Issei | Salt and sugar look the same

Qualités & défauts:
Pétillant, amusant, espiègle, audacieusement charmant, toujours à la limite de l’effronterie. Avec ses grands yeux brillants et moqueurs, prêt à entrer dans votre petit jeu, il est bien difficile de ne pas fondre sous son charme ou de le trouver désagréable. Charismatique, il sait comment plaire et faire craquer la plupart des gens de part la finesse de son jeu. Persévérant et confiant, ce n'est pas quelqu'un qui se laisse abattre facilement, en plus d’être généralement très patient, il est même plutôt difficile de lui faire perdre son sourire ou le rendre triste. Bien rare ceux qui l'ont vu fâché ou même en larme. Les gens ont tendance à croire qu’il est plutôt simple d’esprit ou naïf, alors qu'au contraire il a une bonne tête sur les épaules et est très réfléchi… Il n’aime tout simplement pas se casser la tête, feignant d’être tout simplement un peu dans les nuages. D’un naturel doux, positif et attentif, il n’a aucun problèmes à servir d’épaules pour réconforter ceux dans le besoin même la plupart du temps il restera au final quelque peu indifférent, comme s’il s’agissait qu’une tache comme une autre - à l’exception des gens qui sont proches de lui, cela va de soit.

Son honnêteté est sans doute autant quelque chose de bien que de mal, ne tournant pas sa langue 7 fois avant de parler cela lui a valu plusieurs fois des situations indésirables même s’il est en mesure de se rattraper… la plupart du temps. Un grand défaut d’Issei est sans aucun doute sa nonchalance : rien ne semble le déranger, prenant les choses un peu trop à la légère malgré les circonstances, qu’elles soient pénibles ou graves. Un peu comme un gamin qui a refusé de grandir, ces tendances quelques peu capricieuses ne peuvent que lui apporter des ennuies à la longue. De ce fait, les sujets trop sérieux et qui le force à se montrer des plus vulnérables ne font que le braquer et même s’il est armé de sa patience et ses sourires en guise bouclier, une pression de trop et sa langue se transforme en feulement. Indépendant, entêté et impulsif, il chercha à éviter les conflits qui le prennent au dépourvu et qui sont beaucoup trop personnels à son goût. Une façon de se protéger, certes, mais qui forcément n’aide à rien en soi puisqu’il ne se détachera qu’encore plus au risque de devenir ironique, glacial et d’une franchise qui frôlera l’irrespect sans se soucier de la limite à ne pas franchir.

Préférences : Les escapades improvisées la nuits - les jeux et les défis cocasses - qu’on lui joue dans les cheveux - les caresses au creux du dos - se prélasser sous les rayons de soleil en bonne compagnie - les petits moments doux et simples de la vie - chantonner et danser doucement - les fruits sucrés
Antipathies : Les gens désagréables - les mensonges - les situations complexes - se faire prendre pour acquis - que l’on fasse souffrir les gens qu’il aime - n’avoir rien à faire et s’ennuyer - la violence inutile

Traits & corpulence : Mesurant 1m64 pour 60kg, Issei est un oméga délicat qui assume pleinement sa féminité et tout ce que cela encoure avec une musculature fine et sensuelle - disons qu'il ne compte même plus sur ses doigts le nombre de fois où, de dos, il fut confondu avec une fille. Une taille étroite, des fesses rebondis, son corps est imprimé de petits grains de beauté ici et là, dont une petite tâche de naissance creux de son dos. Gourmand, il peut manger beaucoup pour son gabarit et ne prendra pourtant pas un gramme. Des mains satinée, des doigts fins, des doigts d'artistes qui manipulaient les choses avec soin, Issei était très à l'aise avec son corps. Peut-être un peu trop, même. La silhouette d’Issei n'est pas quelque chose qui passe inaperçu, de par sa démarque feutrée et légère, cette énergie confiante et ce charisme hypnotisant. C'est tout comme s'il marchait dans son propre monde, se pavanant dans sa bulle.

Si l'on s'attarde sur son visage, on découvre des traits presque angéliques, si doux, si raffinés. Il ne fait définitivement pas son âge. Une douceur qui se mélange avec beaucoup de sensualité avec le sourire en coin espiègle de ses lèvres et la pétillante lueur qui luisait constamment dans ses grands yeux bordés de longs cils fournis. Ses iris sont d’un bleu cristallin variant parfois sur le gris-bleuté. Il a les yeux de sa mère, comme on lui avait répété souvent lors de son enfance pour son plus grand plaisir. Un regard rehaussant le charme de notre jeune homme lorsque des mèches de ses cheveux venaient glisser sur son visage. Des cheveux châtains cendrés plutôt épais, plus foncés à la racineen devenant d'une teinte plus blonde vers les pointes, qu'il s'amusait à laisser flotter sur ses épaules la plupart du temps, caressant sa gorge délicieusement, ou les attacher légèrement lorsqu'ils le gênaient.

Passant relativement peu de temps à l'extérieur, contrairement à lorsqu'il était jeune, sa peau semble avoir toutefois conservée un doux teint olive pâle, aimant rester étendu au soleil durant de longues heures lorsqu’il en a la chance. Une peau soyeuse qui dégage naturellement une odeur délicate de lavande étonnement suave.  

