de vous comprendre et qui a déjà fait l'objet de nombreux éclats de voix, sans jamais résoudre le problème.

Tu as été pendant une certaine période de ta vie, acheté par son mari Ivan, afin de prendre soin d'elle des suite de fausses-couches à répétition. La vie était dire pour elle et elle ne pouvait passer cette période qu'avec toi et son domestique, Ivan courant les Omégas sans vergogne. Cette épouse émotionnellement délaissée dans les pires moments de sa vie t'a d'abord fendue le cœur, avant que quelque chose d'autres ne naisse entre vous. De la tendresse, de l'amour. Tu as sincèrement et tendrement aimé la femme de l'intendant. D'un amour platonique, Tatiana restant fidèle à son époux et toi n'ayant pas besoin de preuves charnelles, pour l'aimer. C'était doux. Puis le temps à fait son œuvre. La ménopause de la dame arrivant, Ivan a estimé qu'il n'y avait plus besoin de toi à ses côtés pour assister son domestique et tu es retourné aux sous-sols. Vos sentiments l'un pour l'autre ont évolué, mais la douceur et la tendresse est toujours restée.

On t'a raconté bien des choses sur cet homme. Et clairement, il ne t'inspire que l'antipathie. Tu ne souhaites aucunement le croiser, de peur que ta non-appréciation ne finisse par suinter sur ton visage. Tu es, certes, protégé par ton statut d'esclave appartenant à un Adamovitch, mais tu connais ta place tout de même.

Tu n'éproues aucune sympathie pour cet homme, qui se plait à poser ses mains sur ton corps, dans les moments où tu n'as plus la possibilité de te contrôler. Tu ne veux pas le sentir contre toi, tout comme ton épiderme hurle le besoin de contact. Le seul avantage que tu as trouvé à cette situation est qu'il est Bêta, donc tu ne risques pas les accidents de parcours... Mais tu gardes aussi un minimum de ta conscience... Et ça, tu ne sais pas si ce n'est pas pour mieux le regretter après.

Description du lien d'amour que t'as.

Description du lien d'amour que t'as.

Il est né au manoir, mais il ne vous a rejoins au quartier des esclaves qu'à l'âge de 7 ans. Tu l'as d'instinct pris sous ton aile et participé à son éducation, pour le protéger au mieux des alphas qui pourraient exploiter la moindre de ses innocentes erreurs, pour l'abuser. Tu as une grande affection pour ce gamin que tu as vu grandir, l'un des rares qui a le droit à un regard tendre, franc, et non ta mine bougonne qui refuse d'admettre les apprécier.

Ah, Nikolaï... Tu aimes ce gamin, mais il est COLLANT ! Tu n'es pas contre lui offrir des câlins de réconfort, lui est a tant besoin de contact humain. Mais quand ça fait déjà quinze minutes qu'il est sur ton dos et ne bouge pas... C'est top ! Alors tu lui râles dessus, l'engueules à moitié. Mais cela ne change en rien le fait que tu l'aimes. Même si bon, s'il pouvait être moins naïf vis-à-vis des Alphas, tu aurais peut-être moins à lui sauver la peau...

C'est qu'il te fait suer, le chinchilla depuis qu'il est arrivé... Il n'y a pas un seul moment où cet Oméga ne se met pas dans une situation qui va déclencher un arrêt cardiaque en toi. Certes, devenir l'un des esclaves de la cheffe du manoir, n'était pas vraiment de son fait. Être la personne désignée pour aller servir l'héritier non plus... Tu ne veux vraiment pas savoir ce qu'il s'est passé, ta santé ne tiendrait pas le coup. Déjà que pour réussir à lui arracher un semblant d'aveux pour véritablement savoir comme il se sent est mission impossible...

Alina est tout récemment arrivée au manoir et ce qui t'a frappé chez elle, c'est le fait qu'à un si jeune âge, elle soit là pour s'occuper des autres Omégas, au lieu de prendre soin d'elle. L'écureuil a quasiment l'âge qu'aurait dû avoir ta fille, alors il est naturel pour toi de te sentir proche d'elle et de vouloir lui rappeler qu'elle n'a pas à supporter la charge des autres esclaves. Elle est jeune et a le droit de se comporter comme tel. Tu seras là pour supporter ses caprices et la soutenir.