Signes distinctifs : À part sa tache de naissance et ses cheveux qui semblent deux teintes, il n’y a que la longue cicatrice longeant le creux sa cuisse droite à l’horizontale qui est visible et distincte sur sa peau. Autrement, les pupilles ses iris d'azur sont des plus expressives tout dépendant de son humeur.
Style vestimentaire : En dehors de ses habits d'esclave, les vêtements d’Issei sont relativement... simples. Des hauts un peu plus amples avec un pantalon plus étroits, il n’est pas rare qu’il laisse ses chemises un peu plus entrouvertes que nécessaire ou glisser le long d’une de ses épaules. Des vêtements de couleur sobres, ne cherchant pas nécessairement à porter des habits flamboyants sauf si la situation l’exige. Les chemises trop grandes sont ses préférées, surtout après une longue nuit. De toute façon, ce n'est pas vraiment comme s'il avait un choix concernant ses habits...! Ses cheveux seront la plupart du temps détachés lorsqu’il ne travaille pas, même si le chignon rapide ne lui déplait pas non plus.

C’est dans un petit village de Roumanie qu’Issei vu le jour, un village au pied d’une montagne entouré de champs de lavande. Un village un peu loin de tout, comme un monde à part. Rien de bien impressionnant, la plupart des habitants ayant peu de moyens et qui se contentaient des choses simples de la vie. C’était un matin d’hier frisquet, le soleil venait à peine de se lever lorsque Mara senti les premières contractions. C’est entouré de ses grands-parents, de son père et de son frère ainé, Pavel, qu’Issei fut accueilli dans ce monde à l’avenir si sombre, si sale, qu’il n’allait que découvrir bien plus tard. La maison n’était pas bien grande, tombant quelques peu en morceaux ici et là et les hivers étaient entre les quatre murs, mais pour cette famille: rien n’était plus important qu’être ensemble.

Son père était un alpha qui n’avait rien d’un grand dominant, ayant préféré une vie simple à la campagne aux côtés de sa mère, une oméga, son âme-soeur. Une histoire bien ordinaire si l’on peut dire, loin des yeux et des malveillances, tout comme l’enfance d’Issei. C’est dans les champs de lavande, aux côtés de son frère aîné de cinq ans qu’il passait le plus clair de son temps, et ce fut sans doute grâce à leur imagination débordante qu’ils n’étaient pas conscients de la réalité de ce monde. Le peu d’argent, les problématiques, tout ça n’étaient qu’une petite voix lointaine dans la tête du blondinet. Ce premier jeu d’illusion se fracassa une première fois lorsqu’il s’aventura trop loin à l’âge de ses 7 ans et qu’il se retrouva sur les terres d’un lord de l’autre côté du champ qui se contenta de chasser le gamin qui avait tenté de se réfugier dans un arbre pour se cacher. Si l’idée fut bonne, la descente fut désagréable puisqu’il s’écorcha plutôt profondément l’intérieur de la cuisse d’une branche acérée après s’être fait tirer de force en bas, suivit de deux superbes gifles. La première physique, évidemment, puis la verbal. Un « piètre gamin qui ne servirait à rien sauf des ennuis », disait-il, en ajoutant « venant d’un père qui n’est qu’une honte pour le genre alpha », ah et également « d’une pute de mère qui n’aurait jamais dû mettre bas ». Des mots qu’Issei ne comprenait plus ou moins, mais qu’il capta qu’ils n’étaient pas des plus bienveillants. Surtout en voyant la réaction de ses parents lorsqu’il raconta son épopée, il comprit qu’après le champ de lavande, la vie était hors limite.

Il avait presque 10 ans lorsqu’une deuxième pierre vint fracasser sa réalité, le rapprochant un peu plus du vrai monde et de ce qui s’y trouvait au delà de la lavande. Son frère tomba malade, une pneumonie qui devint une infection. La pneumonie ? Traitable. L’argent ? Introuvable, ce qui n’était pas surprenant d’un côté, puisqu’ils vivaient une si petite communauté. Que pouvaient-ils faire de plus ? Bien que son père enchainait les petits boulots disponibles, sa mère n’étant qu’une oméga n’avait que peu d’options devant elle. Les jours s’ensuivirent, les semaines… Ils firent de leur mieux pour le traiter, mais ne possédant une boutique de fleurs n’était définitivement pas suffisant pour couvrir les frais. Pourtant, Pavel retrouva quelque peu de sa force, du moins pour un temps. Suffisamment longtemps pour rassurer Issei, pour qu’il puisse profiter encore un peu de sa présence et leurs jeux dans les champs de lavande. Pavel s’éteignit après trois mois, l’infection ayant reprit le dessus, et le jeune oméga comprit que la vie n’était définitivement pas faite que d’amour et d’eau fraîche.

Oh, il eu pourtant une belle enfance si on mettait de côtés les imprévus et la perte de son frère. Une enfance banale dans un sens, bien entourée de sa famille, mais sans plus. Tout ce temps, il resta le même: un enfant charmant, doux, espiègle qui n’avait pas toujours la langue dans sa poche et mille et une question à demander. Le genre d’enfant à sortir avec un parapluie pour mettre à l’abris les petits animaux qu’il trouvait en chemin en leur racontant des histoires. Le genre de gamin qui s’amusait à faire des couronnes de fleurs et les poser sur les têtes de tous ceux qui les voulaient bien. Le genre de gamin à ne pas terminer son assiette pour en redonner à ses proches. Le genre de gamin à parfois mentir lorsqu’il avait fait une bêtise en inventant une histoire sans queue ni tête juste pour faire rire les autres et les voir sourire. Le genre de gosse qui, faisait à semblant d’être dans son monde comme lorsqu’il était enfant pour ne pas attirer l’inquiétude de ses parents. Il grandit en fleur, s’épanouissant joliment et ne passait définitivement pas inaperçu avec ses longs cils et ses yeux bleus. Les mêmes que ceux de sa mère, ce qui lui attira parfois des ennuis et des mains un peu trop baladeuses. Surtout lorsqu'il se retrouva être un oméga, comme sa mère. Lorsque vint ses premières chaleurs, s’en fut presque un soulagement que leur maison soit entouré d’un champ de lavande des plus parfumé, cette odeur se mêlant à celle de ses phéromones qui était la même. Lorsqu'il eu atteint la maturité d'un jeune adulte, les expériences vinrent à leur tour, jouant parfois même un peu trop avec le feu et ses quelques partenaires. Sans réelles attaches, il avait toutefois appris à se protéger, après tout les avertissements que ses parents lui avait donné pour qu’il survive dans ce monde, préférant ne jamais donné plus que ce qu’il ne pouvait offrir. Son coeur, ses émotions, n’étaient que pour lui. Le reste… tout dépendait de ses envies.

Beautiful, you’re so..!

Le feu. Cet élément si chaud et réconfortant qui devient un cauchemar aussi rapidement qu’un simple claquement de doigts. L’altercation entre les flammes et Issei ne se termina malheureusement pas bien lorsqu’un soir d’été sec, le champ de lavande prit feu. On ne saura jamais s’il s’agissait d’un feu sauvage naturel, s’il s’agissait de l’acte d’un coeur brisé qu’Issei avait malheureusement laissé derrière lui, ou tout simplement un acte accidentel ou de haine envers cette famille, mais les flammes ne prirent pas que les fleurs ce soir là. La maison, leurs biens, tout y passa. Heureusement pour eux, la famille entière avait pu sortir avant qu’il ne soit trop tard, les laissant impuissant devant la catastrophe tandis qu’ils regardaient leur cocon partir en feu, les flammes léchant le ciel sombre. Une hantise qui restera gravé dans la tête d’Issei, qui pour une fois eu beaucoup de mal à retrouver le bon côté des choses. On ne le se cachera, vivre de si peu et être fleuriste dans un temps pareil avec une maison qui venait de passer aux flammes, ce n’était pas la meilleure des situations pour se reconstruire.

Les temps devenaient de plus en plus difficiles, les emplois par-ci, par-là, n’étaient pas toujours les plus adaptés ou recommandés. Mais que pouvait-ils faire de plus ? Ou plutôt, qu’est-ce que Issei pouvait faire de plus… Il n’était qu’un oméga. Même ici, dans ce village qui était plutôt pacifique face aux genres, il était pourtant plus difficile de se trouver une place si on était un oméga sans alpha. Seul, il ne servait pas à grand chose dans cet endroit, mais… Il savait très bien qu’au delà du champ brûlé et des terres du noble désagréable, il y avait des possibilités. Des possibilités sombres, dangereuses. Rire du danger, Issei ? Légèrement, peut-être qu’il était trop confiant qu’il allait s’en sortir quoi qu’il arrivait, peut-être qu’il ne voyait tout simplement pas les risques et l’ampleur de la décision qu’il allait prendre. Se vendre pour que sa famille récolte l’argent, cela restait la solution la plus simple à ses yeux. Une bouche de moins à nourrir et un avenir à reconstruire pour ceux qui se sont toujours occupé de lui, et de son côté… il verrait ce qui se trouvait de l’autre côté de son monde. De bouche à oreille, les mots s’envolèrent rapidement jusqu’à un manoir en Russie. Esclave, cela allait dorénavant être sa destiné. Rien de plus, rien de moins. Le soir où l’échange se fit, sa famille n’était pas au courant, n’ayant laissé que l’argent dans un petit coffre et un mot, les faisant promettre de ne pas essayer de le chercher, de continuer à faire des couronnes de fleurs à sa place et que c’était à son tour de voir le monde de ses propres yeux.

Cela fait seulement quelques mois qu’il est arrivé au manoir. Pas déçu ni surpris d’être traité comme un vulgaire esclave, il se contente de suivre sa routine sans se départir de sa personnalité, restant charmeur et charmant, un peu volatile tout en restant un poil prudent, tout de même. Volontairement naïf, il préfère se dire que cela pourrait être pire comme situation. Qu'il pourrait avoir un destin plus tragique.

Pas vrai ?