Douce Maral, si aimante, mais si souvent abandonnée... Tu as toujours gardé tes distances de l'engoulevent, dont tu as assez vite cerné la personnalité. Mais lorsqu'elle est revenue dans les sous-sols après deux ans d'amour avec son baronet, tu ne peux pas dire que ça ne t'a pas brisé le cœur. Alors tu as cédé, accepté d'aller vers elle, pour la consoler, la tirer vers le haut autant que tu le pouvais. Sa situation a tellement fait échos à la tienne plusieurs années auparavant, que tu ne pouvais l'ignorer. Tu lui as parlé de ton vécu, de tes enfants. Comment tu avais tenu jusqu'à retrouver ta fille il y a deux ans... Tout en restant intransigeant avec elle. Tu savais imposer ta limite afin que son amour ne t'étouffe pas, ainsi que pour qu'elle soit un minimum cadrée. Maintenant, elle va mieux. Bien mieux. mais tu la surveilles toujours du coin de l'œil et veilles à ce qu'elle ne dépasse pas les limites.

Il est probablement l'Oméga qui a du te causer le plus de problèmes, depuis que tu es au manoir ! Arrivé dix ans après toi, ce rebelle dans l'âme a usé beaucoup de ton temps et créé beaucoup de cheveux blancs sur ton crâne ! Tu as passé les premières années de sa vie au manoir à être constamment derrière son cul après avoir appris quelques une de ses tentatives foireuses. Tu as encore probablement quelques cicatrices qui te restent, des fois où tu as volontairement pris sa place pour la sanction, afin de lui éviter que le cumul des punitions ne le mène à une solution bien plus radicale... Puis la perdrix à commencé à s'assagir et tu as décidé d'alléger sa surveillance sur lui. Grave erreur. Il est juste plus discret pour faire ses conneries...

La jolie Natalia est un peu comme ta fille rebelle, en pleine crise d'adolescence. Certes, elle est bien plus discrète que n'a pu l'être Rurik, ce qui entretient bien mieux ta santé. Et puis, tant que tu ne la surprends pas à voler, tu fais comme si tu ne savais rien. Mais elle a dernièrement jeté son dévolu sur Grigori. Et au-delà du fait que la chose te perturbant et que tu relationnes avec la même personne qu'elle, que tu considères comme ta fille, tu es surtout inquiet. La raie manta est une bonne pâte. Trop bonne pour son bien, selon toi. Et tu connais l'attention intéressée de la pie. Or, tu ne désires pas qu'elle blesse les sentiments de ton gentil géant.

Tu connaissais déjà Fedor, avant qu'il n'intègre le personnel de Grigori, afin qu'il puisse s'occuper de l'éducation de votre fille. C'est un jeune homme que tu as toujours beaucoup estimé, de par sa culture. Si seulement tu avais pu apporter le même savoir à tes enfants... Mais tu es loin d'en avoir les capacités ! Il n'est clairement pas l'Oméga qui t'a causé le plus de sueurs froides de par son comportement et c'est très... reposant. Même si ces dernières commenceront à couler sévèrement, lorsque tu apprendras qu'il est l'âme-sœur d'Esfir. Hum... Devras-tu intervenir entre ces deux tempérament ? Non, vaudrait mieux que tu te mêles de tes fesses.

Le fait que Daniil soit naïf et manipulable est déjà pour toi, une grande source de stress, par rapport à sa capacité de survie au sein du manoir. Qu'il soit provocateur et capricieux en plus de tout le reste, fait que tu risques de perdre tes cheveux dans un futur, bien trop proche pour toi ! Le hérisson n'a aucun instinct de survie et tu passes le plus clair de ton temps à lui courir après, afin qu'il ne finisse pas par s'attirer les foudres des nobles. Mais malgré l'anxiété qu'il te cause, tu éprouves une grande affection pour lui, à l'instar de la plupart des jeunes Omégas du manoir.